Nouvelle caserne incendie : Saint-Joseph devra peut-être retourner en appel d’offres

La Municipalité de Saint-Joseph-de-Kamouraska devra peut-être retourner en appel d’offres pour son projet de nouvelle caserne incendie, qui doit également servir de garage municipal. Les délais rencontrés dans le projet ne permettraient plus à l’entrepreneur de livrer le bâtiment au prix qu’il a soumissionné.

Selon la directrice générale de la Municipalité, Nathalie Blais, c’est la météo qui serait principalement responsable de cette situation. « On devait faire approuver le règlement d’emprunt auprès du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Notre dossier a été traité dans les délais prescrits et on voulait débuter les travaux à l’automne. L’hiver a été précoce et on a dû tout reporter au printemps », a-t-elle résumé.

« S’il maintient qu’il ne peut vraiment pas livrer le bâtiment au même prix, nous allons devoir relancer l’appel d’offres. » – Nathalie Blais

En repoussant ainsi la construction, l’entrepreneur aurait mentionné verbalement à la Municipalité qu’il ne pourrait plus livrer le bâtiment au prix soumissionné. « Il a des fournisseurs et le prix des matériaux a augmenté depuis que l’appel d’offres a été réalisé le printemps passé », de préciser la directrice générale. La Municipalité attend donc que l’entrepreneur leur reconfirme le tout par écrit. « S’il maintient qu’il ne peut vraiment pas livrer le bâtiment au même prix, nous allons devoir relancer l’appel d’offres. »

Advenant cette éventualité, la Municipalité ne s’attend pas nécessairement à ce que les coûts du projet augmentent. « Selon les ingénieurs et les architectes impliqués qui nous accompagnent, la facture devrait rester sensiblement la même », de mentionner Nathalie Blais.

Lors du premier appel d’offres, la soumission la moins dispendieuse avoisinait les 725 000 $. Sur ce montant, le gouvernement du Québec s’engageait à défrayer 70 % du coût du projet, environ 500 000 $, à partir d’un programme de financement. La Municipalité de Saint-Joseph assumait le 30 % restant. Peu importe le résultat d’un nouvel appel d’offres, la directrice générale mentionnait que la participation monétaire gouvernementale ne varierait pas. Par conséquent, c’est la part de la Municipalité qui serait tout simplement plus ou moins importante.