Objectif : zéro masque jetable dans la rue

Les intervenants environnementaux de la région s’unissent pour améliorer la question des masques de procédure retrouvés un peu partout abandonnés dans la rue.

Les principaux acteurs de la gestion des matières résiduelles de la région et le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) sensibilisent la population à disposer des masques de procédure de manière responsable, c’est-à-dire en les jetant dans les poubelles ou encore dans une boîte de récupération spécialement conçue pour ce type de matériel.

« C’est un nouveau problème en réalité. Ce n’est pas clair si on recycle ça de façon adéquate. Il y a des boîtes de récupération, mais ça coûte cher et à l’autre bout on ne peut pas vérifier, c’est ce qu’on appelle la traçabilité», a dit Luce Balthazar, directrice du Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent.

Le problème est que lorsque les masques sont abandonnés dans la rue, ils peuvent se retrouver dans les cours d’eau et causer des dommages à la faune et à la biodiversité. Ils peuvent aussi boucher des canalisations dans les réseaux de traitement des eaux usées des villes. Il ne faut jamais les jeter par terre ni dans le bac de recyclage, de compostage ou les toilettes.

D’ici là, les intervenants pressent le gouvernement d’instaurer des systèmes pour que les masques soient récupérés.

« On dit au gouvernement : faites le travail, c’est-à-dire nous assurer une filière de récupération et de recyclage qui serait correcte et qui pourrait être faite au Québec », d’ajouter Mme Balthazar.

Des solutions innovantes pourraient être mises en place telles que le masque compostable fabriqué au Québec. En attendant, tout en respectant les règles de santé publique en priorité, il vaut mieux privilégier l’usage des masques réutilisables dans les lieux publics permis, estime-t-on.