L’organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup, OBAKIR, vient de compléter la première phase d’un vaste projet de naturalisation des berges de la rivière Ouelle.
Financée par le Fonds de développement des territoires (FDT) de la MRC de Kamouraska, par la Municipalité de Rivière-Ouelle et par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, cette initiative vise à encourager les propriétaires riverains à respecter la bande riveraine pour protéger les espèces fragiles présentes dans l’écosystème de la Ouelle.
La phase de sensibilisation a été complétée pendant l’été 2018 en collaboration avec Arbre-Évolution, qui jouera un rôle-clé tout au long du projet. Les 80 résidences ciblées en bordure de la rivière ont été rejointes et les propriétaires intéressés à participer recevront une proposition de plan d’aménagement conçu sur mesure pour leur terrain. Les tonnes de carbone séquestrées par ce projet seront vendues à des partenaires de la région pour ainsi réduire les coûts d’achat des végétaux. La plantation aura lieu à l’été 2019.
« Puisque la rivière Ouelle accueille plusieurs espèces à statut particulier, nous avons le devoir de poser des actions concrètes pour protéger la biodiversité. Nous sommes ravis de savoir que la plupart des propriétaires riverains partagent nos préoccupations et sont prêts à faire leur bout de chemin », témoigne Louis-Georges Simard, maire de Rivière-Ouelle.
La municipalité a d’ailleurs donné l’exemple en procédant à la plantation de plusieurs végétaux sur l’un de ses terrains à la jonction du Chemin du Sud-de-la-Rivière et de la Route 132, secteur particulièrement exposé à l’érosion. En plus d’embellir l’entrée ouest de Rivière-Ouelle, cet aménagement remplira pleinement son rôle au service de l’environnement en stabilisant le sol, en filtrant les matières organiques et les pesticides, en plus d’attirer les oiseaux, les papillons et les insectes pollinisateurs.