Pour la deuxième semaine de la campagne électorale, le Parti québécois de Côte-du-Sud présente des engagements, cette fois-ci dans le domaine de l’économie.
Le candidat Michel Forget a suggéré de mettre fin à la culture du « racket » chez Revenu Québec, qui trône en tête du top 10 des ministères et organismes les plus redoutés par les PME, réviser les modalités régissant les pénalités imposées par Revenu Québec, qui sont plus sévères que celles imposées par Revenu Canada, donner le droit à l’erreur, où il sera possible de donner une seconde chance à une PME qui aurait commis une erreur de bonne foi, instaurer un allégement réglementaire spécifique pour les 5 premières années d’existence d’une entreprise, entre autres.
«Dès le début de son mandat, le gouvernement libéral a démantelé les outils que possédaient les régions pour coordonner leur développement. Ainsi, les CRÉ (Conférences régionales des élu(e)s) ont été abolies. De même, les CLD (Centres locaux de développement) ont vu leurs budgets disparaître et leur survie assurée à la discrétion des différentes MRC. La récente création des Pôles d’innovation ne peut compenser les ressources humaines et budgétaires qui étaient jadis disponibles pour les régions. Un gouvernement du Parti Québécois laissera à chaque région le soin de choisir son modèle de concertation et lui donnera une réelle autonomie dans le contrôle des sommes dévolues au développement économique», estime Michel Forget. .
«La pénurie de main d’œuvre est un problème criant dans la circonscription. Avec le programme de formation dont je suis responsable au Cégep de La Pocatière, nous avons développé une approche originale pour solutionner ce problème en informatique. Nous reconnaissons la formation de 2 ans obtenue par les détenteurs français d’un BTS-SIO et en seulement un an de formation à La Pocatière, ils obtiennent un DEC. J’ai cependant réalisé qu’il reste du travail à faire afin de les intégrer efficacement au marché du travail local. Bien que les trois MRC de la circonscription travaillent au recrutement, à l’accueil et à l’intégration des nouveaux arrivants, il faut aller plus loin et coordonner davantage le travail de toutes les organisations pouvant jouer un rôle à cet effet. Ce chantier, j’en fais un dossier personnel si je suis élu député», de déclarer Michel Forget.