La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, a pris la parole lors du premier Sommet Pact for Impact.
Cet événement, qui se tenait à Paris les 10 et 11 juillet, a réuni 400 participants de tous les continents. Ceux-ci se sont rassemblés afin de discuter de l’importance et de la reconnaissance de l’économie sociale, solidaire et inclusive. La ministre Proulx a également profité de son intervention pour prendre l’engagement, au nom du gouvernement du Québec, d’accroître la visibilité de l’économie sociale et de promouvoir son développement : en favorisant sa reconnaissance politique; en valorisant ses principes; en intégrant ses dimensions particulières dans l’élaboration de politiques publiques et de cadres législatifs adaptés.
« Un des objectifs de notre gouvernement est de reconnaître la complémentarité de l’économie traditionnelle et de l’économie sociale, et de s’assurer du développement d’une économie plurielle. Les entreprises d’économie sociale ont notamment la capacité de répondre plus directement et rapidement aux besoins des communautés; de générer une responsabilisation du milieu et des individus; de concerter les actions pour la réalisation de projets; et de créer des réseaux économiques et sociaux à l’échelle locale et régionale qui permettent de revitaliser les territoires. Le Québec est considéré comme un leader mondial dans ce domaine. En ce sens, le Sommet Pact for Impact est significatif parce qu’il réaffirme, haut et fort, l’importance de l’économie sociale dans nos sociétés », a dit Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
Au-delà de la performance économique, l’économie sociale et inclusive tient compte des répercussions sociales et environnementales. Elle tend à diminuer les inégalités sociales en favorisant la démocratisation, l’intégration et l’inclusion ainsi que la recherche de solutions aux iniquités et aux disparités économiques régionales. Cette économie génère une richesse collective dans des secteurs émergents, avec des effets structurants sur les conditions de vie et de travail. Elle entraîne une diversification des modèles d’entreprises.