Parvis Saint-Germain, qui projette aménager un mur d’escalade intérieur, le Cabouroc, et louer des espaces locatifs sous le principe de coworking au sein de l’église de Saint-Germain-de-Kamouraska, annonçait qu’elle était en voie d’être bientôt propriétaire du bâtiment, à l’issue de sa première assemblée générale annuelle tenue le 4 avril.
Constitué l’automne dernier, l’OBNL Parvis Saint-Germain en est encore qu’à ses balbutiements, même si le projet de réaménagement de l’église, lui, mijote depuis un moment. La première assemblée générale annuelle de l’organisme, tenue le mardi 4 avril en soirée, aura permis aux membres du conseil d’administration de témoigner de l’évolution du projet, devant une assistance d’une vingtaine de personnes. «Si tout va bien, on devrait être propriétaire de l’église dans les premiers mois de 2018», de mentionner Philippe Bonneau, responsable des communications.
Un projet d’entente avec la fabrique, déjà très avancée, a permis au conseil d’administration de faire cette annonce. «L’entente sur laquelle on travaille est conditionnelle au succès de notre campagne de financement et l’obtention des subventions nécessaires pour aller de l’avant dans le projet», ajoutait-il. Présentement à l’étude chez un notaire, le texte du protocole devrait être signé sous peu.
Financement
À la recherche de financement, le projet de Parvis Saint-Germain tentera d’obtenir une subvention du Fonds de développement des territoires de la MRC de Kamouraska. À cet effet, un ingénieur sera consulté pour évaluer plusieurs éléments comme le chauffage, l’électricité et la capacité portante du plancher, dans le but de peaufiner les documents relatifs à la demande de subvention. «Ce sont des informations qui nous serviront aussi pour des demandes aux autres paliers gouvernementaux», de confirmer le responsable des communications.
En ce qui concerne les activités de financement, une autre est prévue au courant de 2017. Rappelons qu’une première réalisée en décembre dernier à la microbrasserie Tête d’Allumette avait permis d’amasser un montant de 1165 $. Une campagne de sociofinancement qui, espèrent-ils, deviendra virale, sera aussi mijotée. Philippe Bonneau concluait en mentionnant qu’une part de financement sera aussi sollicitée auprès d’entreprises privées. «Quelle tournure ça prendra, on est encore à y réfléchir.»