À la suite des dernières annonces concernant l’établissement d’une faculté de médecine vétérinaire à Rimouski au détriment de La Pocatière, le candidat conservateur, Frédéric Poulin, a demandé, par l’entremise de la députée conservatrice Claire Samson, d’obtenir l’étude d’opportunité devant évaluer la décentralisation du programme de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal vers Rimouski ou La Pocatière.
Commandée en septembre 2020, rappelons que celle-ci a coûté 627 000 $ et qu’elle a été effectuée par l’Université de Montréal et payée par les fonds publics. Frédéric Poulin réclame les résultats de cette étude afin de permettre aux élus et aux citoyens de comprendre les motivations derrière la décision de confier à Rimouski le nouveau département.
« On veut savoir si c’est une décision raisonnée ou une magouille politique visant à faire élire la candidate caquiste dans la circonscription de Rimouski. Les gens ont le droit de connaître les résultats obtenus dans cette étude », demande le candidat conservateur.
« De plus, d’autres actions ont été réalisées au cours des derniers jours, dont une demande d’accès à l’information ainsi que des rencontres avec certains acteurs concernés. Nous aurions évité beaucoup de confusion auprès des gens du milieu si cette étude avait été rendue publique. La députée caquiste a-t-elle quelque chose à cacher ? C’est supposément cette étude qui a mené à la décision de décentraliser le nouveau département d’enseignement à Rimouski avec tous les investissements nécessaires à la réalisation de ce projet », d’enrichir Frédéric Poulin.
« La ville de La Pocatière, pourtant le berceau de l’enseignement agricole au Canada, a totalement été ignorée dans ces démarches. Il est faux de croire que cette ville n’avait pas le potentiel d’accueillir une telle école. De toute évidence, puisque cette décentralisation nécessite une enveloppe budgétaire de 100 M$, nous comprenons que l’UQAR ne rencontre pas non plus les normes de l’agrément nécessaire pour l’accueil de cette faculté. Il est normal que les intervenants du milieu soient inquiets et déçus de voir passer un aussi beau projet sous leurs yeux », ajoute Frédéric Poulin.
« L’argumentaire de la députée Proulx qui dit que ce programme relève du milieu universitaire et que Rimouski était la seule option ne tient pas la route. Bien que le département d’enseignement de médecine vétérinaire se doit d’être rattaché à une université, il n’est pas nécessaire qu’il soit dans celle-ci. On aurait très bien pu voir l’Université de Montréal, campus de La Pocatière tout comme pour Saint-Hyacinthe. La Pocatière a-t-elle été abandonnée par sa députée ? Rappelons aussi que le siège social de l’ITAQ a été confié à Saint-Hyacinthe par décret sans aucune intervention de la députée. Celle-ci préférant jeter le blâme sur les élus. Une simple transparence dans ces deux dossiers aurait évité aux élus de la région de ramasser les foudres de la députée », poursuit le candidat conservateur.
La stratégie de créer un comité en agroalimentaire arrive bien trop tard, selon lui.
Poulin est le candidat du Parti conservateur du Québec dans la circonscription de Côte-du-Sud en vue de l’élection du 3 octobre prochain.
Source : PCQ Côte-du-Sud