Pour aider à résoudre le problème de la pénurie de main-d’œuvre dans L’Islet-Sud, Saint-Pamphile a confié à madame Geneviève Flamand, agente de valorisation, le mandat d’aider les nouveaux employés et stagiaires à s’établir dans le milieu.
Ceux-ci sont invités à remplir un questionnaire qui leur permettra ensuite d’obtenir de l’information ciblée, de découvrir les services disponibles. Cela peut même aller jusqu’à aider les stagiaires à se trouver un appartement à Saint-Pamphile, ce qu’ils n’ont pas nécessairement le temps de faire s’ils proviennent de la région de Montréal, par exemple. Madame Flamand leur fera parvenir des photos de logements disponibles pour les aider dans leur choix.
Essentiellement, elle agit comme intermédiaire entre les entreprises et les nouveaux arrivants. Le questionnaire permet à madame Flamand de voir les intérêts de ces nouveaux arrivants, s’ils se sont trouvé un logement ou non, etc. « Ça me permet de leur offrir un accueil personnalisé, de répondre à leurs intérêts », dit-elle.
Ça me permet de leur offrir un accueil personnalisé, de répondre à leurs intérêts.
Mme Flamand a déjà reçu le questionnaire rempli d’une stagiaire qui arrive à la mi-décembre. « On a communiqué ensemble par courriel, je sais ce dont elle a besoin comme appartement, je vais commencer les recherches. Elle m’a aussi mentionné qu’elle souhaitait faire une tournée de familiarisation pour découvrir la région de L’Islet-Sud », ajoute-t-elle.
Un autre volet du travail de madame Flamand est d’informer les élèves de l’école secondaire sur les possibilités d’emplois dans la région. « Peut-être qu’on pourra les faire revenir chez nous après leurs études », souligne l’agente de valorisation.
Des délais de livraison
Chez Textiles Gauvin, par exemple, le manque de main-d’œuvre entraîne des retards dans la capacité de l’entreprise de respecter ses délais de livraison, explique la directrice générale, madame Pascale Pelletier.
Le besoin de main-d’œuvre de l’entreprise se retrouve surtout chez les couturières. « On pourrait facilement en accueillir cinq nouvelles », dit-elle. C’est un domaine où il est difficile d’attirer les jeunes, selon la directrice générale.
« On ne perd pas de contrats, mais pour les clients de l’entreprise ça devient un irritant puisqu’il n’est pas dans les habitudes de Textiles Gauvin d’avoir un délai de livraison aussi long que celui qu’on a présentement », d’ajouter la directrice générale.
D’autres entreprises de L’Islet-Sud sont, elles aussi, constamment à la recherche d’employés et publient des offres d’emplois sur leurs pages Facebook ou leurs sites web.