Le défi est grand encore cette année pour les responsables de piscines municipales et de campings, en raison du manque de sauveteurs. La plupart tirent toutefois leur épingle du jeu.
Pour la piscine du camping Demi-lieue à Saint-Jean-Port-Joli, l’organisation peut compter sur trois sauveteurs, deux sauveteurs « national » et un « croix de bronze ». Toutefois, l’organisation doit fournir l’hébergement pour l’un d’entre eux pour parvenir à ouvrir la piscine pendant les heures normales.
Cette année, la piscine municipale de Mont-Carmel fait partie des chanceux qui ont les sauveteurs nécessaires et tout se déroule bien.
Au camping de Rivière-Ouelle, c’est de plus en plus difficile depuis cinq ans de trouver des sauveteurs certifiés. « Cet été, nous avons la chance d’avoir deux jeunes dont les parents sont de retour à La Pocatière. Ils sont jeunes, on espère les garder longtemps », a indiqué la cogérante du Camping Rivière-Ouelle, Monique St-Pierre.
Au Camp Canwish, Jean-Denis Guignard rappelle qu’il est effectivement difficile de recruter des sauveteurs. « Nous avons réussi en complétant un poste avec deux temps partiels », a-t-il résumé, ajoutant que la collaboration du camping Rivière-Ouelle lui avait été utile puisque le responsable lui avait recommandé des gens.
Au Camping des Aulnaies de Saint-Roch-des-Aulnaies, on dit ne pas manquer de sauveteurs cette année, puisqu’il y a plusieurs jeunes saisonniers qui sont disponibles pour travailler durant la saison estivale.
Pour la piscine de L’Islet, le manque de sauveteurs n’est pas une problématique… pour le moment. L’équipe est composée de plusieurs sauveteurs ayant beaucoup d’ancienneté. Par contre, lorsque ceux-ci auront terminé leurs études, il se peut que le manque de sauveteurs se fasse sentir.