Dans une entrevue diffusée à CIQI-FM de Montmagny et CHOX-FM de La Pocatière, le premier ministre Philippe Couillard a rappelé qu’il y aura d’autres occasions pour l’usine Bombardier de La Pocatière et qu’elles doivent être annoncées sous peu, après que celle-ci ait échappé le contrat du REM octroyé la semaine dernière.
À la question « Quand? » lancée par l’animateur Michel Cloutier, le premier ministre a répondu : « D’ici quelques semaines maximum, des précisions pour qu’on puisse garantir du travail en continu à l’usine. »
« Quand c’est le gouvernement qui va faire les appels d’offres, y’aura le maximum de contenu canadien permis qui est de 25 %. Là, c’était la Caisse de dépôt, c’était une autre histoire. » – Philippe Couillard
Sans préciser de quelles opportunités il pourrait s’agir, il a tout de même parlé de futurs projets à Québec et Montréal et du travail pour lequel l’usine est déjà équipée à faire maintenant, soit des trains de variété lourd comme ceux réalisés depuis quelques mois. « Quand c’est le gouvernement qui va faire les appels d’offres, y’aura le maximum de contenu canadien permis qui est de 25 %. Là, c’était la Caisse de dépôt, c’était une autre histoire », a-t-il ajouté.
François Legault
Dans son entrevue, Philippe Couillard n’a également pas manqué de tirer une flèche à l’endroit du chef caquiste, François Legault, qui est attendu à l’usine Bombardier de La Pocatière cet avant-midi. Selon le premier ministre, M. Legault serait prêt à sacrifier l’indépendance de la Caisse de dépôt et placement du Québec, dans des projets comme celui du REM, pour qu’elle exige du contenu canadien dans ses appels d’offres. « Il sait très bien que quelqu’un qui veut être premier ministre, qui dirait publiquement qu’il veut amenuiser l’indépendance de la Caisse de dépôt, commet une erreur grave dans la question des finances publiques pour la cote de crédit du Québec », a-t-il déclaré.