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Philippe Couillard se veut rassurant concernant l’avenir de l’ITA

De passage à Saint-Pascal à l’Édifice Claude-Béchard, le premier ministre Philippe Couillard a voulu rassurer le milieu sur le statut de l’ITA – Campus de La Pocatière, et cela, deux ans après le dépôt d’un mémoire des élus de la région concernant son avenir.

« N’ayez aucune inquiétude pour l’ITA, c’est un joyau pour le Québec. C’est une de nos institutions d’enseignement les plus précieuses, notamment parce qu’elle est en région. On va continuer de la soutenir », d’indiquer Philippe Couillard.

Cette déclaration est survenue au lendemain de la publication d’un statut Facebook venant du nouveau ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Laurent Lessard, dans lequel il mentionnait avoir été interpellé à de nombreuses reprises sur ce sujet depuis son arrivée au ministère, notamment par le député de Côte-du-Sud, Norbert Morin. « Je suis présentement à développer un modèle unique pour l’ITA de La Pocatière en gardant en tête son rôle dans le pôle stratégique de l’agriculture », écrivait-il.

Deux ans d’attente

Rappelons qu’au Kamouraska, les élus ayant participé au Mémoire sur l’avenir de l’ITA, en février 2015, attendent depuis maintenant deux ans une visite du ministre de l’Agriculture pour discuter de ce sujet.

Impatients face au silence de l’ex-ministre Pierre Paradis, ceux-ci avaient décidé d’interpeller directement le premier ministre par lettre, en demandant la fin du statu quo sur l’avenir de l’institution, en novembre dernier.

Suite à l’envoi de la lettre, Pierre Paradis annonçait dans les jours suivants son intention de se rendre à l’ITA au début de 2017 pour entendre les besoins du milieu en ce qui a trait à son avenir. Depuis, ce dernier a été expulsé du conseil des ministres et du caucus libéral à la fin janvier, en raison d’une enquête policière en lien avec des allégations d’inconduite sexuelle. Il a alors été remplacé par Laurent Lessard.

Néanmoins, en lien avec ce mémoire et l’impatience grandissante du milieu au sujet de l’avenir de l’ITA, Philippe Couillard a répondu ceci : « Le fait que ça prenne du temps à arriver à la conclusion ne signifie pas que l’enjeu soit la survie de l’institution. Actuellement, il y a des visions différentes qui s’affrontent. Éventuellement, nous on va arbitrer ça et mettre un terme à ça avec une proposition concrète », concluait-il.