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Pilote de Cessna à 17 ans

Déjà pilote de planeur depuis un an, Thibaud Schaefler de Saint-Pascal, un cadet de l’Air de 17 ans rattaché à l’Escadron 761 Région du Kamouraska, a maintenant sa licence de pilote privé pour appareil monomoteur. Il évalue maintenant ses options à savoir s’il pousse ses apprentissages un peu plus loin.

Premier cadet à obtenir sa licence de pilote de planeur en 15 ans au sein de l’Escadron 761 à l’été 2016, Thibaud Schaefler n’a jamais caché son souhait d’aller plus loin. Déjà l’an dernier, il mentionnait au Placoteux son désir d’obtenir la bourse de pilote d’avion motorisé, la plus haute attribuée par les cadets de l’Air.

Il a finalement réussi son pari. Après sept semaines de formation et près de 50 h de vol cumulées en double et en solo, il peut désormais piloter des petits avions de loisir, tels des Cessna 152 et 172. « Dans le domaine, on parle souvent de nous comme des pilotes du dimanche. On vole pour le plaisir et on peut transporter avec nous jusqu’à neuf passagers, même si la majorité des appareils ne le permettent pas », d’expliquer le jeune pilote.

Dans le domaine, on parle souvent de nous comme des pilotes du dimanche. On vole pour le plaisir et on peut transporter avec nous jusqu’à neuf passagers, même si la majorité des appareils ne le permettent pas.

Processus rigoureux

Même s’il a dû passer par un processus fort rigoureux au sein du mouvement cadet pour obtenir la bourse qui lui permettrait de suivre cette formation, Thibaud Schaefler se sent privilégié d’avoir déjà acquis autant de connaissances en aviation à un si jeune âge. « Dans l’est du Canada, on était qu’une soixantaine de cadets comme moi qui ont suivi la formation », précisait-il.

Maintenant qu’il a atteint les deux objectifs qu’il s’était fixés au sein du mouvement cadet, Thibaud Schaefler réfléchit à l’avenir. Il aimerait bien avoir ses licences pour vol de nuit, vol aux instruments, vols multimoteurs et peut-être même un jour celle de pilote professionnel, mais il se dit freiné par le coût des heures de vol. « Pour progresser en aviation, tu dois augmenter tes heureux de vols et c’est très dispendieux. »

Néanmoins, il ne ferme pas la porte au pilotage pour autant. « Actuellement, je suis inscrit en Sciences de la nature au Cégep de La Pocatière. Je me consacre à mes études, car je ne sais pas encore ce que je veux faire plus tard, mais ça n’enlève pas mon intérêt pour l’aviation. Il va toujours rester », concluait-il.