À l’occasion du 10eanniversaire du Défi têtes rasées prévu à La Pocatière en mai prochain, Leucan double son nombre de porte-paroles dans la région. Cette année, deux présidentes d’honneur se partagent la tâche, aux côtés de deux familles du Kamouraska.
Les deux coprésidentes d’honneur de cette 10eédition sont Julie Lévesque, propriétaire du Café Azimut de La Pocatière et Sophie Lambert, artiste-peintre Mixmédia de Saint-Jean-Port-Joli. Dans le cas de la première, son implication auprès de Leucan remonte aux premières années de la tenue du Défi têtes rasées à La Pocatière. « J’ai approché Sophie, car elle connaît bien le milieu de Saint-Jean-Port-Joli. Notre désir est que toute la région se sente interpellée », d’indiquer Julie Lévesque.
Signe de ce désir de mobilisation accrue en Côte-du-Sud, Leucan espère amasser le somme de 50 000 $ pour sa campagne 2019. « C’est vrai que ce serait une augmentation significative par rapport à l’an dernier, mais il faut dire que les activités de financement ne s’arrêtent pas le jour de la tenue du Défi », de rappeler Émilie Têtu, chargée de projets au développement philanthropique chez Leucan région de Québec. « Le Défi proprement dit aura lieu au Centre Bombardier le 23 mai prochain, sous forme de 5 à 7, mais on invite les gens à s’organiser des petits défis entre eux en entreprises, ou dans les écoles, avant ou après l’événement officiel», ajoute-t-elle.
Pour atteindre cet objectif, plusieurs activités-bénéfices organisées par les coprésidentes d’honneur auront lieu dans la région avant le 23 mai. Une d’entre elles, un souper-spectacle bénéfice au Café Azimut de La Pocatière, a attiré une cinquantaine de personnes le 8 mars dernier, jour même du lancement de la campagne 2019. Un autre événement similaire doit avoir lieu à La Marina de Saint-Jean-Port-Joli prochainement, en plus d’un événement réseautage pour les gens d’affaires de L’Islet à La Vigie de Saint-Jean-Port-Joli le 8 mai prochain.
Familles porte-paroles
En appui aux coprésidentes d’honneur, deux familles de la région ayant eu recours aux services de Leucan agissent à titre de porte-paroles pour la campagne 2019.
La première, une famille de Saint-Pascal, composée d’Adam Landry, 11 ans, et de ses parents Ann De-La-Durantaye et Jean Landry. Aujourd’hui en fauteuil roulant, Adam a reçu un diagnostic d’ostéosarcome, une forme de tumeur osseuse assez agressive, il y a déjà deux ans. Pour en arriver à sa rémission actuelle, Adam a dû composer avec des traitements de chimiothérapie et l’amputation de sa jambe, lui qui souffrait déjà d’une maladie dégénérative depuis sa naissance, soit la dystrophie musculaire de Duchenne. « Dès que nous sommes arrivés à l’hôpital, la première journée, Leucan a été là pour nous. Ce sont des gens dévoués, gentils et merveilleux qui nous ont écoutés et soutenus. C’est pourquoi on a accepté de s’impliquer cette année », de raconter Ann De-La-Durantaye
La deuxième famille, originaire de La Pocatière, est celle de Jérémi Rousseau, 12 ans, et de ses parents Nathalie Gagnon et Stéphane Rousseau. Également en rémission, Jérémi a combattu une leucémie myéloïde aigüe (M3). « Notre fils a pu bénéficier d’un protocole de recherche en cours aux effets secondaires limités et qui, on l’espère, aidera d’autres enfants dans le futur. Leucan c’est ça également, la recherche, et il faut que les gens comprennent que c’est très important de continuer à la financer », de conclure Nathalie Gagnon.