Plusieurs projets en infrastructures dans la mire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière

Travaux en cours sur la route Martineau. Photo : Maxime Paradis

Le projet d’aqueduc et d’égout étant maintenant complété dans le secteur du Carré Saint-Louis et de la Route 132, la Municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pocatière a d’autres projets en infrastructures dans sa mire. L’un d’entre eux promet d’être tout aussi majeur que le précédent, selon le maire Rosaire Ouellet.

À la tête de la Municipalité depuis sept ans, Rosaire Ouellet et son équipe n’ont pas chômé au chapitre des infrastructures. Il le dit sans vergogne, certains projets auraient dû être réalisés 20 ans plus tôt à certains endroits.

Le projet d’aqueduc et d’égout au Carré Saint-Louis et sur la Route 132, réalisé l’an dernier au coût d’environ 12 M$ en est un bon exemple. Depuis, presque toutes les résidences de ce secteur se sont branchées au nouveau réseau. Rosaire Ouellet estime que ces branchements seront complétés au plus tard l’été prochain.

« C’était attendu. Il y avait une maison qui était vide depuis sa construction que remontait à plusieurs années, car les propriétaires attendaient le passage du réseau pour l’habiter. Cinq nouvelles constructions se sont même ajoutées depuis dans ce secteur-là, seulement cette année », ajoute fièrement le maire, conscient du côté attractif de pareils services municipaux pour de futurs résidents.

Court terme

À court terme, ce sont toutefois des projets de moindre envergure qui sont dans les cartons de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Des travaux d’asphaltage sur la route Martineau et sur la route Jeffrey sont actuellement en voie d’être exécutés. Comme le rappelle Rosaire Ouellet, la Municipalité en profite pour élargir davantage l’asphaltage sur les accotements, comme elle a fait ailleurs par le passé, afin d’éviter que ceux-ci ne soient abîmés par les tracteurs qui circulent en bordure de ces routes.

« Des subventions provenant de programmes gouvernementaux pour les routes collectrices (Jeffrey) et le transport lourd (Martineau) nous permettent de couvrir les frais de ces travaux à hauteur de 70 % », estime Rosaire Ouellet.

Dans le secteur du carré Bérubé et du 3e Rang Est, de la route Sainte-Anne-Saint-Onésime jusqu’au pont de la rivière Saint-Jean, une douzaine de résidences et fermes seront branchées à un nouveau réseau d’aqueduc. Évalué à près de 335 000 $, le contrat a été octroyé récemment à Action Progex et doit se réaliser avant la fin de l’automne. La Municipalité compte financer une partie de ce réseau avec l’argent de la taxe fédérale d’accise sur l’essence.

Un projet d’agrandissement du bureau municipal sur le chemin des Sables Est, estimé à 180 000 $ et subventionné à 60 %, promet de rendre l’espace plus convivial avec de nouveaux bureaux, une petite salle de réunion et une salle d’archives. « Quand on prend tout ça ensemble, c’est beaucoup de projets qui ont été réalisés en sept ans, sans trop augmenter les taxes des citoyens de Sainte-Anne », poursuit le maire.

Moyen terme

Le carnet de projets étant déjà bien garni à court terme, Sainte-Anne-de-la-Pocatière voit plus loin et préparera le terrain en vue d’un autre important projet d’infrastructure : le passage d’un réseau d’égout sur le chemin de la Station, des limites de la Ville de La Pocatière à la route Martineau. Une problématique de champs d’épuration du côté nord de la route, en bordure de la rivière Saint-Jean, et la bonne concentration de résidences et de fermes dans ce secteur justifient un réseau d’égout, de l’avis de Rosaire Ouellet.

« C’est sûr qu’on va commencer par consulter les citoyens, mais ils devront être conscients que s’ils ne veulent pas d’un réseau, ils devront refaire leurs champs d’épuration. »

Des travaux de mise à niveau du réseau d’égout pluvial et sanitaire mixte, dans le secteur des Arpents-Verts, et l’installation d’un réseau d’égout au Carré Gendron, sont toutefois nécessaires et prévus par la Municipalité avant qu’elle n’emboîte le pas avec cet important projet. Et pour tous ceux qui ne sont pas concernés par ces travaux d’infrastructures et qui devront mettre à niveau leurs installations septiques, la Municipalité a procédé à la bonification de son programme incitatif, le faisant passer à 1100 $, ce dernier n’ayant jamais été indexé depuis quelques années.