Finalement, c’est plutôt en juin prochain que la problématique d’anesthésistes doit être réglée à l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière. Pourtant, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, avait pourtant promis qu’à Pâques, tout serait réglé.
Questionnée à cet effet, lors lors de l’inauguration officielle des nouveaux aménagements au Centre Thérèse-Martin de Rivière-Ouelle, vendredi, la présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, Mme Isabelle Malo, précisait ne pas faire partie des négociations qui ont cours actuellement entre le gouvernement du Québec, la Fédération des médecins spécialistes du Québec et l’Association des anesthésiologistes du Québec. Toutefois, elle mentionnait avoir eu vent qu’il y aurait une entente entre les différents partis, ce qu’elle considère comme une « excellente nouvelle. » « On va attendre de voir les termes de l’entente et à quel moment tout ça va se mettre en œuvre, mais il semblerait que se soit imminent », ajoutait-elle.
De son côté, le député de Côte-du-Sud, M. Norbert Morin, semblait en savoir davantage. « Il y a une entente et je vous dis qu’au 1er juin, ça sera chose du passé et l’Hôpital de La Pocatière aura les services qu’elle se doit d’avoir. Dans cette entente, c’est prévu que les spécialistes donnent des services où il y a des besoins et des découvertures. »
« D’abord juin 2017, puis l’automne 2017, ensuite Pâques 2018. Le comité Mes soins restent ICI est déçu pour la population du Kamouraska. » – Jean Martin
Mes soins restent ICI
Pour le porte-parole citoyen de Mes soins restent ICI, Jean Martin, la date du 1er juin plutôt que celle du 1er avril est seulement une promesse de plus « non réalisée » dans ce dossier. « D’abord juin 2017, puis l’automne 2017, ensuite Pâques 2018. Le comité Mes soins restent ICI est déçu pour la population du Kamouraska », nous écrivait-il.
Pour le comité, Pâques correspondait non seulement à cette promesse du ministre Barrette du retour des anesthésistes à La Pocatière, une de leurs nombreuses revendications pour le maintien des soins de proximité, mais également la fin de leur campagne « J’ai à cœur mes soins au Kamouraska. » « Nous allons continuer de demander l’appui de la population par la campagne. Continuons de porter fièrement le cœur avec un K et à le partager sur les médias sociaux. »