Audrey D’Anjou de La Pocatière pourrait devenir la future Miss Canada. La jeune trentenaire se retrouve parmi les 26 finalistes provenant d’un océan à l’autre qui aspirent toutes à la prestigieuse couronne remise annuellement depuis 1946.
Âgée de 31 ans, il était minuit moins une pour Audrey D’Anjou. Si elle désirait participer à Miss Canada, c’était maintenant ou jamais. Pour être admissibles au concours, toutes les candidates doivent être âgées entre 19 et 30 ans. Dans son cas, elle avait 30 ans au moment où elle a fait sa demande, l’été dernier. C’est pourquoi elle est aujourd’hui finaliste.
Graphiste de formation, elle travaille actuellement dans ce domaine chez Solutions Novika à La Pocatière, en plus de cumuler un emploi de serveuse au Restaurant de la Montagne à Saint-Pascal. Elle termine un certificat en ressources humaines à l’UQAR et projette poursuivre ses études vers un baccalauréat en administration.
Miss Personnalité
Plus ou moins familière avec le concours au départ, Audrey avait fait parvenir une liste de questions par courriel à l’organisation avant de soumettre sa candidature. Lorsqu’elle a réalisé que l’accent n’était pas mis sur la beauté, mais plutôt sur la personnalité des candidates, c’est là qu’elle a décidé de s’inscrire. « Dans le formulaire de participation, on s’intéresse beaucoup à notre parcours de vie, nos ambitions, nos réalisations. On nous questionne aussi sur les causes qu’on appuie et sur le bénévolat qu’on a fait », d’expliquer celle qui a donné un coup de main à la confection des paniers de Noël avec les bénévoles du Centre Accueil-partage à Saint-Pascal cette année et qui est également proche aidante auprès de son père, atteint d’une maladie dégénérative.
« Dans le formulaire de participation, on s’intéresse beaucoup à notre parcours de vie, nos ambitions, nos réalisations. On nous questionne aussi sur les causes qu’on appuie et sur le bénévolat qu’on a fait » – Audrey D’Anjou.
Lors de la finale, les participantes du concours seront évaluées selon plusieurs critères comme l’attitude, l’esprit de camaraderie, la présentation devant public et le charisme, pour n’en nommer que quelques-uns. Elles seront jugées par des professionnels de l’industrie de la mode, du spectacle, des célébrités ou des gens d’affaires. L’organisation avance même que ceux-ci pourraient influencer la carrière des finalistes.
Appui du milieu
De plus, Audrey doit également amasser des dons qui seront versés à Opération Enfant Soleil. La somme qu’elle amassera doit compter pour 15 % de la note finale. « J’en suis à réfléchir des activités de financement que je pourrais organiser dans les prochaines semaines, dans la région », ajoutait-elle.
Néanmoins, elle se dit très reconnaissante de l’appui qu’elle obtient déjà de la part de certaines d’entreprises de la région. À titre d’exemple, elle souligne que ses robes de gala sont fournies par la boutique Khazoom 2000 à La Pocatière en collaboration avec Frank Lyman Design et que le véhicule qui doit la conduire au séjour à Laval et au gala final est prêté par Thibault GM. « Je ne sais pas si c’est parce que nous sommes un petit milieu, mais on dirait que c’est plus facile de mobiliser les gens dans une communauté comme la nôtre. »
La finale de Miss Canada 2018 aura lieu à Laval du 28 février au 4 mars prochain. Il est possible de voter pour Audrey en vous rendant au http://misscanada.org/fr/audrey-d/.