L’usine de biométhanisation qui doit faire du gaz naturel avec entre autres les matières du bac brun du Kamouraska, n’en purifiera et liquéfiera qu’à l’été 2018.
La société qui gère l’usine a rencontré plusieurs problèmes depuis deux ans, d’abord une pièce a brisé deux fois et comme il s’agit d’appareils de haute technologie provenant des États-Unis, la réparer a représenté des délais importants. Puis, le retard est aussi attribuable en raison d’un déversement d’eau dans la cellule A. Il y a aussi le fait que l’usine manque de matière.
« Actuellement, on produit bel et bien du biogaz à raison de 100 à 150 mètres cubes à l’heure, puis on le brûle. On produit aussi du digesta qui est une sorte de fumier que l’on épand dans les champs », précise Michel Lagacé, président de la SÉMER.
Actuellement, on produit bel et bien du biogaz à raison de 100 à 150 mètres cubes à l’heure, puis on le brûle. On produit aussi du digesta qui est une sorte de fumier que l’on épand dans les champs.
Mais le biogaz ne peut pas être purifié et liquéfié, puis éventuellement vendu, en raison des problèmes rencontrés. La phase test commencera au début de l’année 2018 avec 450 mètres cubes de matières à l’heure.
L’usine est la propriété de la Ville de Rivière-du-Loup (40 %), la MRC de Rivière-du-Loup (40 %) et une entreprise privée. On estime que la phase test devrait commencer en février pour une production à l’été.
Construite au coût de 28 M$ et en exploitation depuis 2015, l’usine doit être nourrie de déchets de table pour les transformer en gaz naturel liquéfié pour les transporteurs lourds.
Le gouvernement interdira aux municipalités d’enfouir les matières organiques d’ici 2020. Québec retient deux technologies dans son programme de traitement des matières, soit la biométhanisation ou le compostage.