Prélude à une symbiose agroalimentaire mieux alimentée au Kamouraska

Photo : Courtoisie.

Si quelques entreprises du domaine agroalimentaire ont déjà intégré le processus d’économie circulaire dans leur quotidien, il reste encore du travail à faire selon la coordonnatrice de la symbiose industrielle au Kamouraska Emilie Dupont.

Une activité tenue récemment à la microbrasserie Tête d’Allumette visait justement à accélérer le processus. Baptisée la « symbiose agroalimentaire », l’activité était l’initiative de Co-éco, entreprise offrant un service-conseil en développement durable, et de la SADC du Kamouraska, instigatrice de la symbiose industrielle dans la région. Une trentaine de personnes provenant de tous les horizons ont pris part à la discussion, dont l’objectif était de trouver des débouchés pour les déchets organiques dans un principe d’économie circulaire (NDLR : le déchet d’un devient la ressource de l’autre), mais également de regarder comment réduire à la source. L’idée de maximiser l’utilisation du bac brun est également ressortie.

« Il y a déjà des choses qui se font sur le territoire autour des matières organiques, mais encore trop peu. Il y a un potentiel pour les valoriser davantage », estime Emilie Dupont.

Néanmoins, elle cite quelques exemples inspirants comme les rebuts de bières de Tête d’Allumette qui sert à alimenter du bœuf d’élevage, ou même Moisson Kamouraska qui a développé des partenariats avec des épiciers et des producteurs maraîchers pour revaloriser leurs invendus ou leurs légumes « moches. » « Il y aussi les étudiants de l’ITA qui ont remis les restants de fruits non cueillis du verger patrimonial de Sainte-Anne-de-la-Pocatière à Moisson Kamouraska », poursuit-elle.

Au terme de cette soirée, Emilie Dupont mentionne que la réflexion semble bien enclenchée chez les participants. Déjà, des possibilités de nouveaux maillages entre les différentes entreprises présentes seraient ressorties pour alimenter l’économie circulaire kamouraskoise. « Il y aura un suivi auprès des participants et une suite à l’activité », conclut la coordonnatrice de la symbiose industrielle.