Premier roman : Katheryne Roy crée un univers fantastique

Katheryne Roy — c’est son nom de plume — a habité à Saint-Onésime et La Pocatière jusqu’à son départ pour l’université. Elle vient de publier son premier roman : Le Berceau de la Sève aux éditions La plume d’or.

Katheryne Roy travaille dans le domaine de l’édition scolaire. C’est pour faire la distinction entre ce travail et celui d’écrivaine qu’elle a choisi d’adopter un nom de plume. Donc, pas de panique si vous croyez avoir connu la femme de la photo sous un autre nom, vous ne faites pas erreur.

Katheryne a fait ses études primaires à Saint-Onésime, ses études secondaires à l’école polyvalente La Pocatière et ses études collégiales en Arts et Lettres à La Pocatière également. Ses parents y habitent toujours.

Au Cégep

Déjà lectrice boulimique, Katheryne raconte que c’est lors de ses études au Cégep de La Pocatière, dans les cours de Pierre Lévesque, qu’elle a développé le goût de la création littéraire. Puis il y a eu les études universitaires, à Montréal, la famille et le travail qui ont occupé l’espace.

« Je me trouvais trop jeune pour écrire, je n’avais pas assez de vécu pour raconter des histoires », dit-elle. Le rêve a pris forme quand elle a eu son 2e enfant. Le bébé dormait beaucoup et pour occuper ses moments volés, elle a commencé à écrire. Comme elle n’avait pas suffisamment de temps à consacrer à la recherche nécessaire à l’écriture d’un roman policier ou historique, Katheryne se lance dans le genre fantastique qui lui laisse toute la liberté voulue pour créer un monde imaginaire.

Amour, politique et fantastique

Katheryne connaissait le point de départ et le point d’arrivée de son histoire. Le chemin pour s’y rendre restait à bâtir. Au fil des semaines, elle a imaginé un univers avec ses propres règles, mais dans lequel les gens peuvent se reconnaître; où l’amour est la trame centrale de l’intrigue. Son monde se dessine sur fond de politique, de réflexions sur la famille et sur l’ouverture aux changements. Croyant d’abord s’adresser à un lectorat féminin, Mme Roy se rend compte que l’intrigue plaît tout autant aux hommes. Et surtout, qu’elle plaît même aux lecteurs qui ne sont pas de prime abord des amateurs de fantastique.

L’intrigue en quelques lignes : après un cataclysme, l’humanité s’est rebâtie et a créé un nouvel équilibre. Sauvés par la forêt protectrice, qui deviendra le Berceau, les survivants ont constitué une société autour d’un arbre qui procure une sève aux vertus particulières. Pas surprenant que celui-ci devienne à l’origine de conflits entre les habitants de la forêt et ceux des peuples du dehors. Vima saura-t-elle sauver son peuple?