Une première auberge de jeunesse sur la Côte-du-Sud

Une première auberge de jeunesse verra le jour sur le territoire de la Côte-du-Sud. L’instigatrice du projet, Mme Marie-Pier Patoine, ouvrira l’établissement à Saint-Jean-Port-Joli le 1er juin prochain.

Voyageuse dans l’âme et utilisatrice régulière de ce type d’hébergement touristique, ce n’est qu’à sa retraite que Marie-Pier Patoine prévoyait ouvrir une auberge de jeunesse. Son arrivée à Saint-Jean-Port-Joli, il y a un an, est venue devancer son projet de plusieurs années. « Selon mes informations, il s’agira de la première auberge de jeunesse depuis 40 ans sur le territoire de la Côte-du-Sud », a-t-elle déclaré.

Inspirée par l’eau et les berges du Saint-Laurent, Marie-Pier Patoine a décidé d’appeler son établissement Aubergélit. « Il y a seulement 65 auberges de jeunesse au Québec. Si les gens connaissent ça, c’est parce qu’ils ont surtout séjourné dans ce type d’établissement ailleurs dans le monde », d’expliquer Marie-Pier.

« Ça sera cool, propre et convivial. Tout le monde va pouvoir s’y retrouver. » – Marie-Pier Patoine

Souvent porteuses d’un préjugé défavorable, les auberges de jeunesse sont pourtant des endroits propres, agréables et abordables, selon Marie-Pier. D’ailleurs, c’est ce qu’elle désire mettre de l’avant dans son établissement pour ainsi contribuer à changer les mentalités. « Ça sera cool, propre et convivial. Tout le monde va pouvoir s’y retrouver », d’indiquer la propriétaire. L’établissement doit compter 31 oreillers, soit deux dortoirs de huit lits et cinq autres chambres privées pouvant accueillir de deux à cinq personnes.

Campagne de sociofinancement

Située à proximité du Parc des Trois-Bérets à Saint-Jean-Port-Joli, Aubergélit doit ouvrir le 1er juin prochain. D’ici là, quelques rénovations doivent être effectuées à l’intérieur du bâtiment. Comme il manque un certain montant d’argent pour compléter son projet, Marie-Pier Patoine a décidé de lancer une campagne de sociofinancement sur la plateforme Ulule. L’objectif est de 7000 $.

Grâce à l’aide des propriétaires de la microbrasserie Ras L’Bock qui ont diffusé sa campagne sur les médias sociaux, Marie-Pier a été en mesure d’amasser 10 % de son objectif en 24 h. « L’argent doit permettre d’acheter des bases de lit et de payer une partie des rénovations », concluait-elle.