Jeannine Ouellet, originaire de Saint-André-de-Kamouraska, est la première femme en Amérique à recevoir la plus haute distinction établie par l’Académie internationale de généalogie.
Il s’agit du couronnement de sa vie de généalogiste et historienne. La dame, qui a entre autres été sur la Société d’histoire et de généalogie de Rivière-du-Loup, sur la Fédération Histoire Québec et de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie, partage cet honneur avec près de 100 hommes et à peine 10 femmes d’autres pays à travers le monde.
«En 1996, j’ai mérité le titre de maître généalogiste agréée, au niveau national. Nous sommes une quinzaine au Québec. Le titre d’académicienne internationale de généalogie se situe au niveau mondial, nul titre ne le surpasse pour le moment. C’est un honneur incommensurable», indique Jeannine Ouellet. Une dizaine de femmes ont atteint ce sommet. Elle est la première en Amérique à obtenir cette distinction; les autres: deux Françaises, une Espagnole, deux Russes, une Hongroise, une Roumaine, une Italienne, une Ukrainienne, une Saint-Martinoise.
Outre les années d’expérience à titre d’administratrice, elle a rédigé de nombreux articles dans diverses revues, publié une dizaine d’ouvrages portant sur l’histoire et/ou la généalogie et prononcé des conférences au Canada, en France, en Écosse et aux États-Unis.
Sans qu’elle ne lui en adresse la demande, un confrère généalogiste l’a informée qu’il souhaitait présenter sa candidature, ce qu’il fit.
Elle est passionnée depuis qu’elle est fillette. Elle est née et a grandi dans la maison de ses grands-parents sise sur un lopin de terre appartenant à ses ancêtres Ouellet depuis 1752. «J’avais une dizaine d’années lorsque j’ai commencé à noter les dates de naissance, mariage et décès de ma parenté. Une tante demeurant dans la vallée de la Matapédia visitait sa mère (ma grand-mère) tous les automnes. Lors de l’une de ses visites, elle annonce à ma grand-mère que sa fille Pauline s’est mariée au cours de l’été, ce fut le premier événement que j’ai inscrit dans un petit cahier», se souvient Jeannine Ouellet.