Des préoccupations en lien avec l’augmentation du nombre de demandes d’aide médicales à mourir

Une centaine de personnes ont assisté à une rencontre lundi dernier menée par Mgr Bertrand Blanchet au sujet de l’aide médicale à mourir, qui est en hausse dans la région. Certains se seraient dit préoccupés par cette augmentation et le risque de la banaliser. Une préoccupation partagée par Mgr Pierre Goudreault, le nouvel évêque du diocèse Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Mgr Goudreault penche plus du côté de l’aide médicale pour la vie, mais prône l’écoute, le respect et la compréhension des gens qui demande l’aide médicale à mourir. Il lui est même arrivé d’accompagner des gens en fin de vie qui en avait fait la demande. On lui a aussi déjà demandé son avis lorsqu’une personne en fin de vie s’est retrouvée devant ce dilemme. Il n’avait alors pas imposé son avis, mais avait donné un éclairage.

« C’est important d’écouter les motifs et les besoins. Des fois, il peut oui y avoir la souffrance, mais des fois il peut y avoir des peurs ou la motivation de se dire “je ne veux pas être un poids pour ma famille”. Il y a d’autres options qui permettent de se libérer de certaines peurs, de voir aussi qu’on peut être bien entourés. C’est important de ne pas banaliser l’aide médicale à mourir en disant : “ben voilà le chemin normal” », a dit Mgr Goudreault.

Lors d’une rencontre tenue lundi, il a remarqué qu’il s’agissait d’un sujet délicat pour la centaine de personnes présentes. Elles se sont montrées préoccupées par la hausse des demandes.

« Ce n’est pas tout tranché dans le cœur des personnes. Les gens se posent des questions et respectent les décisions des autres. Ils sont préoccupés par la suite des événements, est-ce que ça va aller en augmentant? Est-ce que ça va être au détriment de valoriser les soins palliatifs?», a ajouté l’évêque.