Il reste encore quelques ficelles à attacher, mais tout porte à croire que le presbytère de Sainte-Denis-De-La Bouteillerie sera converti en gîte. L’objectif serait même d’ouvrir l’été prochain.
Ce projet est porté par la Corporation pour le maintien de biens historiques de Saint-Denis, fondée en réaction à la vente possible du presbytère par la Fabrique de Saint-Denis, il y a trois ans. « On trouvait impensable qu’une maison patrimoniale comme celle-là, située entre la Maison Chapais et l’église, puisse se retrouver entre les mains d’un privé. On a créé une Corporation et une offre d’achat a été déposée. La vente devrait se concrétiser sous peu », d’expliquer Jean Desjardins, président de la Corporation.
« On pense qu’il y a un gros manque d’hébergement à l’heure actuelle au Kamouraska. Seulement à Saint-Denis, outre des chalets en location, il n’y a pas d’hébergement disponible, ne serait-ce que pour une nuit. » – Jean Desjardins
Entre temps, un plan d’affaires a été réalisé par un consultant embauché par la Corporation afin d’évaluer la faisabilité d’un gîte de six chambres à l’intérieur du presbytère. « On pense qu’il y a un gros manque d’hébergement à l’heure actuelle au Kamouraska. Seulement à Saint-Denis, outre des chalets en location, il n’y a pas d’hébergement disponible, ne serait-ce que pour une nuit. Durant le Symposium, il y a sûrement quelques artistes qui aimeraient être hébergés à Saint-Denis, à deux pas de leur Salle d’exposition », d’ajouter Jean Desjardins.
Outre le service d’hébergement, un café serait aménagé afin de créer un lieu de rencontre et de socialisation pour les gens de Saint-Denis. D’autres pièces pourraient aussi être transformées et mises en location pour la tenue de réunions. « Tout ne serait pas réalisé instantanément, car au départ on commencerait par une ouverture saisonnière. Tout dépendant l’achalandage et la réponse des gens, notre désir serait d’ouvrir à l’année », de résumer le président.
Financement attendu
Le projet étant évalué autour de 150 000 $, Jean Desjardins mentionnait que la Corporation était dans l’attente d’un financement en provenance de l’ATR du Bas-Saint-Laurent. « Si nous n’avons pas ce financement, on ouvrirait de façon plus modeste pour commencer. Si l’ATR nous appuie, on ouvrirait aussi avec le café. On devrait avoir des nouvelles d’ici avril », confiait-il.
Dans le meilleur des scénarios, la Corporation aimerait ouvrir le gîte au courant de l’été 2019.