Vous n’aurez pas à prendre votre mal en patience cette année. L’été 2018 ne se laissera pas désirer. Toutefois, ses dernières semaines risquent d’être plus automnales que par les années précédentes.
Voilà le résumé des prévisions saisonnières fournies par André Monette, météorologue chez MétéoMédia. Autrement dit, l’été 2018 s’annonce classique.
Les températures seront dans les normales saisonnières, autour de 23 °C le jour et 12° la nuit pour les mois de juin, juillet et août. En terme de précipitations, celles-ci devraient aussi être dans les normales saisonnières, soit près de 280 mm pour les trois mois. « Pour la région de Kamouraska-L’Islet, c’est un peu plus que l’an dernier, mais il faut se rappeler que l’été 2017 avait été anormalement sec par chez vous », de préciser André Monette.
Automne précoce?
Outre les deux premières semaines de juin, où les températures s’annoncent plus fraîches, MétéoMédia prévoit les belles chaleurs de la mi-juin à la mi-août. Par la suite, les températures s’annoncent beaucoup plus fraîches. « Pour les vacances, il faudra vraiment vraiment privilégier le début et le milieu de l’été si on veut s’assurer d’avoir de la chaleur », ajoutait-il.
« Pour les vacances, il faudra vraiment vraiment privilégier le début et le milieu de l’été si on veut s’assurer d’avoir de la chaleur. » – André Monette
À plus long terme, André Monette mentionne même que septembre sera beaucoup plus automnal que ce à quoi on a été habitué ces dernières années.
Mai sec
Plusieurs l’auront remarqué, mais le mois de mai a été particulièrement beau cette année dans Kamouraska-L’Islet. En fait, mai 2018 se distinguerait dans notre région par son déficit en terme de précipitations. « Vous n’avez connu que huit jours avec de la pluie. La quantité normale de précipitations, en mai, est généralement de 85 mm pour Kamouraska et L’Islet. Vous avez reçu environ 36 mm d’eau, soit environ 50 mm de moins que la normale », mentionnait-il.
Côté mercure, les journées ont été légèrement plus chaudes et les nuits un peu plus fraîches, de telle sorte qu’au final, les températures se situent dans les normales saisonnières. André Monette ajoutait que toute la région entre Québec et le Bas-Saint-Laurent a été la plus touchée dans la province par cette « sécheresse de mai. »