Un printemps plus hâtif que l’an dernier s’amène sur la région

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui pestent contre l’hiver. Il vous suffit de prendre votre mal en patience pour encore quelques jours et le printemps devrait finir par faire son apparition quelque part, autour du 15 mars.

Selon Bertin Ossonon, météorologue chez MétéoMédia, les plus pessimistes qui semblent croire qu’un enfer blanc continuera de sévir sur Kamouraska-L’Islet jusqu’à la deuxième moitié d’avril, comme l’an dernier, semblent être dans l’erreur. Dès la mi-mars, un changement de régime s’annonce côté mercure. « Les températures seront plus saisonnières ou au-dessus des normales », de mentionner le météorologue. D’ici là, les températures demeureront sous les valeurs de saison, ajoutait-il.

« Les températures seront plus saisonnières ou au-dessus des normales. » – Bertin Ossonon

En avril et en mai, le météorologue prévoit des variations. « Il y aura du temps plus frais, suivi de temps plus doux. C’est ça le printemps, une saison de transition qui n’est pas constante », rappelle-t-il.

Précipitations

Tempête des corneilles, des sucres, des poteaux, de la Saint-Patrick ou de Pâques, rien ne laisse présager qu’elles s’enchaîneront toutes, telle une loi printanière non écrite. En fait, les signaux indiquant que de grosses tempêtes sont en gestation seraient plutôt au neutre. « Dans les zones côtières de l’Est, c’est possible qu’il y ait certaines tempêtes qui pourraient déborder sur vos secteurs et laisser quelques centimètres, mais dans l’ensemble, les précipitations devraient être dans les normales saisonnières », d’indiquer Bertin Ossonon.

Qui va s’en plaindre? Sûrement pas ceux qui ont le sentiment d’hiberner depuis novembre dernier. Dans le cas, des motoneigistes et des skieurs, les données météorologiques montrent qu’ils ont été amplement rassasiés cet hiver avec 280 cm de neige tombés depuis novembre dans la région. La normale se situe généralement autour de 250 cm. « En général, le Québec reçoit par hiver entre sept et neuf bordées. Cette année, on en a reçu plus de 20 », de préciser Bertin Ossonon.

Outre le moral de certains qui s’en trouve durement affecté, toute cette neige reçue pourrait malheureusement occasionner des inondations par endroits si la douceur venait à s’installer trop rapidement ce printemps.

Autrement, une chose est sûre, l’été succédera au printemps, d’assurer le météorologue. Selon lui, la chaleur s’installerait même jusqu’en Gaspésie. « Mais rassurez-vous, ça sera plus supportable que l’an dernier, avec une fréquence plus importante des orages », concluait-il.