Prix de l’essence : Pas d’aide différente pour les régions « ressources »

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Le cabinet du ministre des Finances a répondu à la sortie des élus du Bas-Saint-Laurent qui demandaient une aide aux résidents des régions dites « ressources » dont le Bas-Saint-Laurent fait partie.

Les élus demandaient qu’on rétablisse une forme de crédit d’impôt pour soutenir les régions ressources, affirmant que les citoyens et entreprises qui habitent le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec n’étaient pas à armes égales avec le reste du Québec.

On indiquait que les régions ressources occupent 80 % du territoire, avec seulement 6,7 % de la population du Québec. Le revenu disponible moyen des Bas-Laurentiens se chiffre à 32 130 $, soit 2 300 $ de moins que la moyenne québécoise. « Ce n’est pas vrai qu’on part tous égaux pour affronter la hausse des prix du transport », avait indiqué Andrew Turcotte, préfet de La Matanie et également membre de la Table des élus. Le transport en commun est rarement une option également.

Questionné à ce sujet, on a indiqué au bureau du ministre des Finances que « la hausse du coût de la vie affecte tous les Québécois, ce qui inclut ceux qui habitent en région », écrit Fanny Beaudry-Campeau, directrice des communications au ministre des Finances.

Après avoir fait la nomenclature des aides aux Québécois prévues lors de la dernière mise à jour économique, celle-ci ajoute : « Nous continuons de regarder l’évolution de l’inflation de près, incluant la hausse des prix de l’essence. S’il faut donner une aide additionnelle aux Québécois, nous le ferons. Nous analysons présentement si cela est nécessaire. D’ailleurs, le premier ministre a fait un engagement la fin de semaine dernière de continuer à aider les Québécois à faire face à l’augmentation du coût de la vie. Nous allons continuer d’être là pour les familles québécoises, surtout en région, afin de faire face à l’augmentation du coût de la vie », a-t-elle conclu, sans répondre à la demande des élus bas-laurentiens.