Le projet de gym d’escalade Le Cabouroc, qui doit voir le jour dans l’église de Saint-Germain, est plus que jamais en voie de se concrétiser grâce à une aide financière de 361 301,34 $ octroyée par le gouvernement du Québec.
Administrateur et responsable des communications au sein de Parvis Saint-Germain, OSBL derrière le projet Le Cabouroc, Philippe Bonneau a qualifié cette annonce de très bonne nouvelle pour la région. « Tout le monde s’en réjouit. Je n’ai jamais vu une publication qui a suscité autant de réactions sur notre page Facebook. »
Cette aide financière annoncée la semaine dernière par le député de Côte-du-Sud, M. Norbert Morin, représente environ la moitié de l’évaluation financière totale du projet. Parvis Saint-Germain compte compléter le montage financier avec une campagne de financement qui sera lancée cet automne. Philippe Bonneau ajoute que des entrepreneurs de la région seraient déjà prêts à faire des dons en argent, en temps ou en matériel en lien avec le projet.
« Tout le monde s’en réjouit. Je n’ai jamais vu une publication qui a suscité autant de réactions sur notre page Facebook. » – Philippe Bonneau
Coworking et salle communautaire
En ce qui concerne le bureau de coworking et la salle communautaire qui viennent compléter le projet de reconversion de l’église que souhaite réaliser Parvis Saint-Germain, ces espaces ne pourront pas bénéficier de l’aide financière octroyée puisque la somme provient d’un programme gouvernemental consacré exclusivement aux installations sportives et récréatives. Toutefois, selon Philippe Bonneau, les coûts liés à la réalisation de ces deux projets seraient beaucoup moins élevés. Le conseil d’administration espérerait donc défrayer la facture de l’aménagement à partir des sommes qui seront amassées avec la campagne de financement.
Idéalement, Le Cabouroc pourrait voir le jour l’été prochain. Philippe Bonneau estime que c’est un échéancier réaliste, mais qu’un plan de match doit être mieux défini prochainement par le conseil d’administration. « Avant d’en arriver là, il faut qu’on soit propriétaire de l’église pour être en mesure de réaliser les travaux nécessaires. C’est le prochain point sur lequel on doit plancher », concluait-il.