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Raynald Légaré présente Calepin intime

Raynald Légaré en compagnie de sa muse de longue date, Pauline Côté (à droite) et d’Éliane Vincent, qui a réalisé la maquette de Calepin intime. Photo : Courtoisie

L’artiste bien connu de Mont-Carmel, Raynald Légaré, s’est fait plaisir une fois de plus avec en publiant Calepin intime, un recueil d’œuvres spontanées réalisées au pastel à l’huile, avec quelques touches d’autres médiums.

Le livre est, à l’image de son créateur, d’une originalité rafraîchissante. Ses deux couvertures sont identiques, et les pages ne sont pas numérotées, de sorte qu’il peut se lire dans tous les sens, dans le désordre ou pas, au rythme du lecteur. D’ailleurs, il n’y a rien à lire. Aucun texte, si ce n’est une préface signée Éliane Vincent, qui a aussi réalisé la maquette de l’ouvrage, et un court texte de présentation par M. Légaré. Ensuite, l’observateur est laissé entre les mains de l’art, des images et des émotions.

« L’art a besoin de liberté pour s’exprimer, il est juste que cette liberté s’étende jusqu’à la personne qui le regarde ! », dit Raynald Légaré avec humour. Cette liberté, il l’a d’ailleurs toujours revendiquée pour lui-même, alternant entre de multiples formes d’art, du dessin à la photographie, en passant par la peinture, la sculpture, la poésie le collage, l’art public… tout lui est inspiration. L’artiste poète décrit ainsi celle qui a mené à Calepin intime : « C’est comme écrire en couleur, au rythme du pouls de l’instant. Le pastel à l’huile glisse allègrement sur le papier texturé, au gré des envies… »

L’œuvre est un assemblage de dessins réalisés sur un papier épais et texturé qui capte les traits de pastel et les rend vibrants d’énergie. Le rendu sur papier satiné, dans la version imprimée, a été travaillé soigneusement pour conserver cette énergie. Le lecteur peut ainsi capter l’intention de l’artiste, presque comme s’il possédait l’original.

Une quarantaine de copies de Calepin intime ont été imprimées. L’artiste a l’intention d’en offrir à ses amis, mais, dit-il, « il en restera bien quelques-uns pour ceux qui auront envie de l’acheter ».

On peut communiquer avec M. Légaré au legareraynald@gmail.com.