Rentrée COVID-19 : Soulagement et encore quelques questionnements pour les enseignants

Natacha Blanchet.

La représentante des enseignants du Centre de service scolaire de la région estime que le plan concernant la santé et sécurité des élèves et enseignants pour la rentrée a le mérite d’être clair, mais au niveau de l’enseignement, des points restent encore à préciser.

Les enseignants accueillent avec soulagement la décision de ne pas prévoir de « bulles » de six jeunes dans les classes, contrairement à ce qui avait été évoqué au début de l’été.

Dans ce premier scénario, une classe, par exemple de 24 jeunes, aurait été composée de quatre groupes de six jeunes. Il n’y aurait alors pas de distanciation entre eux. Finalement, la « bulle » en question concerne plutôt la classe au complet.

« Six élèves ensemble, toute une année, des fois tu les mets en équipe de deux et ça se chicane et il faut que tu les sépares. C’est quelque chose qui était plus complexe, au niveau de la vie de classe », résumait Natacha Blanchet, présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage.

Le masque sera obligatoire pour les élèves de 5e année et plus, ce qui représente une bonne nouvelle pour les professeurs.

« C’est en cohérence avec ce qu’on a appris à vivre cet été. Ceux de 12 ans et moins n’étaient pas obligés, mais j’en ai vu des petits avec des masques, car les parents le mettent. Ça va simplifier les déplacements dans les corridors », a commenté Mme Blanchet.

Maintenant que le plan concernant la santé et la sécurité est bien établi, il faut jaser d’éducation et d’élèves à risque, estime Mme Blanchet.

« Au niveau de l’éducation et des enfants vulnérables, les élèves à risque de décrochage… c’est fragile. On n’a rien eu à ce niveau dans ce plan-là. Cela aussi c’est urgent », a-t-elle ajouté.

En secondaire 4 et 5, les élèves iront à l’école en alternance, donc des journées à recevoir les apprentissages des professeurs et d’autres à faire des travaux à la maison. Les enfants à risque pourront recevoir l’enseignement à distance, fort probablement de la part d’enseignants eux-mêmes à risque.