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Des répliques du panneau de la rue de la Branlette à vendre

Les gens intrigués par la légendaire rue de la Branlette de Saint-Jean-Port-Joli pourront acheter une réplique du panneau et les profits iront aux événements culturels de la ville et à la Fondation de la maladie de Parkinson.

C’est M. Roger Chamard, un producteur de saules de Saint-Jean-Port-Joli, qui a eu l’idée et en a parlé aux propriétaires de la microbrasserie Ras L’Bock. « C’est assez rare comme nom de rue, je n’en connais pas d’autres », a dit M. Chamard en riant.

Il a fait fabriquer 500 répliques en plastique, que les gens peuvent acheter… en guise de souvenir, au coût de 15 $. Elles sont en vente à la microbrasserie. « On trouvait ça bien drôle et que c’était une bonne idée », a dit, en riant, Alexandre Caron, de la microbrasserie. Il n’exclut pas qu’un jour une bière porte ce nom.

Cette rue est située non loin de la pharmacie. Il s’agit d’un cul-de-sac où se trouvent des maisons résidentielles. M. Lauréat St-Pierre y habite depuis 50 ans et est habitué de voir plusieurs personnes s’arrêter prendre des photos, en été comme en hiver. Le panneau s’est fait voler au moins quatre fois dans les dernières années jusqu’à ce que la ville solidifie le tout il y a trois ans.

Selon la commission de toponymie du Québec, le nom rue de la Branlette suscite encore de nombreuses interrogations au sujet de son origine et de sa signification. Louis-Alexandre Bélisle définit le mot branlette comme une habitude de branler la tête. La tradition orale propose deux hypothèses pour expliquer cette désignation. La première veut que la mauvaise qualité de la voie de communication fasse en sorte que les voyageurs étaient secoués et ceux-ci disaient qu’ils avaient la  » branlette « . La deuxième se rapporte à un mendiant qui vivait le long de cette route. Comme son nom de famille était difficile à prononcer, il fut surnommé  » La Branlette « . Ce personnage demeuré anonyme a vécu à la fin du XIXe siècle.