1. La famille Dumais-Dubé réunie
Après avoir dû s’adapter à quatre résidences pour personnes âgées différentes, dont une à plus de 50 km de chez elle, une jeune kamouraskoise atteinte de la maladie du Huntington a finalement déménagé dans la même résidence que son père, atteint de la même maladie, à Saint-Pascal. La mère de Stéphanie Dubé, Diane, avait dénoncé au journal la situation difficile qu’elle vivait au cours de la dernière année. Son conjoint Jean-François habitait une résidence de Saint-Pascal, pendant que Stéphanie enchaînait les déménagements et avait abouti à Rivière-du-Loup. Diane Dumais avait dû mal à la visiter aussi souvent que possible et Stéphanie se sentait déracinée de son milieu. Peu de temps après la publication d’un article sur le sujet, Mme Dumais a appris que Stéphanie pourrait venir habiter la même résidence que son père. On nous expliquait alors que c’était en raison des coupes budgétaires. En effet, la résidence « À la Petite Villa » avait une entente de cinq places en Unité temporaire de réadaptation fonctionnelle avec le système public, entente qui se terminait à la fin du mois d’avril, ce qui rendait disponible une place pour Stéphanie au privé. Depuis qu’elle habite avec son père, Stéphanie se dit très heureuse.
2. Cri du cœur pour un minimum de contenu canadien
Les entreprises manufacturières en transport de matériel roulant et élus de la région se sont mobilisés l’été dernier pour sonner l’alarme. Sans des exigences minimales de contenu canadien pour le prochain Réseau électrique métropolitain (REM) et si l’on ne maintient pas ce type d’exigence au Québec, des centaines d’emplois sont menacés dans la région. Les entreprises Ampères Proto, Chabot Carrosserie, Graphie 222, LG Cloutier, Technologie Lanka et Usimet, situées entre La Pocatière et Montmagny, ont uni leurs voix quand elles ont su que la Caisse de dépôt et placement du Québec prévoyait un contenu local exigé de 0 % pour le REM. Cette décision fait suite à celle de l’Agence métropolitaine de transport d’abaisser son contenu local de 25 % à 15 % dans un récent contrat de voitures de trains de banlieue. L’industrie du matériel roulant représente environ 1000 emplois dans la région. Plusieurs emplois sont menacés. Le préfet de la MRC de Kamouraska, Yvon Soucy, a souligné qu’il fallait envoyer un message clair, car la situation est grave. « C’est important de mettre de la pression. » Le député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup Bernard Généreux estime que le Québec et le Canada doivent se donner des marges minimales de contenu canadien. « C’est un moment presque historique d’avoir réuni tous ces gens ici. Le message doit être retenu. »
3. Le labyrinthe attire les foules
Le Grand Labyrinthe de La Pocatière a attiré les foules au cours de l’été et de l’automne. Quatre fois plus gros que l’an dernier et déménagé dans un nouveau champ de maïs du chemin des Sables, le labyrinthe comptait huit kilomètres de chemins et était gros comme 72 patinoires. Des milliers de gens de partout en province et même plus l’ont défié. Il sera de retour l’an prochain.
4. Plus de 100 000 $ pour la prochaine entreprise qui s’installera dans la zone industrielle de Saint-Pamphile
Grâce à des décisions de visionnaires prises dans les années 90 et une implication constante des gens d’affaires depuis, Saint-Pamphile peut se permettre d’offrir des taux avantageux, des subventions et même des bourses de plusieurs dizaines de milliers de dollars aux entreprises industrielles qui veulent s’y installer. La petite municipalité d’environ 2500 habitants a pris son avenir en main dans les années 90. À l’époque, dans une campagne de financement populaire et auprès des entreprises, 250 000 $ ont été amassés et placés en fiducie. Le montant a rapporté des intérêts importants. Ceci a mené à la création de la SODISPA (Société de développement industriel de Saint-Pamphile). Plusieurs bons coups faits par le comité ont permis qu’aujourd’hui, la SODISPA dispose d’un montant très confortable qui lui permet de dérouler le tapis rouge aux entreprises. Grâce à ce « success story », la nouvelle zone industrielle de Saint-Pamphile, La Relève, propose des terrains à trois sous du pied carré. La première entreprise qui s’y installera, si elle répond aux critères (créer de l’emploi et répondre aux normes environnementales, entre autres), remportera une bourse de 50 000 $. À cela s’ajoute une subvention offerte à toutes les nouvelles industries : un montant équivalent à 10 % de l’évaluation municipale pendant cinq ans, pour un maximum de 50 000 $. Pendant 30 mois, aucune taxe municipale ne sera chargée également.
5. Une femme poignardée à La Pocatière
Une dame de 48 ans, Sophie Beaulieu, a été victime d’une agression à l’aide d’une arme blanche qui a causé sa mort, en mai, à La Pocatière. Lors de l’arrivée des policiers à un immeuble à logements de la rue du Carré Bon-Accueil, ils ont découvert une femme qui gisait inanimée. « Son décès a été constaté sur place », a dit Claude Doiron, relationniste à la Sûreté du Québec. Les enquêteurs du Service des crimes contre la personne ont procédé à l’arrestation d’un homme en lien avec ce meurtre. Le suspect, Éric Sweeney, un homme dans la quarantaine fait face à la justice. Selon la Sûreté du Québec, les deux personnes se connaissaient, mais ne formaient pas un couple et n’avaient pas de lien de parenté. Selon certaines sources, ils partageaient un lien de locataire et propriétaire.
6. Saint-Alexandre a sa nouvelle caserne après huit ans de travail
Ça aura pris huit ans, beaucoup d’espoir, de devoirs à refaire et un travail de longue haleine pour que Saint-Alexandre ait finalement sa nouvelle caserne de pompiers, au coût de 1,2 M$. Les pompiers avaient besoin de plus d’espace pour travailler et les camions entraient à peine dans l’ancienne caserne. « Ç’a pris huit ans et on avait hâte d’y arriver », a dit avec émotion la mairesse de Saint-Alexandre, Anita Ouellet Castonguay, qui décrit la nouvelle bâtisse comme son « bébé. » Lors d’un événement tenu en septembre, environ 200 personnes ont assisté à l’inauguration de la caserne et ont pu visiter les nouveaux locaux des pompiers et de la pompière. La nouvelle caserne est d’une superficie de 591 m2 au sol et compte quatre portes pour les services incendie. Elle comprend notamment deux bureaux avec une aire d’accueil, des salles multifonctionnelles annexées à une salle pour les mesures d’urgence, un vestiaire, des douches et une cuisinette. Cette caserne est le point central du Service de sécurité incendie KamEst, qui comprend aussi Saint-Joseph et Saint-André, pour 45 pompiers et sept camions. Sur les 1,2 M$ investis, le gouvernement du Québec a octroyé une subvention d’environ 800 000 $.
7. L’affaire de la Résidence de Sainte-Hélène
Coupable de voies de fait sur deux aînées atteintes d’Alzheimer, la préposée aux bénéficiaires de la Résidence Sainte-Hélène, Sylvie Dumais, a reçu une peine de 10 mois de prison dans la collectivité en septembre au Palais de justice de Rivière-du-Loup. La juge ne l’avait pas cru lors de son procès et avait retenu trois événements, dont un moment où Sylvie Dumais avait écrasé une dame sur sa chaise en lui serrant les avant-bras et un autre lorsqu’elle avait brassé la tête d’une dame qui somnolait. Aussi, la propriétaire de la Résidence Sainte-Hélène de Sainte-Hélène-de-Kamouraska, Ginette Landry, a plaidé coupable à un chef d’accusation de voies de fait contre une personne âgée de sa résidence. Elle a été condamnée à une absolution conditionnelle et à une probation d’un an et elle devra faire un don de 800 $ à un organisme du Kamouraska. Yves Tardif a aussi plaidé coupable dans cette affaire. Il a reconnu avoir donné un coup à la jambe d’une résidente et donné une « pichenotte » à la tête d’une autre. Le juge l’a condamné à une absolution conditionnelle et il devra suivre plusieurs conditions.
8. Nouvelle expertise en boissons fermentées à La Pocatière
Les gouvernements investissent 2,2 M$ (fédéral) et 1,8 M$ (provincial) dans un projet de 4,5 M$ au Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) à La Pocatière, qui permettra de mettre en place un espace dédié au transfert technologique pour les microbrasseries, cidreries et distilleries. La construction du nouveau bâtiment de 1100 m2, soit plus du tiers du bâtiment existant, débutera au printemps 2018 pour commencer les opérations, on l’espère, au début de 2019. « Il y a un essor du nombre d’entreprises dans ce secteur d’activités », constate Michel Garon, directeur du CBDQ. « Nous comptons devenir un chef de file dans le domaine ». La nouvelle expertise qui s’ajoute à La Pocatière est en effet unique au Québec. Les microbrasseurs, par exemple, viendront sur place pour développer une bière ou utiliseront des équipements spécialisés pour du contrôle de la qualité. Même chose pour un cidre ou un alcool. Sur l’investissement de 4,5 M$, 850 000 $ sont dédiés à l’acquisition d’équipements. La bâtisse sera installée à l’est de l’incubateur actuel. Les plans et devis ont cours présentement. En 20 ans, le CDBQ a investi 24 M$. Quatorze entreprises y sont hébergées ou utilisent les infrastructures de recherche sur une base régulière.
9. Fin du projet oléoduc Énergie-Est
Les opposants au projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada ont célébré en octobre dernier la décision de l’entreprise de mettre fin à son projet de pipeline. Pour le mouvement d’opposition, qui a entre autres pris naissance au Kamouraska et qui était aussi très fort dans L’Islet, il s’agit d’une excellente nouvelle. « C’est du soulagement et de la fierté. Du soulagement parce qu’on n’en voulait pas et de la fierté parce qu’en grande majorité, c’est grâce à la pression populaire que ça n’a pas fonctionné. Oui il y a le prix du baril, oui il y les normes de l’ONÉ (Office national de l’énergie), mais l’opposition y a été pour beaucoup », a dit Simon Côté, porte-parole de Stop Oléoduc Kamouraska et qui était au tout début du mouvement Coule pas chez nous. « Ce projet est tombé grâce à la mobilisation citoyenne et les groupes qui ont fini par obtenir que l’ONÉ prenne en considération l’analyse des GES. Sans cette pression civile, le gouvernement Trudeau aurait analysé ce projet avec l’ancien cadre de l’ONÉ », a dit Martin Poirier, de l’organisation Non à une marée noire dans le St-Laurent.
10. GOvember : un succès sur toute la ligne
Ce qui n’était au départ qu’une très bonne idée pour mobiliser les gens et amasser des sous pour la santé masculine s’est avéré être un des grands succès de l’année dans la région du Kamouraska. Lors du 5 à 7 de clôture du GOvember le 30 novembre dernier chez Mikes à La Pocatière, tous les acteurs du milieu n’en revenaient pas. Le succès a été grandiose, impressionnant et même d’une certaine façon, imprévisible. Grâce à l’implication de tout un chacun, à Saint-Pascal et La Pocatière, 18 000 $, rien de moins, ont été amassés. Les fonds seront remis à la Fondation André-Côté, Movember Canada et la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima. Dans ce dernier cas, un volet santé masculine sera dédié. Les organisateurs, qui ont travaillé très fort durant tout le mois de novembre, prennent maintenant une petite pause avant de revenir en force l’an prochain avec un événement encore plus présent dans le Kamouraska, mais aussi dans L’Islet.