Labo Solidago emportée par les flammes
Le bâtiment de l’entreprise Labo Solidago a été complètement ravagé par les flammes, en février à Sainte-Louise. En opération depuis 1989, l’entreprise est spécialisée dans le développement et la fabrication de produits de santé naturels pour animaux. Il était 13 h 15 lorsque les pompiers de Sainte-Louise ont reçu l’appel pour un incendie de bâtiment au 205, rang 4 Ouest. À leur arrivée, le feu s’était déjà propagé sur les deux étages et demi de la bâtisse, Heureusement, personne n’a été blessé, tout le monde étant déjà à l’extérieur du bâtiment à l’arrivée des pompiers. Par ailleurs, les pompiers ont décidé de mettre en place une collecte de fonds et d’objets pour venir en aide à la mère de famille et ses deux enfants de trois et neuf ans qui habitaient le logement complètement détruit par le feu. Labo Solidago a finalement déménagé ses locaux à Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
Agrandissement de 1,5 M$ au camping de Saint-Roch-des-Aulnaies
150 nouveaux sites de camping seront ajoutés en trois phases d’ici 2022 au Camping des Aulnaies à Saint-Roch-des-Aulnaies. À terme, le camping comptera plus de 500 sites. Le propriétaire du camping depuis 2005, Serge Bernard, a obtenu l’accord de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) pour développer son projet. Il avait acheté en 2015 une terre agricole parallèle au camping, à l’ouest. Les travaux, estimés à 1,5 M$, prévoient l’ajout de nouveaux terrains, mais aussi de voies de contournement pour les gros VR, qui ont sensiblement grossi depuis la création du camping il y a 50 ans. Le trafic sera ainsi diminué à l’intérieur du camping. Les 150 nouveaux sites seront ajoutés en trois phases, dont 75 voyageurs et 75 saisonniers, de 2020 à 2022, idéalement. Le camping compte une liste d’attente d’au moins 30 noms de gens qui souhaitent être campeurs saisonniers. Ces investissements s’ajoutent aux 800 000 $ investis dans le secteur de la piscine et des jeux d’eau, entre autres. Actuellement, le camping compte 400 sites et emploie 17 personnes en saison. L’achalandage est constant et même à la hausse, a pu constater le propriétaire.
Le Placoteux signe le graphisme du magazine Sentier Chasse-Pêche
L’hebdomadaire Le Placoteux a signé une entente majeure avec le magazine Sentier Chasse-Pêche dont il est désormais responsable de sa conception graphique. Cette entente a été rendue possible grâce au directeur général de l’hebdomadaire, Louis Turbide, également rédacteur en chef du magazine Sentier Chasse-Pêche, une des revues les plus populaires au Québec depuis 48 ans. Pour Le Placoteux, ce contrat annuel récurrent implique la réalisation de dix magazines et de deux éditions spéciales, dont une sur la chasse et l’autre sur la pêche. Au total, environ 1300 pages de graphisme par année sont maintenant réalisées dans les bureaux de l’hebdomdaire de Kamouraska-L’Islet à Saint-Pascal. Avec ce contrat, Le Placoteux est venu consolider l’emploi de deux graphistes à temps plein et a procédé à l’embauche de deux autres à temps partiel.
Une invention qui facilite le montage des métiers à tisser
Les tisserandes du Cercle de fermières de La Pocatière peuvent maintenant compter sur l’aide mécanique d’un moteur imaginé par Armand Pelletier de La Pocatière pour le montage de leur métier à tisser. Véritable révolution pour les tisserandes, cette invention leur permet de faire l’opération en solitaire. Ouvrier agricole qui a toujours fait un peu de mécanique pour lui-même ou dans ses temps libres, Armand Pelletier n’avait jamais inventé de machine du genre. Conjoint de Céline Pelletier, coresponsable de la salle de tissage du Cercle de fermières de La Pocatière avec Candide Beaulieu, il a développé ce moteur à leur demande, selon leurs exigences. Une fois que l’idée lui a été soumise, Armand Pelletier a fait ses devoirs en allant voir ce qui existait de similaire. Ainsi, son invention comprend un moteur et un réducteur relié à un contrôleur électronique qui permet d’en ajuster la vitesse. Le moteur est installé sur une base portative et ajustable qui servait autrefois d’appareil hospitalier. Une fois la bonne hauteur obtenue (NDLR : les métiers ne sont pas tous de la même hauteur), le moteur s’accroche au métier à tisser avec un système de douilles développées par Armand lui-même et interchangeables afin de s’adapter aux 11 métiers disponibles à la salle de tissage. Le tout est relié à une pédale sur laquelle la tisserande appuie pour démarrer le moteur, comme le ferait une couturière avec un moulin à coudre.
Bientôt une désignation officielle pour les paysages de Rivière-Ouelle
La Pointe-aux-Originaux et la Pointe-aux-Iroquois à Rivière-Ouelle sont en voie de devenir les premiers sites au Québec à recevoir la désignation de paysages culturels patrimoniaux. Cette démarche entamée en 2015 par Rivière-Ouelle fait suite au travail d’identification et d’appropriation des paysages du Kamouraska réalisé par Ruralys il y a quelques années. Suite à cet inventaire, Rivière-Ouelle avait choisi de poursuivre le travail de concert avec Ruralys pour obtenir une désignation de paysage culturel patrimonial pour la Pointe-aux-Orignaux (secteur près du quai) et la Pointe-aux-Iroquois (secteur chemin de la Cinquième Grève ouest). Rivière-Ouelle a déposé son plan de conservation au ministère de la Culture au courant de 2019. S’il est accepté, la Municipalité deviendrait la première au Québec à obtenir la désignation de paysage culturel patrimonial par décret gouvernemental.
Belle expérience pour Pier-Alexandre Hudon en Croatie
Aux championnats mondiaux de patinage artistique, Pier-Alexandre Hudon, originaire de Saint-Roch-des-Aulnaies, et sa partenaire Gabrielle Lévesque ont pris le 15erang au terme de leurs deux programmes. « On est un peu déçu, on n’a pas eu les performances qu’on voulait et on ne voulait pas terminer notre saison comme ça, mais on est motivés pour retourner au travail pour l’an prochain. Malgré tout, c’était une très belle expérience dont on se souviendra longtemps », a commenté le patineur.
Grave accident mortel à La Pocatière : Sébastien Miville arrêté et accusé
Sébastien Miville, 22 ans, de Saint-Pamphile, a été arrêté en mars, puis accusé relativement à la collision mortelle survenue en octobre 2018 à La Pocatière qui a causé la mort de Kelly Charest, 17 ans, de La Pocatière, et Alain Dion, 63 ans, de Matane. Le conducteur avait perdu la maîtrise de son véhicule sur l’autoroute 20 pour ensuite traverser le terre-plein central et entrer en collision avec un autre véhicule circulant dans les voies inverses de l’autoroute. Cet accident avait suscité une vague de sympathies pour les familles. Kelly Charest, qui était la copine de Sébastien Miville selon ses proches, revenait d’un souper chez sa mère à La Pocatière lorsque l’accident est survenu. Sa mère venait de lui offrir de la vaisselle pour son nouvel appartement, qu’elle occupait depuis peu avec son copain à Saint-Pamphile. C’est sur le chemin du retour que le drame est survenu. Sébastien Miville est accusé de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue ou la combinaison des deux ayant causé la mort ainsi que de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue ou la combinaison des deux ayant causé des lésions corporelles. Il a été remis en liberté durant les procédures judiciaires qui se poursuivent.
Un nouveau fonds pour les entreprises de L’Islet
La MRC de L’Islet dispose d’un tout récent fonds d’investissement pour soutenir les entreprises de son territoire. Appelé Fonds local de solidarité (FLS), il comprend une enveloppe de près de 1 M$ à offrir en prêts sans garantie aux entrepreneurs de L’Islet. En place dans plus de 80 MRC ou municipalités de la province, les FLS se multiplient à la vitesse de l’éclair au Québec. En 2018 seulement, dix nouveaux ont été créés, dont un dans la MRC de Kamouraska. L’Islet s’ajoute désormais à la liste. Alimenté majoritairement par la société en commandite Fonds locaux de solidarité FTQ à la hauteur de 750 000 $, le FLS de L’Islet bénéficie également d’une somme de 100 000 $ en provenance du gouvernement du Québec, mais redistribuée par la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et d’un 50 000 $ investi par la MRC pour une enveloppe totale de 900 000 $. Les entreprises qui veulent avoir recours au FLS doivent déposer directement leurs demandes auprès du Département de développement économique de la MRC de L’Islet. Un comité nommé par celui-ci se charge de faire l’étude des dossiers en fonction des priorités d’investissement qu’il s’est fixées. Il a également établi les modalités de remboursement. Chaque entreprise qui se qualifie au FLS peut recevoir au maximum un prêt sans garantie de 100 000 $.
Projet de garderie de soir et de nuit à Saint-Pamphile
Un « milieu éducatif à horaire atypique » verra le jour à Saint-Pamphile, dans le cadre d’un projet pilote novateur. En fait, il s’agit d’une garderie de soir et de nuit, en formule privé-public. Les demandes étaient fortes pour ce type de service à Saint-Pamphile, qui compte plusieurs usines avec des quarts de travail de soir et de nuit. Le manque de garderies de ce genre est parfois un frein au recrutement de personnel pour les entreprises. Le nouveau service, qui a obtenu l’aval ministériel, a été annoncé par le Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance. Il ne s’agit pas d’un CPE à proprement parler, mais tout de même avec les mêmes qualités qu’un CPE. Les entreprises seront appelées à participer financièrement au projet. Un grand défi sera aussi de trouver du personnel pour travailler au milieu éducatif qui s’adressera aux 0-5 ans et aux 6-12 ans. Il en coûtera un peu plus cher qu’un CPE ordinaire pour les parents, étant donné les heures de garde qui sont plus longues que le jour. Les portes seront ouvertes d’environ 15 h 30 à 9 h le lendemain matin. Ce nouveau service pourrait toucher une trentaine d’enfants.