Revue de l’année 2019, partie 6

500 personnes marchent pour le climat

La Pocatière a été le point de convergence d’environ 500 personnes provenant de tout Kamourask-L’Islet venues marcher pour le climat le 27 septembre dernier. Ailleurs dans le monde, des événements similaires organisés en parallèle ont rassemblé des millions de personnes, dont 500 000 à Montréal seulement, notamment grâce à la présence de la jeune militante suédoise Greta Thunberg. La planète n’avait pas les yeux tournés sur La Pocatière, contrairement à Montréal, mais Manuelle Mainguy avait tout de même le sentiment d’avoir contribué à une mobilisation planétaire sans précédent. La technicienne en biologie et agente en développement durable au Cégep de La Pocatière en était à la deuxième organisation d’une marche de ce type en moins d’un an. La précédente tenue en mars dernier avait attiré plus de 200 personnes.  La température aidant, mais également grâce à l’appui de différents ambassadeurs du milieu tels Arbre-Évolution, Terra Terre et Co-éco, la marche pour le climat a permis de ratisser beaucoup plus large en attirant pas moins de 500 personnes, autant des étudiants que des citoyens concernés par l’avenir de la planète.

Défi Everest à La Pocaitère : le plus populaire d’entre tous

À sa première édition, 530 personnes ont pris part au Défi Everest de La Pocatière, soit l’équivalent d’un Pocatois sur cinq. Il s’agit du meilleur taux de participation, au prorata de la population, dans toutes les villes où le Défi s’est déployé cette année selon les organisateurs. Répartis dans 34 équipes, ces 530 participants, soit un peu plus de 10 % de la population de La Pocatière, ne se sont pas laissés abattre par la pluie qui s’est invitée en deuxième portion du Défi. Tous ont réalisé en équipe les 225 montées équivalentes à l’atteinte du sommet de l’Everest, la plus haute montagne au monde. En moyenne, une dizaine de personnes composaient les équipes, mais certaines comptaient plus d’une vingtaine de participants.

La désuétude des installations dénoncées par les enseignants et les étudiants

Une amende de 10 000 $ donnée par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) à la Ferme-école Lapokita a mis le feu aux poudres à l’ITA, Campus de La Pocatière. Celle-ci a été à l’origine d’un mémoire pondu par l’Association générale des étudiants de l’ITA de La Pocatière (AGÉITAL) et appuyé par leurs enseignants sur la désuétude des installations de la Ferme-école qui a fait l’objet d’un envoi aux élus provinciaux, dont le premier ministre François Legault et le ministre de l’Agriculture André Lamontagne. Rendu public sur sa page Facebook, le mémoire déplorait notamment la désuétude croissante des bâtiments d’éducation de la Ferme-école Lapokita, les atteintes sévères au bien-être animal qui en découlaient, l’absence de réponse aux besoins pédagogiques causant des lacunes dans la formation et le lourd labyrinthe administratif existant avec l’ITA, le MAPAQ et la Société québécoise des infrastructures qui empêche le développement et la bonne gestion de la Ferme-école. Le directeur de l’ITA, Campus de La Pocatière Sylvain Gingras a reconnu que les installations de la Ferme-école Lapokita n’étaient pas parfaites. Par contre, il mentionnait que des investissements ont été faits ces dernières années pour mettre à niveau les installations et que d’autres suivront.

Double victoire pour Bernard Généreux

Le député fédéral sortant dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup Bernard Généreux a finalement été réélu au terme de l’élection générale fédérale du 21 octobre. Il s’agissait d’une double victoire pour le député conservateur qui a non seulement réussi à résister à la vague bloquiste, mais dont l’avance considérable sur son plus proche rival Louis Gagnon l’a placé à l’abri d’un éventuel recomptage judiciaire. Élu pour la première fois lors d’une élection partielle à l’automne 2009, Bernard Généreux a siégé, à l’époque, au sein du gouvernement minoritaire de Stephen Harper. Lors de la « vague orange » à l’élection générale de 2011, il a perdu son siège par neuf voix aux mains du néo-démocrate François Lapointe, à la suite d’un recomptage judiciaire. Quatre ans plus tard en pleine « trudeaumanie 2.0 », il était finalement nommé vainqueur par 272 voix face à la libérale Marie-Josée Normand, après un autre recomptage judiciaire.

Achalandage « monstre » sur la 4Avenue

Le porte-parole de la 14eédition de l’événement Halloween à La Pocatière n’en revenait toujours pas du nombre de personnes qui ont afflué sur la 4Avenue lors de l’événement phare de l’événement tenu à la fin octobre, la parade du samedi soir. Selon ce que le chef pompier a confié à Marto Napoli, il y aurait eu 10 000 personnes dans les rues, un record d’assistance pour l’événement. L’ambiance était festive et la météo favorable à l’événement. L’organisateur Louis Théberge flottait sur un nuage le lendemain matin, quelques heures après la grande soirée au centre-ville. Le succès de cette édition met la table pour le 15anniversaire.

Explosion des coûts pour le bac brun au Kamouraska

À partir du 1er janvier, les citoyens du Kamouraska apprenaient qu’ils paieront beaucoup plus cher pour disposer de leurs déchets de table à l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup… à moins de faire un effort et d’utiliser encore plus leurs bacs bruns.  L’organisme qui gère l’usine, la Sémer, annonçait aux maires des municipalités du Kamouraska qu’il chargerait désormais les coûts par habitant, plutôt que par tonnage de matière comme c’était le cas jusqu’à présent.  Pour « annuler » cette augmentation, ou à tout le moins la diminuer, il faudrait disposer de 438 tonnes de matières de plus. Actuellement, le Kamouraska en produit 642. En en produisant plus, les coûts pour les vidanges ordinaires, qui vont au site d’enfouissement de la Ville de Rivière-du-Loup, diminueraient suffisamment, car elles sont chargées selon un tarif à la tonne. L’usine en question atteint ses objectifs environnementaux, mais n’a pas réussi à produire de gaz naturel liquéfié pour faire de l’argent avec les déchets de table.  Récemment, la Sémer a annoncé vouloir faire du gaz comprimé, ce que l’industrie préfère désormais. Toutefois, il faut investir plus de 2 M$ supplémentaires.  La dette de l’usine, propriété à 40 % de la Ville de Rivière-du-Loup, 40 % de la MRC de Rivière-du-Loup et 20 % d’une entreprise privée, serait de quelques millions de $. Pour le moment, l’organisation n’a pas fourni ses récents états financiers.

Protégée, la gare de La Pocatière évite la fermeture

Forte d’une citation comme immeuble patrimonial, la gare de La Pocatière était déjà protégée d’une éventuelle destruction. En devenant propriété de la Municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, elle évitera également sa fermeture.  Déjà désignée gare ferroviaire patrimoniale par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada depuis 1995, la gare de La Pocatière, située sur le territoire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, devait également être citée immeuble patrimonial par la Municipalité afin de finaliser son acquisition prochaine auprès de VIA Rail Canada.  Construite en 1859 par la Compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada, la gare de La Pocatière est une des rares toujours opérationnelle entre Lévis et Rivière-du-Loup. Cette désignation concerne seulement la partie extérieure du bâtiment et non pas l’intérieur qui a subi des modifications avec le temps. Outre l’architecture patrimoniale du bâtiment que la Municipalité s’engage à protéger, l’acquisition prochaine de la gare de La Pocatière permet d’éviter sa fermeture.

Un contrat avec la LNH pour quatre entrepreneurs

Quatre entrepreneurs de la région, Jonathan Anctil, Étienne Bernier, Sylvain Gagnon et Dominic Lord, ont de quoi surfer sur un nuage. Basés à Québec et copropriétaires de l’entreprise Kreezee avec trois autres actionnaires, leur plateforme web sert désormais à divulguer les résultats de la NHL Youth Cup aux États-Unis, forme de compétition s’apparentant au Tournoi international de Hockey Pee-wee de Québec, mais rattachée à la Ligue nationale de hockey.

Le prix Philippe-Aubert-de-Gaspé à André-Carl Vachon

Le 14prix littéraire Philippe-Aubert-de-Gaspé a été décerné lors de la 28eédition du Salon du livre de la Côte-du-Sud à Saint-Jean-Port-Joli. Accompagné d’une bourse de 1500 $, le prix récompense annuellement un auteur de la Côte-du-Sud s’étant distingué sur la scène littéraire ou historique. Originaire de Saint-Fabien-de-Panet dans la MRC de Montmagny, André-Carl Vachon est enseignant au secondaire en histoire et éthique et culture religieuse. Ayant des racines familiales acadiennes, M. Vachon a publié pas moins de sept ouvrages retraçant l’histoire des Acadiens, dont le plus récent, Histoire de l’Acadie de la fondation aux déportations – tome 2. « C’est touchant d’être reconnu dans sa région natale. Se faire connaître et être publié, c’est déjà un gros défi en soi, et pas aussi simple que les gens pourraient le croire », explique-t-il. À sa première participation au Salon du livre de la Côte-du-Sud, André-Carl Vachon a profité de l’événement pour faire une présentation plus officielle de son dernier livre, paru en août dernier.