Revue de l’année 2019, partie 7

Un deuxième motel industriel à Saint-Pamphile

Saint-Pamphile a inauguré le second motel industriel construit par la Société de développement industriel de Saint-Pamphile (SODISPA) dans le nouveau parc industriel « La Relève », un bâtiment qui a coûté 1,2 M$. Concrètement, les installations de ce motel industriel permettront aux entreprises de bénéficier de locaux à des prix avantageux pour favoriser leur développement au cours de leurs premières années d’existence ou d’une période d’expansion importante. C’est l’entreprise Pamphi-Bois qui s’y est installée, quittant ainsi un espace au cœur du village.  Le nouveau bâtiment est situé au 1, rue Juliette-Dupont à l’intérieur du parc industriel. Rappelons que le premier bâtiment industriel construit par la SODISPA a été vendu à Industrie Maibec. Pour le moment, il n’y a pas de phase 3 de prévue, mais ce n’est pas totalement exclu.

Le labyrinthe pourrait ne plus se faire à La Pocatière

Les samedis pluvieux ont mené à un achalandage en dessous des objectifs du promoteur du labyrinthe de La Pocatière, Luc Pelletier. Aussi, rien n’est certain quant à un retour du labyrinthe à La Pocatière en 2020. Si son concepteur visait 25 000 visiteurs, c’est plutôt moins de 19 000 personnes, le nombre atteint l’an passé, qui l’ont visité. Reste que plusieurs personnes de l’extérieur sont venues dans la région pour défier le labyrinthe. Selon les estimations de M. Pelletier, cette proportion serait d’environ 90 % et ces visiteurs proviennent principalement de la région de Québec et de la Beauce. Aussi, rappelons que l’on souhaitait affubler le labyrinthe du titre du plus grand au monde. Là encore, l’officialisation pour les records Guinness est compromise. Le labyrinthe serait le plus grand, mais il semble qu’il y aurait une nuance entre la partie plus traditionnelle du labyrinthe et l’espace plus créatif. Ce dernier veut faire un autre labyrinthe l’an prochain et cette fois plus conventionnel pour qu’il soit officiellement le plus grand au monde. Il doit toutefois quitter le site actuel, en raison de la rotation des champs, ce qui était prévu. S’il ne confirme pas l’endroit où il veut développer son prochain projet, il admet que ce pourrait ne pas être à La Pocatière.

Nouvelle patinoire et pavillon sportif à Saint-Alexandre

Saint-Alexandre va de l’avant avec son projet de pavillon sportif, de patinoire avec un toit et de jeux d’eau, un projet de 5,8 M$. Le bâtiment de la salle des sports et la patinoire feront place à un tout nouveau projet de 5,8 M$ qui sera bientôt mis a branle. Le pavillon sportif de 375 mètres carrés accueillera des vestiaires, deux bureaux, la boutique d’occasion, une salle de rassemblement et des salles de bain sur un seul étage.  Pendant les travaux qui s’échelonneront jusqu’à décembre 2020, la boutique d’occasion s’installera dans la salle du conseil municipal juste à côté. Le conseil municipal siégera pendant un an dans sa nouvelle caserne incendie. De tout le projet, c’est la patinoire avec un toit qui coûte le plus cher. Cela permettra d’utiliser la glace deux ou trois semaines plus tôt et deux ou trois semaines plus tard. Elle fera aussi office de chapiteau pour les événements d’été. Pendant les travaux de l’hiver 2020, un anneau de glace sera aménagé à l’avant-champ du terrain de balle, avec une roulotte de chantier pour mettre les patins.

Des dizaines de personnes à la rue après l’incendie de leur bloc appartement

Des dizaines de personnes se retrouvaient à la rue après l’incendie d’un bloc appartement d’une quinzaine de logements sur la 11eAvenue Bouchard à La Pocatière en novembre. Le brasier, qui dégageait une imposante colonne de fumée perceptible à des kilomètres de là, a nécessité l’intervention des pompiers de La Pocatière et de Saint-Roch-des-Aulnaies. S’en est suivie une superbe mobilisation des gens de la région qui sont venus supporter les personnes qui ont perdu leurs logements. Une somme de 10 092,50 $ a même été amassée par la Ville de La Pocatière et remise à Moisson Kamouraska qui la séparera entre les sinistrés.

Un couple fait don du fruit de la vente de sa maison

Un couple de retraités de Rivière-du-Loup, dont l’un fait partie du groupe à l’origine du journal Le Placoteux, a décidé de confier le résultat de la vente de sa résidence, un montant de 200 000 $, pour la création d’un prix culturel au KRTB. Richard Lévesque, auteur et professeur retraité de Lettres et Arts et Lettres au Cégep de Rivière-du-Loup, ainsi que sa conjointe Andrée Côté, professeure retraitée en soins infirmiers et elle-même artiste-peintre, ont dû faire le deuil d’habiter leur maison de la rue Fraser à Rivière-du-Loup il y a quelque temps. Ils se sont installés à la Résidence des Bâtisseurs. D’un commun accord, ils ont décidé d’offrir leur maison à la communauté culturelle. Le fruit de la vente, soit 200 000 $, a été confié à la Société d’histoire et de généalogie de Rivière-du-Loup. L’argent devra entre autres servir à la création d’un prix relié au territoire du KRTB.

Entente historique en santé

L’hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière renouera avec un niveau de services pratiquement équivalent à ce qu’il connaissait avant la fusion des établissements de santé, au chapitre de quatre spécialités médicales. Ce gain majeur et attendu depuis longtemps par les usagers de l’hôpital est rendu possible grâce à une entente historique intervenue entre le CISSS du Bas-Saint-Laurent et celui de Chaudière-Appalaches. Les spécialités concernées sont la pneumologie, l’orthopédie, la radiologie et l’urologie. L’entente stipule que la couverture dans ces spécialités sera assumée en priorité par des médecins en provenance du Bas-Saint-Laurent avec, au besoin, une intervention en renfort d’autres provenant de Chaudière-Appalaches, lorsque la situation le nécessite. Il est également possible que des usagers soient référés vers les hôpitaux de Lévis ou de Montmagny, si aucun spécialiste n’est en mesure d’offrir le service à l’hôpital de La Pocatière à un moment précis.

Le prochain Symposium du Kamouraska compromis

Le 27e Symposium du Kamouraska, prévu du 16 au 19 juillet prochains, pourrait ne pas avoir lieu. Actuellement composé de cinq personnes, mais bientôt réduit à quatre, le comité organisateur est fragilisé plus que jamais aux dires de la présidente sortante Mireille Bérubé, qui ne compte pas poursuivre son mandat au sein de l’organisation. L’annonce de son départ survient à bien mauvais moment puisque le comité, qui fonctionnait jadis avec sept personnes, était déjà réduit à cinq bénévoles l’an dernier. Les dossiers les plus importants à gérer par le comité organisateur seraient, selon elle, la période des inscriptions qui s’échelonne habituellement de novembre à juin et qui n’est toujours pas ouverte cette année. Le Symposium du Kamouraska reçoit en moyenne entre 125 et 140 inscriptions d’artistes-peintres provenant de partout au Québec, du Nouveau-Brunswick et même de l’Ontario. De ce nombre, 75 seront retenus et répartis entre les trois lieux d’exposition que sont Saint-Germain, Kamouraska et Saint-Denis-De La Bouteillerie. En 2019, environ 3000 visiteurs ont fréquenté les trois lieux d’exposition.