Subvention importante pour les Jardins du Clocher
La patience des Jardins du Clocher était enfin récompensée. L’OBNL propriétaire de l’église de Saint-Pacôme remportait ce que plusieurs auraient pu qualifier de gros lot : une subvention de plus de 680 000 $ pour lancer son projet de culture et de mise en marché de légumes produits en environnement fermé. La première récolte a été effectuée quelques mois plus tard au courant de l’automne.
Un système de boîtes à clef pour faciliter le travail des pompiers
Pour faciliter ses opérations, le Service intermunicipal de sécurité incendie de Saint-Pascal implantait un nouveau système de boîtes à clef pour les édifices publics et les entreprises et usines qui souhaitent participer. Jusqu’à ce que cette initiative soit mise en place, les boîtes à clef des industries, commerces et immeubles publics se trouvaient dans les camions de pompier et il était difficile de trouver la bonne clef lors d’une opération d’urgence. L’objectif du Service était de trouver une façon pour intervenir plus rapidement, sans attendre le propriétaire des clefs ou devoir entrer par effraction en brisant du matériel.
Le IGA de Saint-Pascal ferme ses portes
Onde de choc à Saint-Pascal alors que l’épicerie IGA annonçait sa fermeture. 45 personnes perdaient leurs emplois. Selon Anne-Hélène Lavoie de Sobeys inc., le bâtiment de l’épicerie construit il y a 15 ans aurait eu besoin d’investissements majeurs pour se conformer aux normes et aux attentes des consommateurs de 2021. Les employés mis à pied se sont fait offrir par la suite un emploi au IGA extra de Rivière-du-Loup qui avait une quarantaine de postes disponibles. Quelques mois plus tard, le magasin Korvette annonçait qu’il déménagerait en 2022 dans les locaux laissés vacants.
Un sauvetage en sentier prouve la pertinence des bornes KamOÙ
Les bornes de repérages KamOÙ prouvait leur pertinence. Sans elles, une dame qui s’était aventurée tardivement dans le sentier du Cabouron à Saint-Germain aurait pu se retrouver en situation d’hypothermie sans l’intervention des services d’urgence du territoire. Ces bornes de repérages bleues sont présentes dans la plupart des sentiers de randonnées du Kamouraska et dans les chemins forestiers du territoire public (Haut-Pays) depuis l’automne 2019. Elles sont l’équivalente des bornes kilométriques vertes qui se succèdent en bordure des routes et autoroutes du Québec. Dans les sentiers de vélo, ces bornes sont repérables tous les 500 m et tous les 200 m dans les sentiers de randonnées. Chaque sentier est identifié par une lettre de l’alphabet suivi d’un chiffre. Géoréférencées, les bornes permettent au randonneur et aux services d’urgences de se situer en temps réel sur une carte disponible par le biais de l’application KamOÙ, fonctionnant hors réseau comme un GPS.
La taxation à taux variés entre en vigueur à L’Islet
Le régime de taxation à taux variés était implanté par la Municipalité de L’Islet et il est désormais en vigueur pour six catégories d’immeubles : les immeubles résidentiels de moins de six logements, les immeubles résidentiels de six logements et plus, les terrains desservis, les immeubles commerciaux et institutionnels (immeubles non résidentiels), les immeubles industriels et les immeubles agricoles et forestiers. À l’exception des commerces et institutions et des immeubles industriels, toutes les autres catégories étaient assujetties en 2021 à une taxation foncière de 0,904 5 $ du 100 $ d’évaluation. Les commerces et institutions avaientt un taux de 0,918 1 $ et les industries de 0,931 6 $ du 100 $ d’évaluation. Au budget 2020, la Municipalité fonctionnait avec un taux unique de 0,89 $ du 100 $ d’évaluation.
Effervescence du milieu immobilier
Le milieu immobilier était tellement en effervescence en février que deux organisations mettaient en garde les acheteurs et vendeurs de ne pas trop se précipiter. La Chambre des notaires du Québec et l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) unissaient leur voix pour rappeler les conséquences, pour un acheteur, de renoncer à des droits en précipitant la signature et l’acceptation d’une offre d’achat.
L’enseignement à distance fait la vie dure à plusieurs étudiants
50,3 % des étudiants du Cégep de La Pocatière se disaient pas friands de l’enseignement à distance. Ce chiffre provenait de l’enquête Derrière ton écran réalisée par la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) dévoilée l’hiver dernier. 213 étudiants du Cégep de La Pocatière avaient répondu à cette enquête lors de la session automne 2020, indiquait la coordonnatrice générale de l’Association générale des étudiantes et étudiants du cégep de La Pocatière (AGEECLP) Audrey Côté. Environ 760 étudiants étaient alors inscrits dans l’un ou l’autre des programmes d’études offerts au campus de La Pocatière. 6215 étudiants de tout le Québec avaient participé à cette étude qui s’intéressait notamment à la formation à distance, la condition étudiante et la santé psychologique.
Objectif : zéro masque jetable dans la rue
Les intervenants environnementaux de la région s’unissaient pour améliorer la question des masques de procédure retrouvés un peu partout abandonnés dans la rue. Les principaux acteurs de la gestion des matières résiduelles de la région et le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) sensibilisaient la population à disposer des masques de procédure de manière responsable, c’est-à-dire en les jetant dans les poubelles ou encore dans une boîte de récupération spécialement conçue pour ce type de matériel. Le problème était que les masques abandonnés dans la rue pouvaient se retrouver dans les cours d’eau et causer des dommages à la faune et à la biodiversité. Ils pouvaient aussi boucher des canalisations dans les réseaux de traitement des eaux usées des villes. Il ne faut non plus jamais les jeter par terre ni dans le bac de recyclage, de compostage ou les toilettes. Les intervenants pressaient le gouvernement d’instaurer des systèmes pour que les masques soient récupérés.
La Ferme Drahoka 2e au Canada
La Ferme Drahoka de Kamouraska, propriété des frères Francis et Sylvain Drapeau, terminait 2e au palmarès canadien des meilleurs troupeaux laitiers selon l’Indice de performance du troupeau (IPT) de Lactanet. L’évaluation du troupeau était réalisée en fonction de la valeur du lait, de l’âge au premier vêlage, de l’efficacité du troupeau, de la longévité, de la santé du pis et de l’intervalle de vêlage. La ferme kamouraskoise s’était illustrée parmi 7000 troupeaux évalués à l’échelle canadienne. L’année précédente, l’entreprise s’est également distinguée en 1re position à l’échelle nationale dans la catégorie « stabulation entravée ». La Ferme Drahoka dispose d’un troupeau d’environ 270 têtes.
Blessé à mort par son taureau : des recommandations de la coroner
La coroner chargée de l’enquête sur le décès de l’agriculteur Louis Voyer, décédé après avoir été blessé à mort par son taureau à Mont-Carmel, émettait plusieurs recommandations pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise. M. Voyer avait été retrouvé sous la grande porte fermant la clôture de son enclos à bétail situé à proximité de sa maison. Un taureau agité, au comportent menaçant, avait été trouvé non loin et abattu par un voisin pour la sécurité des secouristes. Lors de l’arrivée des ambulanciers, l’homme ne présentait aucun signe de vie. Dans son analyse, la coroner Renée Roussel constatait que M. Voyer, qui devait bientôt prendre sa retraite, se méfiait de ce taureau servant à l’insémination de son troupeau. Il l’aurait vendu à l’encan des animaux si celui-ci s’était tenu. Mais la pandémie de la COVID-19 a temporairement suspendu cet événement récurrent. Comme il était travailleur autonome et sans employé, il n’y a pas eu d’enquête de la CNESST. La coroner recommandait au ministère de l’Agriculture de prioriser la santé et la sécurité en milieu agricole au même titre que l’amélioration de la qualité de la production du bien-être animal et du respect de l’environnement. Elle souhaitait aussi que la fédération de l’UPA revoie ses modes de communication et de formation afin de mieux rejoindre les agriculteurs sans employés et souvent moins portés aux nouvelles technologies de l’information.
Un jeune président à la tête du Cégep de La Pocatière
À 24 ans, Philippe D’Anjou de Saint-Gabriel-Lalemant devenait le plus jeune président à la tête du conseil d’administration du Cégep de La Pocatière. Il avait été voté à ce poste à l’unanimité par ses pairs, soit une vingtaine de membres votants provenant d’horizons professionnels variés. Philippe D’Anjou siégeait déjà sur le conseil d’administration du Cégep de La Pocatière depuis deux ans et agissait à titre de vice-président depuis l’automne 2020. Il succédait à Me Nancy Lajoie qui avait été nommée présidente en septembre 2020 et qui choisissait de quitter ses fonctions en début d’année en raison de nouvelles obligations professionnelles.
Côte-du-Sud se démarque dans la ruée vers la technopédagogie
L’expertise développée par une de ses employées en technopédagogie mettait le Service aux entreprises (SAE) de la Côte-du-Sud sur la carte. Intéressée à tout ce qui touche la technopédagogie, soit les formations en ligne, Caroline Marchand déployait une série de formations visant plusieurs centaines de dirigeants syndicaux à travers le Québec. L’engouement créé chez les conseillers dans les différents services aux entreprises des centres de services scolaires a fait qu’elle a ensuite été sollicitée officiellement pour développer un programme complet. Sa formation est donnée aux conseillers et ensuite aux conseillers et formateurs, avant qu’ils n’appliquent leurs apprentissages au sein des entreprises de tout le Québec.
Vaccination : c’est parti!
En mars, la vaccination contre la COVID-19 dans la population générale pouvait enfin débuter. Au Kamouraska, les gens étaient vaccinés au centre municipal de Saint-Philippe-de-Néri. Pour Montmagny-L’Islet, c’est à l’Hôtel L’Oiselière de Montmagny et au CLSC de Saint-Jean-Port-Joli qu’elle se déroulait. En fin d’année, près de 90 % de la population de 12 ans et plus était vaccinée.