Le Parc régional du Haut-Pays se réactive
En mars, le Parc régional du Haut-Pays se réactivait après une pause d’un peu plus d’un an. Un plan d’action en préparation et un nouveau projet mobilisateur en agrotourisme germaient tranquillement. L’agent de développement Alexandre Bibeau, de retour en poste depuis un an à peine, après une absence de plus d’une année, où la concertation des acteurs du Parc régional avait été mise sur pause durant tout ce temps. Les mois suivants son retour avaient surtout servi à « réactiver la machine » en tenant des rencontres avec les élus et en effectuant une tournée dans l’ensemble des Municipalités. Ce travail avait permis de faire un recensement des nouvelles entreprises qui se sont développées ces dernières années dans les municipalités qui composent le Parc régional et d’avoir un meilleur regard sur les nouveaux secteurs d’activités prometteurs. Le domaine agroalimentaire, par exemple, était de ceux-là, confiait l’agent de développement.
Du répit à domicile aux proches aidants de personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent
Le Bas-Saint-Laurent lançait un projet-pilote unique au Québec visant à offrir du répit à la maison aux proches aidants de personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, pour qui il était difficile de quitter leur résidence. Il s’agissait d’un projet visant à soutenir les proches aidants de personnes ayant des déficits intellectuels ou physiques ou des troubles du spectre de l’autisme. On visait principalement les personnes handicapées pour qui c’est difficile de sortir en raison de leurs équipements ou parce qu’elles se désorganisent et que c’est difficile de s’adapter, une première pour ce type de clientèle. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent s’alliait à un organisme existant déjà — Baluchon Alzheimer — qui allait partager ses ressources dans le cadre de ce projet-pilote.
Quatre ans de détention pour Sébastien Miville
Après des témoignages difficiles des victimes, des familles et du coupable lui-même, la cour tranchait : Sébastien Miville purgera quatre années de pénitencier pour avoir causé la mort de deux personnes et en avoir blessé d’autres en conduisant avec les facultés affaiblies par des stupéfiants. Rappelons qu’en octobre 2018, le conducteur, Sébastien Miville, avait perdu la maîtrise de son véhicule pour ensuite traverser le terre-plein central et entrer en collision avec un autre véhicule circulant dans les voies inverses de l’autoroute 20 à la hauteur de La Pocatière. L’accident avait fait deux morts, Kelly Charest, qui était sa copine et passagère, et le conducteur du véhicule qui circulait dans la voie inverse, Alain Dion de Matane, alors âgé de 63 ans. Miville avait plaidé coupable en mars dernier.
Cinq municipalités de L’Islet étudient la possibilité de se regrouper
L’Islet, Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Roch-des-Aulnaies, Saint-Aubert et Sainte-Louise demandaient unanimement un accompagnement au ministère des Affaires municipales pour étudier la possibilité d’un regroupement municipal. Les conclusions sont attendues au début 2022. Si cette future municipalité voyait le jour, il s’agirait d’une ville de près de 10 000 habitants, s’approchant de celle de Montmagny qui s’élève à plus de 11 000 personnes, et qui serait dotée d’une richesse foncière avoisinant les 1 G$.
Marie-Eve Proulx démissionne de ses fonctions de ministre
La députée de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx démissionnait de ses fonctions de ministre déléguée au Développement économique régional et comme ministre responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches le printemps dernier. Elle conservait toutefois sont siège de députée de Côte-du-Sud. Marie-Eve Proulx s’était de nouveau retrouvée dans l’eau chaude à la suite du récent départ de son attachée de presse. Ce départ, comme bien d’autres, aurait été motivé par du harcèlement psychologique, de l’intimidation et un climat toxique régnant au sein de ses bureaux. À la suite d’une rencontre effectuée entre la députée de Côte-du-Sud et le premier ministre, le 4 mai en avant-midi, un communiqué a été publié par le bureau de François Legault confirmant la démission de Mme Proulx comme ministre déléguée et ministre responsable des deux régions nommées précédemment. Ces fonctions ministérielles ont depuis été redistribuées à Caroline Proulx, ministre du Tourisme et maintenant responsable du Bas-Saint-Laurent, et André Lamontagne, ministre de l’Agriculture et désormais responsable de Chaudière-Appalaches. En point de presse, M. Legault a indiqué que le harcèlement psychologique en milieu de travail était « non-négociable » pour lui. « On peut être exigeant, travailler fort, mais ça doit se faire dans le respect, dans le plaisir. Ce n’est pas le genre de climat que je souhaite », a-t-il déclaré.
Siège social de l’ITAQ : les élus s’insurgent
En mai, le préfet de la MRC de Kamouraska Yvon Soucy, le maire de La Pocatière Sylvain Hudon et le maire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière Rosaire Ouellet s’insurgeaient du fait que le siège social du futur Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) aurait pignon sur rue non pas à La Pocatière, mais à Saint-Hyacinthe. Une décision qui faisait fit de la longue tradition d’enseignement agricole qui existe dans la région, selon eux. Partis d’opposition à l’Assemblée nationale et élus des MRC avoisinantes au Kamouraska n’ont pas manqué d’emboîter le pas et de critiquer cette décision du gouvernement Legault. En réaction, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation André Lamontagne rappelait que l’adresse juridique de l’ITA était depuis 2013 au MAPAQ à Québec. Au-delà du choix qui a été fait en faveur de Saint-Hyacinthe, il estimait qu’il fallait retenir les moyens qu’offrira la nouvelle ITAQ, entre autres au Campus de La Pocatière qui en sera un maillon important. Finalement, le coup d’envoi au nouvel Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) a été donné le 30 juin au campus de La Pocatière. Après des semaines de déchirement en lien avec le port d’attache de la direction générale de l’institution collégiale, les mots d’ordre étaient : rassembler, mobiliser et innover. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, s’était déplacé pour l’occasion.
Resserrement des règles pour protéger la plage de Saint-Germain
Après une progression des usages inappropriés de la plage de Saint-Germain ces dernières années et plus particulièrement à l’été 2020 en temps de pandémie, la Municipalité et des organismes mettaient en place les moyens pour faire respecter l’environnement de la plage. Après plusieurs années de tolérance, l’heure était à la méthode plus « dure » pour cet espace dont l’écosystème sensible était gravement abîmé. Camping sauvage, bris, feux, détritus… les usages inappropriés étaient nombreux, avait-il été constaté au fil du temps. Il avait été demandé aux policiers de la Sûreté du Québec de visiter régulièrement cet endroit durant l’été 2021. Il y était entre autres interdit de faire des feux sur la plage et obligatoire de promener les chiens en laisse. Un nouveau règlement s’ajoutait aussi, soit l’interdiction de camper et de stationner entre 21 h et 6 h sur la plage, le littoral et le chemin d’accès.
La plume journalistique de Maxime Paradis reconnue
Journaliste au Placoteux, Maxime Paradis obtenait rien de moins que sept prix au récent Grand prix des hebdos 2021, dans la catégorie des hebdos de moins de 36 pages. Il s’agissait du journaliste le plus reconnu au Québec dans cette catégorie. Il remportait notamment un premier prix en opinion (Le jour de la marmotte), en éducation (Des finissantes en zoothérapie en action à l’aéroport), en sports et loisirs ex aequo (70 ans et toujours sur les tatamis) et en environnement et agroalimentaire (Faire de l’élevage éthique et responsable à l’ère du véganisme). Il remportait aussi deux deuxièmes places en Économie et finances (Une coopérative pour assurer une relève aux marchands) et en affaire municipale (S.O.S Eau ferreuse) et finalement un troisième prix dans la catégorie Dossier/Reportage (Derrière la ligne de feu).
Le Kamouraska se positionne avec le tourisme durable
Après des étés plus difficiles, surtout en 2020 où on a assistait à certains débordements, le Kamouraska allait de l’avant avec la promotion d’un tourisme durable et responsable. Une initiative déjà tangible était mise en place sur le guide touristique. On y recensait les commodités publiques favorisant le tourisme responsable, comme les stationnements, les toilettes publiques et les stations de vidange pour chaque municipalité. La formation des préposés à l’accueil touristique comprenait aussi un volet tourisme durable et responsable afin que ces derniers puissent bien sensibiliser les visiteurs à des pratiques respectueuses du milieu et de son environnement. En plus de ces actions déjà en place, l’objectif était de sensibiliser les touristes à la fragilité des marais et bords de lacs ou du fleuve. On indiquait à titre d’exemple que certains gestes en apparence anodins, tels que la cueillette excessive de pétales de rosiers sauvages, pouvaient nuire de façon importante à la biodiversité, ceux-ci jouant un rôle essentiel auprès des insectes pollinisateurs.
Une erreur humaine à l’origine d’un feu à Saint-Denis
L’hypothèse la plus plausible pour expliquer l’incendie majeur survenu en juin à Saint-Denis-De La Bouteillerie serait une erreur humaine. Le feu s’était déclenché dans la partie forêt du Domaine Nos Étés. Il s’était propagé à quatre résidences. Au plus fort de l’incendie, une soixantaine de pompiers municipaux combattaient les flammes, provenant de huit services incendie. Des équipes de la SOPFEU s’étaient même rendues sur place, ainsi que deux avions-citernes dans la soirée. Le vent était si fort qu’elles ont même dû s’arrêter à un certain moment. Les vents violents et la chaleur intense ont d’ailleurs compliqué la tâche, tout comme le fait qu’il n’y avait qu’un seul chemin d’accès. L’eau a dû être transportée par 11 camions. Les pompiers ont même dû battre en retraite à un certain moment en raison de la présence de deux réservoirs de propane qui « sifflaient ». Deux pompiers ont subi des coups de chaleur et un a dû être transporté à l’hôpital de La Pocatière. La superficie de forêt affectée est évaluée à deux hectares.
Jumelages records pour L’ARTERRE Montmagny-L’Islet
La relève agricole se portait plutôt bien dans les MRC de Montmagny et de L’Islet. Un nombre substantiel de jumelages pour la reprise de fermes — le plus important de tout Chaudière-Appalaches — y avait été réalisé depuis la mise en place du service en 2018. L’agente de maillage pour ces deux MRC, Geneviève Potin, n’était pas peu fière de dévoiler le nombre de 18 jumelages, dix dans Montmagny et huit dans L’Islet, en date du 31 mai 2021. Lorsque l’on compare ces statistiques aux autres sous-régions de Chaudière-Appalaches, celle de Montmagny-L’Islet se distingue nettement, ailleurs les jumelages réussis tournant autour d’un, en moyenne.
Saint-Pascal et La Pocatière joignent une nouvelle ligue
En été, il était annoncé que l’Impérial de Saint-Pascal et les Seigneurs de La Pocatière quittaient la Ligue de hockey Côte-Sud et joignaient la nouvelle Ligue de hockey sénior du KRTB, avec Dégelis, Rivière-Bleue et Saint-Cyprien. Cette ligue 100 % régionale qui devait raviver la rivalité promettait d’aligner que des joueurs de la région qui ne seraient pas payés et de revenir « à la base » du hockey sénior.