Le Symposium du Kamouraska veut bouger chaque année
Le Symposium du Kamouraska prendrait des allures de Jeux olympiques dès l’an prochain. Le comité organisateur souhaitait désormais déplacer l’événement chaque année dans l’une ou l’autre des 17 municipalités de la MRC de Kamouraska, un peu comme les Jeux olympiques qui se tiennent tous les deux ans dans une nouvelle ville à travers le monde. Le premier arrêt n’aurait rien de trop dépaysant, puisqu’il se ferait au centre communautaire de Kamouraska, l’un des trois lieux d’exposition du symposium avec Saint-Germain-de-Kamouraska et Saint-Denis-De La Bouteillerie depuis plusieurs années. Kamouraska a été choisie pour donner le coup d’envoi à cette nouvelle formule, car la municipalité célébrera l’an prochain son 350e anniversaire. Pour 2025, des discussions seraient déjà entamées pour tenir le symposium dans le Marché de l’Expo à Saint-Pascal.
Le Esso de Saint-Anne-de-la-Pocatière rouvre ses portes
Fermée depuis le début de l’année 2020, la station-service Esso rouvrait ses portes à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. La personne à l’origine de cette réouverture était Benoît Létourneau, un homme d’affaires originaire de Laval, qui décidait de gérer lui-même l’endroit faute d’avoir trouvé un gestionnaire. M. Létourneau a procédé à la rénovation de l’ensemble des installations avant de procéder à la réouverture de la station-service, située à un endroit stratégique à la sortie 436 de l’autoroute 20.
Le café culturel Tempête de Saint-Jean-Port-Joli est désormais ouvert
La CDC ICI Montmagny-L’Islet procédait à l’ouverture officielle du café culturel Tempête situé à la Maison communautaire Joly. Avec un budget de 25 000 $, financé par le Fonds de soutien aux cafés culturels du projet Signature innovation de la MRC de L’Islet, en partenariat avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, l’endroit proposera une panoplie d’activités tournant autour de la culture. Le maire de la localité et préfet de la MRC de L’Islet, Normand Caron, était très heureux de l’ouverture de ce lieu culturel dit inclusif. La municipalité contribue par ailleurs au projet en fournissant gratuitement le local.
Le Kamouraska prudent face au développement de l’offre vélo
Faire du Bas-Saint-Laurent la Mecque du vélo au Québec. Malgré la bonne volonté et le leadership exercé par Tourisme Bas-Saint-Laurent, toutes les MRC ne semblaient pas prêtes à rouler en tandem avec l’organisation dans ce dossier. Au Kamouraska, le préfet Sylvain Roy émettait publiquement des réserves quant à la suite des choses. La réaction du préfet kamouraskois survenait une semaine après la tenue à Rivière-du-Loup du Forum Vélo organisé par Tourisme Bas-Saint-Laurent, activité à laquelle le préfet reconnaissait ne pas avoir participé. Sa réaction était motivée par son questionnement à l’égard du financement récurrent de nouvelles infrastructures, une fois celles-ci créées. « Les organismes s’emballent au départ, car il y a de l’argent disponible pour développer, mais la responsabilité nous incombe ensuite de financer ça annuellement, souvent à bout de bras, ce qui occasionne beaucoup de déceptions », déclarait-il.
Un troisième village de Noël en 44 ans pour Gisèle Lebrun
Quiconque connaît Gisèle Lebrun de Saint-Roch-des-Aulnaies sait que la dame de 80 ans bien sonnés n’est pas du type à s’asseoir pour regarder le train passer. Déjà fort occupée avec mille et un projets, elle livrait à l’église de sa paroisse, à temps pour l’avent, son troisième village de Noël confectionné entièrement à partir de baguettes à sushi et de pages de magazines. Ce village de Noël comprenait 15 bâtiments et 25 sapins. Le tout était bonifié d’un petit village inuit réalisé à partir de boules de styromousse. Seulement pour les sapins, Gisèle Lebrun a eu recours à des magazines d’un minimum de 100 à 125 pages, qu’elle a pliés au moins trois fois chacun pour en venir à la forme de réels conifères.
Une maison de près de 200 ans évite de justesse la démolition
Parce que le propriétaire y avait finalement renoncé, et non parce que la Ville de La Pocatière s’y était opposée, une maison de près de 200 ans évitait de passer sous le pic des démolisseurs. Communément appelée maison Maurais, car elle aurait été bâtie en 1895 par Louis Maurais, inspecteur municipal, boulanger et cultivateur de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le 731, 4e Avenue Painchaud est aujourd’hui la propriété de la société immobilière Bellema S.E.C. En novembre dernier, le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) et la Fédération Histoire Québec (FHQ) exhortaient par lettre la Ville de La Pocatière à infirmer sa décision du 12 octobre concernant la démolition de ladite maison sous certaines conditions. Malgré les cris du cœur formulés par le GIRAM et la FHQ, c’est la société immobilière Bellema qui mettait fin au projet de démolition, n’étant pas en mesure de répondre aux exigences formulées dans les délais prescrits. Informé du vent d’opposition, le porte-parole de Bellema, Mario Deguire, indiquait que toutes les possibilités seraient étudiées à l’avenir, dont la restauration, avant de procéder à une démolition.
Alimentation Blanchet de Saint-Marcel passe aux mains de la Coop Saint-Pamphile
L’épicerie Alimentation Blanchet changeait de bannière afin de devenir officiellement le Marché Bonichoix de Saint-Marcel de L’Islet. Le commerce était acheté par la Coop Saint-Pamphile. La transaction s’est concrétisée parce que l’heure de la retraite avait sonné pour le désormais ancien propriétaire Gérald Blanchet. Celui-ci resterait néanmoins au service de la Coop pour les deux prochaines années à titre de cogérant, afin de s’assurer que la transition se fasse convenablement. Le directeur général de la Coop de Saint-Pamphile, Pier-Luc Morneau, insistait sur le fait que cette transaction n’apporterait aucune modification aux services proposés. Les produits offerts devraient ainsi rester les mêmes, tout en gardant le même nombre d’employés œuvrant au Marché Bonichoix de Saint-Marcel.
L’ancien St-Louis devient Le Petit Buro
L’ancien Café St-Louis ne sera pas demeuré vacant bien longtemps. Le lieu de convergence des étudiants de La Pocatière depuis des décennies renouait avec ses racines de bar-taverne avec Le Petit Buro, en lieu et place de la buvette Ras L’Bock fermée prématurément le printemps dernier, après à peine un an d’ouverture. Vincent Bérubé, déjà propriétaire du Buro Grill & Bar sur la 8e Rue Maurais, a piloté ce projet de réouverture dont la gestion a été confiée à Isabelle Soucy. L’objectif était d’ouvrir Le Petit Buro quatre à cinq soirs par semaine, du mardi au samedi, ou encore du mercredi au dimanche, pour démarrer. Si la demande était au rendez-vous, les heures d’ouverture seraient revues. Des thématiques seraient aussi développées pour stimuler l’achalandage.
Une nouvelle station de seize chargeurs Tesla à Saint-Roch-des-Aulnaies
Il aura fallu presque deux ans de négociation entre la direction de la Halte de la Seigneurie et la multinationale Tesla afin de concrétiser le projet. Seize bornes dites « Superchargeur Tesla V3 » de 250 kW étaient installées au courant de l’automne à la station-service/dépanneur de la bannière Shell située en bordure de l’autoroute 20 Est à Saint-Roch-des-Aulnaies. Elles sont financées et exploitées directement par la compagnie Tesla. Les bornes en question sont toutefois équipées exclusivement de connecteurs NACS, de sorte que pour le moment, elles sont accessibles uniquement aux véhicules de marque Tesla. Au fur et à mesure que les autres constructeurs migreront vers ce type de connecteur, leurs véhicules électriques auront aussi accès auxdites bornes.
Ru touche les cinéphiles de la région
Le film Ru faisait pratiquement salle comble au Cinéma Le Scénario de La Pocatière. Lors d’une projection spéciale organisée par la propriétaire Marie-Josée D’Anjou, les cinéphiles de la région, touchés unanimement par l’œuvre, échangeaient à la toute fin avec Kim Thúy, auteure du livre du même nom qui a inspiré le film, et le réalisateur Charles-Olivier Michaud. Un regard respectueux, délicat et « non américain » sont autant de qualificatifs entendus à la suite de la projection de Ru, le 2 décembre dernier. Une Kim Thúy verbomotrice — un qualificatif qu’elle s’attribuait délibérément — a répondu généreusement à toutes les questions qui lui étaient adressées, apportant un éclairage supplémentaire sur le destin de certains des personnages du film d’inspiration autobiographique. Charles-Olivier Michaud a pour sa part expliqué sa démarche artistique, et dévoilé comment il est arrivé avec son équipe à recréer l’atmosphère de Saïgon dans un appartement de la rue Stanley à Montréal.
Mgr Goudreault s’entretient intimement avec le pape François
L’évêque du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Mgr Pierre Goudreault, était de passage à Rome à titre de vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) dans le cadre de la visite annuelle de cette délégation; il y rencontrait le pape. L’évêque avait déjà rencontré brièvement le Saint-Père, notamment lors de la visite du pontife à Québec pendant l’été 2022. Il s’agissait néanmoins de son premier entretien intime dans cette formule avec le chef de l’Église catholique romaine. Mgr Goudreault ayant été élu à son poste en septembre dernier, à l’assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques du Canada, il s’estimait plus que choyé d’avoir pu assister à cette réunion avec celui qu’on nommait jusqu’à tout récemment le Vicaire du Christ.
Le projet d’assainissement des eaux usées à un carrefour à Saint-Denis
L’explosion des coûts anticipée pour le projet d’assainissement des eaux usées à Saint-Denis-De La Bouteillerie plaçait les élus et l’administration municipale à un carrefour. Même s’il était attendu depuis une quinzaine d’années, la Municipalité n’excluait plus enterrer le projet de façon définitive. Ce dernier concerne essentiellement le périmètre urbain, composé de 75 maisons. Il implique le passage des égouts sanitaires et pluviaux — la partie pluviale étant assumée par le ministère des Transports sur les routes 132 et 287 —, mais également l’aménagement d’un étang aéré au sud de la municipalité. Au début de 2022, une estimation préliminaire chiffrait l’ensemble du projet à 10 M$. De ce montant, seuls les cinq premiers millions étaient admissibles à des aides financières gouvernementales pouvant aller jusqu’à 80 %. De nouvelles études, dont les résultats étaient dévoilés récemment, faisaient désormais grimper la facture à 12,5 M$. « Compte tenu de ces nouveaux chiffres, nous sommes à évaluer si ce projet est acceptable et réalisable, et s’il respecte la capacité de payer des citoyens de Saint-Denis-De La Bouteillerie », déclarait la mairesse de Saint-Denis-De La Bouteillerie, Nicole Généreux.
Le MQAA devrait encore se redéfinir
Le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA) reviendrait-il à sa mission d’antan? Rien n’était moins sûr, mais le président, la directrice générale, et d’autres gens interrogés s’entendaient sur une chose : le musée, dans sa forme actuelle, est incohérent, et un important chantier s’impose pour clarifier la ligne directrice à adopter. Son nom est pourtant sans équivoque : Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA). Or, aux yeux des visiteurs et des gens de la région, le MQAA serait encore ancré dans sa mission ethnologique de jadis, lorsqu’il portait encore le nom de Musée François-Pilote. Faire table rase des dix dernières années ne serait toutefois pas dans les plans, pas plus qu’un autre changement de nom, du moins pour le moment. L’objectif serait plutôt de trouver le fil conducteur entre le volet plus ethnologique et celui de l’agriculture et de l’alimentation qui s’est imposé progressivement ces dernières années, afin de redéfinir la mission du musée.
Un divorce inévitable entre les Archives de la Côte-du-Sud et le MQAA
Le mariage aura duré tout au plus sept ans, et toute volonté de prolongation serait impossible au-delà de 2025. La Société d’histoire et de généalogie de la Côte-du-Sud, qui confiait en 2018 la gestion des Archives de la Côte-du-Sud au Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA), se préparait maintenant à en reprendre la direction. Une formalité dans le processus de reconnaissance des services d’archives privés soutenus par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) expliquait la situation. « L’agrément est à la Société d’histoire, et c’est elle qui doit payer l’archiviste. Depuis l’entente avec le MQAA, l’archiviste, même s’il est payé à partir des fonds générés par les Archives, est dans les faits un employé du Musée », a expliquait le directeur des Archives, François Taillon. Cette formalité offre peu de solutions à la Société d’histoire si elle souhaite conserver son agrément. En raison d’un moratoire sur les nouveaux agréments du côté de BAnQ, il serait impossible pour le MQAA de se faire accréditer comme service d’archives privé. Reste alors la fusion pure et simple des deux organisations, qualifiée « d’inenvisageable » par François Taillon.
Le Radiothon défonce son objectif
Le Radiothon s’imposait de plus en plus comme une activité de financement incontournable pour la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima. À sa troisième édition, l’événement tenu le 10 décembre sur les ondes de la radio CHOX 97,5 défonçait une fois de plus son objectif, fixé cette année à 50 000 $. Avec 54 203,60 $ au chiffrier à 17 h 30, l’édition 2023 s’imposait déjà comme étant la plus lucrative à ce jour.
La Maison de la famille déménagera dans l’ancien Bec fin
Un emplacement plus visible, à l’entrée de Saint-Pascal, accueillera d’ici janvier 2025 la Maison de la famille du Kamouraska (MDFK). Le bâtiment qui abritait jadis le restaurant Le Bec fin était acquis récemment par l’organisme qui s’est lancé depuis dans une campagne de financement afin de compléter le montage financier du projet. Objectif : 100 000 $. Les besoins de la MDFK n’allant pas en diminuant, l’espace a fini par manquer dans les locaux actuels. L’organisme a toutefois prévu le coup en renouvelant son bail pour 18 mois en juillet dernier, le temps de chercher un immeuble qu’il pourrait acquérir. L’ancien restaurant Le Bec fin, en vente depuis plusieurs années, permettra à la MDFK de doubler sa superficie, et de développer davantage son offre de service.
L’espace nourricier verra le jour à Saint-Pacôme
Remporter le concours Du jardin dans ma ville aurait été un plus, mais malgré la défaite, le Club des 50 ans et plus de Saint-Pacôme allait de l’avant avec son projet d’espace nourricier communautaire. Des travaux préparatoires du sol avaient même été entamés au courant de l’automne. Il s’agissait d’une défaite, mais à la fois d’une victoire morale. Si Saint-Pacôme n’a pas remporté le grand prix de 15 000 $, la municipalité kamouraskoise a tout de même remporté l’appui populaire pour son projet avec un total de 22 000 votes. Comme l’organisme avait déjà reçu au préalable une aide financière de 23 000 $ dans le cadre du programme fédéral Nouveaux horizons pour les aînés, le projet peut néanmoins voir le jour, mais par phases. Au courant de l’automne, des bénévoles s’étaient déjà attelés à préparer le sol en vue de procéder au printemps 2024 à la plantation des premiers arbres et arbustes.
Un dernier temps des fêtes pour les deejays de CNOL-FM
La tradition de la musique de Noël à CNOL-FM de Saint-Alexandre-de-Kamouraska survivra-t-elle? Le trio qui perpétue cette tradition, initiée en 1955 par Bertrand Deschênes, annonçait qu’il tirerait sa révérence au terme de l’actuelle période des fêtes. Tous les deux retraités, Roger et Stéphan avouaient ne plus avoir l’énergie de conduire 50 kilomètres aller-retour quotidiennement vers Saint-Alexandre-de-Kamouraska pour ajuster les listes musicales, ou encore procéder à des réparations — il y en a toujours! —, eux qui habitent Rivière-du-Loup. Le trio était tout de même reconnaissant à l’égard de la Municipalité de Saint-Alexandre-de-Kamouraska qui leur fournissait un local pour leur studio au deuxième étage du garage municipal, mais également de ses citoyens. Leur générosité était ce qui les motivait à demeurer disponibles pour accompagner une relève qui aurait démontré de l’intérêt.
La Ferme Yannick St-Pierre vient en aide à sept familles dans le besoin
La Ferme Yannick Saint-Pierre de Sainte-Hélène-de-Kamouraska aidait sept familles dans le besoin en leur distribuant des boîtes de denrées alimentaires pour le traditionnel repas de Noël. Depuis quelques années déjà, la ferme, qui se spécialise dans la production de viande de bœuf de haute qualité, donnait l’opportunité à ses nombreux clients de participer à deux tirages afin de remporter l’équivalent d’une de leurs factures en crédit. Par contre, à la lumière des nombreuses discussions tenues au courant de l’année avec leurs clients, les copropriétaires de l’endroit, le couple Yannick St-Pierre et Kathy Bélanger, avaient remarqué que plusieurs familles de la région peinaient à arriver en raison des circonstances économiques difficiles en lien avec l’augmentation du coût de la vie. À la suite de ce constat, au lieu de procéder à leur traditionnel tirage des fêtes, ils ont décidé d’offrir sept repas de Noël à des familles dans le besoin, grâce à l’ajout de Construction Stéphane Gagnon et de neuf autres personnes impliquées dans l’initiative.
La halte des Belles-Amours ferme définitivement ses portes
La halte routière des Belles-Amours, située aux abords de l’autoroute 20 Ouest à la hauteur de L’Islet, n’était désormais plus accessible au public. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable informait récemment les autorités locales ainsi que la population de sa fermeture définitive. L’état général du bâtiment et certains problèmes liés au système de puits artésien, favorisant la prolifération de bactéries nuisibles, motivaient cette décision. L’arrêt demeurera accessible aux véhicules et aux camions, mais la halte ne sera pas reconstruite.
Le projet de vélo-partage de La Pocatière est sur la glace
La Ville de La Pocatière, qui souhaitait mettre des vélos électriques libre-service à la disposition de sa population à l’été 2023, était actuellement dans une impasse avec ce projet, puisque la compagnie qui devait fournir les vélos en question a fermé ses portes. En effet, l’entreprise du nom de Berwegen, basée à Saint-Georges de Beauce, déposait l’été dernier un avis de faillite. Heureusement, la Ville de La Pocatière n’avait pas encore passé sa commande lorsque la nouvelle du revers financier ayant mené à la fermeture de Berwegen a été révélée au grand public. Ayant discuté avec la Ville de Baie-Comeau — cette dernière possède un projet similaire dans ses plans —, il ne serait pas impossible qu’il y ait ultérieurement la création d’un regroupement de villes et de municipalités ayant pour objectif de se procurer en volume les vélos en question pour que des projets de petites ampleurs comme celui de La Pocatière (16 vélos) puissent voir le jour.
Faire usage des champignons dans la revalorisation des textiles
Et si les champignons étaient la clé de la revalorisation des matières textiles? Loin d’être saugrenue, cette idée est à l’origine d’un projet de recherche mené conjointement par Biopterre et par l’Atelier du partage, et dont les résultats préliminaires laissent entrevoir des possibilités intéressantes pour offrir une seconde vie aux textiles destinés à l’enfouissement. Depuis le début de décembre, lorsqu’on entre à l’Atelier du Partage de Saint-Pascal, les clients peuvent contempler un petit sapin de Noël décoré de boules à l’apparence inhabituelle. Ce qui en temps normal pourrait passer pour des décorations fabriquées par des enfants dans un atelier de bricolage est dans les faits beaucoup plus complexe. Confectionnées à 90 % de fibres textiles déchiquetées, ces boules de Noël arrivent à maintenir leur apparence ronde grâce au pouvoir du mycélium, communément appelé blanc de champignon, qui a aggloméré le tout dans un moule de plastique, en l’espace de deux à trois semaines. Le tandem derrière le projet de recherche ambitionne maintenant de développer un prototype beaucoup plus gros selon la même formulation.