Revue de l’année 2023 : Juillet

Les résidents du Quartier latin craignent sa dénaturalisation

S’ils avaient le choix entre l’asphalte, le béton, et ce qu’ils considèrent comme leur patrimoine horticole, les résidents de la 3e Rue Fraser choisiraient assurément la verdure. Des travaux sur leur rue, annoncés par lettre à la mi-juin, leur faisaient craindre le pire, car la Ville de La Pocatière permettait à l’entrepreneur d’empiéter sur l’équivalent d’un pied de chaque côté de la chaussée. Afin de se conformer au règlement municipal, quatre propriétaires de ce secteur atypique, réputé être le plus vieux de la ville, devaient émonder leurs arbres matures — voire les couper dans certains cas —, défaire une partie de leurs aménagements paysagers, déplacer leurs haies d’arbustes, ou encore croiser les doigts pour ne pas se faire abîmer leur galerie, qui fait le coin de leur maison à moins d’un jet de pierre de la rue. En réaction, le maire de La Pocatière Vincent Bérubé avouait que la Ville avait peut-être sous-estimé les enjeux inhérents au Quartier latin. Tout aurait certainement été fait différemment si elle avait pu recommencer du début, mais un retour en arrière était exclu. Limiter les dégâts aura été la consigne transmise à l’entrepreneur, ce qui, en fin de compte, s’est avéré possible.

La vulnérabilité du lac Trois-Saumons révélée

Une analyse de vulnérabilité réalisée en 2021 faisait la lumière sur les pressions auxquelles le lac Trois-Saumons est ses tributaires étaient soumis. Les différentes activités réalisées sur son pourtour ou dans son bassin versant, comme le déboisement, le mauvais entretien des chemins forestiers, ou encore tout ce qui est lié à la villégiature — navigation, fosses septiques et champs d’épuration déficients — étaient autant d’éléments qui pouvaient expliquer les épisodes de forte turbidité observés à la fonte des neiges ou lors de pluies diluviennes. À cela s’ajoutait la présence du phosphore dans l’eau qui, lorsque trop abondant, peut contribuer à la croissance des cyanobactéries. Dans le cas du lac Trois-Saumons, les analyses permettaient de découvrir que les apports provenaient davantage du bassin versant que des sédiments présents dans son fond. À partir de ces constats, différentes actions ont été mises en place afin d’améliorer la situation, dont l’inspection des installations septiques de plus de 25 ans, la réalisation de plans d’aménagement de bandes riveraines, de la sensibilisation au porte-à-porte, et un nouveau code de navigation.

Le Comptoir gourmand poursuit son aventure familiale à Saint-Pascal

Après un an et demi d’attente, Le Comptoir gourmand reprenait du service. Jadis installée à Kamouraska, l’entreprise familiale avait désormais pignon sur rue sur le boulevard Hébert à Saint-Pascal, augmentant par le fait même sa superficie, son offre en produits et le nombre de ses employés. Huit personnes travaillaient désormais pour l’entreprise, en plus de Caroline et Bianca Cyr. La même formule qui avait fait la renommée de l’enseigne à Kamouraska — café, pâtisserie, lunch — était toujours offerte, tout comme le service de traiteur.

Le Carrefour des jeunes de La Pocatière se dote d’un studio d’enregistrement

Les jeunes de 12 à 17 ans du secteur de La Pocatière pouvaient désormais apprendre à jouer de plusieurs instruments de musique, et même à enregistrer leur performance, ou tout simplement s’adonner à l’enregistrement de balados. Le Carrefour des jeunes de La Pocatière disposait depuis le mois de février l’équipement nécessaire à de telles pratiques. Cette acquisition était rendue possible grâce au financement provenant de la Fondation communautaire de Postes Canada. Le Carrefour des jeunes de La Pocatière bénéficiait ainsi d’une somme de 11 000 $ pour l’achat de divers équipements afin de mettre sur pied un studio d’enregistrement. Le tout était aménagé dans un des locaux du bâtiment appartenant au Carrefour des jeunes, mais jadis en location.

La belle tournée de passage à La Pocatière

Le talk-show estival La belle tournée était de passage au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière pour enregistrer quelques segments de l’émission hebdomadaire qui fait le tour de la belle province afin de mettre en évidence les régions du Québec. Le Bas-Saint-Laurent étant le sujet de l’émission diffusée le 7 août à TVA, une centaine de membres de l’équipe de tournage ont séjourné au Kamouraska. L’animateur Guy Jodoin était accompagné de ses invités Mariepier Morin, Marie-Claude Barrette, Claude Legault et Lulu Hughes.

La Femme et la mer veille désormais sur les marins au quai de Saint-Jean-Port-Joli

Les citoyens de Saint-Jean-Port-Joli pouvaient maintenant compter sur un appui de taille afin de veiller sur les marins passant sur le majestueux fleuve Saint-Laurent. Une magnifique statue de pierre nommée La Femme et la mer trône désormais sur le quai de la localité. Celle-ci a été sculptée directement dans un bloc de pierre de Saint-Marc provenant de Thedford Mines, dans lequel on peut encore percevoir les coquillages de l’époque de l’ancienne mer de Champlain. Le sculpteur port-jolien d’origine acadienne, Robert Roy, a travaillé pendant près d’une année afin de réaliser cette œuvre d’art.

Reg’Art fête ses 25 ans

Déjà 25 ans que le regroupement d’artistes Reg’Art expose en été à Kamouraska. Toujours aussi mobilisée que par le passé, la quinzaine d’artistes membres du regroupement donnait le coup d’envoi à la saison 2023 dans la sacristie de l’église de Kamouraska. Reg’Art est né quelques années après le Symposium de Saint-Germain-de-Kamouraska, devenu depuis le Symposium du Kamouraska. Quelques artistes de la région s’étaient aperçus qu’ils étaient plus nombreux à peindre qu’ils ne l’auraient cru. Plutôt que de demeurer chacun de son côté, ils ont eu l’idée de se regrouper. Un noyau d’une quinzaine d’artistes a toujours gravité autour de Reg’Art. Au gré des arrivées et des départs, une cinquantaine d’artistes peintres auront pris part étroitement aux activités du groupe depuis 25 ans. En 2023, quatorze femmes et un seul homme constituaient le groupe.

La COFEC acquiert le Musée des Anciens Canadiens

La Corporation des fêtes et événements culturels (COFEC) de Saint-Jean-Port-Joli mettait la main sur le Musée de sculpture sur bois des Anciens Canadiens. Il s’agissait de la première phase d’un ambitieux projet culturel évalué à près de 6 M$. Celui-ci a pour but de mettre en valeur le patrimoine sculptural tout en le conservant, notamment en raison de la possible fermeture définitive du Musée des Anciens Canadiens. Pour ce faire, la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli mandatait la Société du réseau ÉCONOMUSÉE® pour qu’elle se penche précisément sur la préservation et la mise en valeur du patrimoine du musée et du domaine Médard-Bourgault.

Près de 600 000 $ en investissements pour l’industrie touristique dans la région

Le Centre d’aide aux entreprises (CAE) Montmagny-L’Islet dévoilait les 11 entreprises des MRC de Montmagny et de L’Islet ayant bénéficié d’une subvention globale de 285 947,39 $ dans le cadre du Projet d’aide aux petites entreprises touristiques rurales (PAPETR) du gouvernement fédéral. Mireille Thibault, directrice générale du CAE, précisait que la somme injectée localement avait généré près de 600 000 $ en investissements dans les deux MRC concernées.

Le Cirque de la Pointe-Sèche dans tous ses éclats

Flamboyant, prodigieux, déchaîné. À temps, la dernière création du Cirque de la Pointe-Sèche, dévoilait ses couleurs au public lors de sa grande première présentée le 6 juillet en soirée dans l’amphithéâtre de Saint-Germain-de-Kamouraska. Paillettes, velours et satin ont brillé de mille feux, au même titre que les acrobates qui revêtaient ces habits scintillants, dans une mise en scène d’une opulence assumée signée Mélissa Colello. À l’annonce de ce nouveau spectacle, le fondateur du Cirque de la Pointe-Sèche Élyme Gilbert annonçait un univers différent, avec des disciplines encore jamais vues. Les commentaires des spectateurs ayant assisté aux spectacles passés et à celui de cette année laissaient croire que l’objectif de « réinvention » avait été atteint.

Inauguration de l’Atelier Lambert

Alors qu’on ferme des chapelles et des églises aux quatre coins de la région, Sophie Lambert en construisait une. Au cœur même du village des Aulnaies s’observait depuis environ un an la construction d’une petite chapelle dans laquelle l’artiste peintre procédait à l’aménagement de sa galerie, Atelier Lambert. Une trentaine de personnes, proches, amis, partenaires et représentants du monde politique découvraient l’endroit inusité au début de juillet.

Archipel : un appel kamouraskois à flirter avec les arts vivants

Ambassadeur en art actuel au sein de l’Ancien palais de justice, le Centre d’art de Kamouraska sortait de ses murs et empruntait des chemins rarement explorés à ce jour avec Archipel. Tenu du 14 au 16 juillet, le festival proposait une programmation construite autour d’une série de représentations artistiques dans divers lieux de Kamouraska, de Saint-Denis-De La Bouteillerie, de Saint-Pascal et de Saint-Germain-de-Kamouraska. Tous les lieux choisis étaient dotés d’un cachet patrimonial distinctif qui avait motivé leur sélection.

Trois écoles secondaires s’unissent pour tenir un camp de perfectionnement

Une collaboration interécoles permettait la tenue d’un camp de perfectionnement en volleyball pour des élèves issues des trois écoles secondaires kamouraskoises, le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, l’école polyvalente La Pocatière, et l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal. Ce partenariat développé à la dernière minute cherchait à combler une lacune pour des volleyeuses obligées depuis trop longtemps de se tourner vers Québec et au-delà pour perfectionner leurs habiletés sportives en saison estivale. En moins de 24 heures, le succès de l’initiative était assuré par le biais de 40 inscriptions. Une deuxième édition était déjà dans la mire pour 2024.

Un nouveau directeur à temps plein pour la Régie Kamouraska-Ouest

Le président de la Régie intermunicipale en protection incendie du Kamouraska-Ouest, Gilles Martin, présentait le nouveau directeur-incendie à temps plein de l’entité, Martin Galarneau. Ce dernier cumule près de 30 ans d’expérience dans le domaine. En plus d’avoir été directeur du Service incendie de Saint-Jérôme, le principal intéressé a également été chef aux opérations du Service de protection contre les incendies de la ville de Québec, ainsi que capitaine et chef aux opérations pour le Service de sécurité incendie de Montréal. Il possède aussi une maîtrise en administration publique. Son contrat s’étant achevé à Saint-Jérôme, et ayant vu le nouveau poste s’afficher pour la Régie, M. Galarneau a décidé de postuler, cherchant ainsi à relever un nouveau défi. Il succédait à Christian Gagnon.

La MRC de L’Islet met en place un comité santé

La MRC de L’Islet annonçait la mise en place d’un comité santé au sein de son organisation, afin de promouvoir les intérêts et les préoccupations de la région auprès du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches. Les élus du conseil de la MRC de L’Islet exprimaient ainsi leur souhait de consolider les liens entretenus entre le CISSS et la MRC et ses différents acteurs — relation ayant été mise en partie sur pause en raison de la crise covidienne. Selon l’ancienne préfète Anne Caron, le réseau québécois de la santé était appelé à évoluer dans un avenir rapproché, de sorte que la MRC avait le devoir de s’y pencher activement afin que les meilleures décisions soient prises pour les gens d’ici.

Du vandalisme au MMQ

Le Musée maritime du Québec (MMQ), situé à L’Islet, recevait la visite non souhaitée de vandales qui s’en s’ont pris à l’œuvre de l’artiste local Jean-Sébastien Veilleux. En effet, la borne à la base de l’œuvre extérieure Espacement a été fortement vandalisée. Cette dernière avait été inaugurée le 4 juin précédent, et se voulait le point d’ancrage pour une expérience de réalité augmentée. La fabrication de la borne avait coûté environ 15 000 $, et avait demandé à son créateur près de quatre mois de dur labeur. Une plainte à la police a été portée par l’artiste ainsi que par la direction du MMQ.

Mission accomplie pour Benjamin Ouellet

Le coureur non voyant de Saint-Pascal Benjamin Ouellet prenait tout le monde par surprise au printemps en annonçant qu’il souhaitait courir sans guide lors d’éventuelles compétitions. Il tentait finalement l’expérience au Championnat québécois, avec un résultat plus que satisfaisant. Un retard accumulé dans le déroulement de la compétition avait motivé sa décision de s’élancer seul sur la piste pour le 800 m. Benjamin Ouellet n’a pas battu de record personnel, mais il terminait tout de même à deux secondes de son meilleur temps réalisé au 800 m, avec 2 min 14 s 2/100, ce qui le classait sixième au monde dans cette catégorie.

Un nouveau comptoir de prêt-à-manger à Saint-Germain

La Municipalité de Saint-Germain-de-Kamouraska inaugurait le 20 juillet son Chalet des Cabourons fraîchement rénové, avec en plus un tout nouveau coin gourmand de prêt-à-manger. Au coût de près de 250 000 $ — dont pratiquement la totalité était assumée par diverses subventions provinciales, et par l’aide de la Caisse Desjardins Centre-Est-du-Kamouraska —, le bâtiment a subi quelques transformations, dont une nouvelle fondation et l’ajout d’un bloc sanitaire. Il aura fallu toutefois presque une année complète afin d’arriver au résultat actuel. Philippe Camiré et Romane Petitclerc-Vilandré, respectivement charcutier et boulangère de formation, décidaient, avec de l’aide familiale, d’y ouvrir leur petit commerce dans cette localité d’un peu plus de 300 âmes. Le duo passionné d’art culinaire a mis les bouchées doubles afin d’être prêt pour l’inauguration du Chalet des Cabourons, mais le jeu en valait toutefois la chandelle, car il s’agissait d’un rêve pour le couple.

Obakir craint l’arrivée de la moule zébrée au Kamouraska

Une première identification de la moule zébrée au lac Témiscouata, à l’été 2022, faisait craindre cette année la propagation de cette espèce exotique envahissante dans d’autres cours d’eau du Bas-Saint-Laurent. Sur un pied d’alerte, Obakir et d’autres organismes de bassins versants bas-laurentiens appelaient les propriétaires d’embarcations à jouer les Monsieur Net. Originaire d’une région située entre la mer Noire et la mer Caspienne, au sud de la Russie, on recense aujourd’hui la moule zébrée jusqu’en Amérique du Nord, notamment au Québec. Préférant les lacs aux rivières en raison d’un courant moindre, elle peut néanmoins se développer dans l’un comme dans l’autre si elle y trouve des conditions favorables. Les mots d’ordre communiqués aux propriétaires d’embarcation étaient de les laver, de les vider et de les sécher avant de changer de plan d’eau.

Une nouvelle page Facebook pour les activités et les loisirs dans L’Islet-Sud

Une nouvelle page Facebook était mise sur pied avec pour objectif la promotion de la vie communautaire, des activités et des loisirs pour le sud de la région de L’Islet. La mise en place de cette page spécifique aux loisirs était une nouvelle initiative conduite par le regroupement des sept municipalités du sud de la MRC de L’Islet, soit Saint-Omer, Sainte-Perpétue, Saint-Pamphile, Saint-Marcel, Sainte-Félicité, Saint-Adalbert et Tourville. La page est gérée par l’agente de développement à la vie communautaire de ces collectivités.

Johanne Cyr quitte le bureau de Mathieu Rivest

Le député de la circonscription provinciale de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest, annonçait sur sa page Facebook que la directrice de bureau Johanne Cyr avait quitté ses fonctions. Selon les informations recueillies par Le Placoteux, Mme Cyr serait partie en très bons termes. Il était d’ailleurs déjà prévu qu’elle ne serait que de passage avec le député. Elle avait été engagée, a-t-on dit, afin d’aider à mettre sur pied l’équipe et l’infrastructure des bureaux de circonscription du nouvel élu. Johanne Cyr est bien connue dans la région pour ses diverses implications sociales, communautaires et professionnelles, en plus d’être grandement réputée pour sa gentillesse.

Une première collecte de bacs bruns réussie à Saint-Jean-Port-Joli

La première collecte de bacs bruns à Saint-Jean-Port-Joli se déroulait au-delà des attentes pour les autorités municipales. Plus de sept tonnes de matières organiques étaient récoltées. La Municipalité avait préparé ses citoyens à ce type de collecte lors de deux sessions d’information rassemblant près de 175 personnes. Par cette action, Saint-Jean-Port-Joli souhaitait diminuer la quantité de matières envoyées à l’élimination par ses citoyens, afin de réduire l’impact négatif sur l’environnement lors de leur enfouissement.

Nos étés sur Amazon Prime

La série Nos étés, tournée entre 2004 et 2007 à Saint-Denis-De La Bouteillerie, débarquait sur la plateforme de diffusion en ligne Amazon Prime pour une durée d’un an. Les droits de la série avaient été acquis en octobre 2022 lors du MIPCOM tenu à Cannes, en France, un événement reconnu comme étant le plus grand marché international des contenus télé au monde. Dans la région, le tournage de la série s’était déroulé de façon plus discrète que le téléroman Cormoran, filmé plus de dix ans auparavant. Le plateau de tournage, situé sur un terrain privé et inaccessible au public à la pointe de Saint-Denis-De La Bouteillerie, consistait en un aménagement temporaire, où la façade de la villa de la famille Desrochers reposait sur une série d’échafaudages. Seules les scènes extérieures, avec en fond le Saint-Laurent ou le devant de cette résidence, étaient filmées dans la région.

La route des microbrasseries de l’Est-du-Québec en bande dessinée

Faire la tournée des microbrasseries de l’Est-du-Québec se fait aussi bien en vrai qu’en textes et en dessins. Nick Micho, bédéiste de Rivière-Ouelle, faisait paraître la deuxième version de l’album Bière Dessinée Est-du-Québec, une bible d’information en bande dessinée sur les microbrasseries qui fait office de guide touristique pour quiconque décide de se lancer dans « la grande virée ». La première version, parue en juin 2020, au sortir de la première vague de la pandémie, s’était écoulée à plus de 1100 copies. Les éditions Sawin, appartenant à Nick Micho, n’ont eu d’autre choix que de retourner en impression pour 3000 albums supplémentaires. Avec la nouvelle édition, l’amateur de bière a souhaité présenter une version plus en phase avec la réalité de 2023, tout en la bonifiant notamment des microbrasseries de la Côte-Nord, absentes de la première mouture.