Le maire de Mont-Carmel au front pour la couverture cellulaire
Le maire de Mont-Carmel, Pierre Saillant, ne décolérait pas à la suite de l’annonce d’une aide financière gouvernementale de 3,3 M$ à TELUS et à Sogetel pour des projets de construction de tours cellulaires dans la région de la Chaudière-Appalaches, entre autres la Côte-du-Sud. Rien dans cette annonce ne concernait le Kamouraska, alors que la desserte cellulaire à certains endroits dans cette région demeure inexistante. « Nous sommes conscients qu’ici, c’est Bell. Mais est-ce que le gouvernement ne pourrait pas procéder de la même façon qu’avec Telus et Sogetel? », s’insurgeait Pierre Saillant. Ce dernier rappelait qu’un septuagénaire est décédé après s’être perdu avec deux autres hommes en forêt, dans le secteur du lac de l’Est, alors qu’aucune communication cellulaire n’était possible dans ce secteur.
La Ville de La Pocatière investit près de 100 000 $ au Centre Bombardier
La Ville de La Pocatière investissait une somme de près de 100 000 $ au Centre Bombardier pour l’installation d’un panneau afficheur extérieur, en plus de faire l’acquisition de quelques téléviseurs modernes et d’un projecteur pour ses salles de conférences. Plus précisément, le panneau coûtait près de 60 000 $, et le reste un peu plus de 35 000$. Quant au panneau d’affichage extérieur, il sert depuis à annoncer les activités à venir pour le Centre Bombardier et les autres terrains récréatifs de la Ville, en plus d’informer la population locale sur les séances du conseil.
Un nouveau festival voit le jour au Kamouraska
Le Philifest 456, en référence au numéro de la sortie de Saint-Philippe-de-Néri sur l’autoroute 20, devenait le dernier-né au chapitre des festivals kamouraskois. Tenu du 30 juin au 2 juillet, l’événement, qui en était à sa première édition cette année, se voulait la suite logique des fêtes du 150e tenues l’année précédente. Le Philifest 456 axait principalement sa programmation autour d’une série de tournois sportifs et de spectacles musicaux sous le chapiteau. Une journée familiale, avec bus arcade, mini-golf, jeux gonflables, maquillage pour enfants, et petits animaux de la Ferme Napolie était aussi à l’horaire. Deux camions-restaurants assuraient quant à eux les repas sur le site pour toute la durée du festival.
Une vision de « rêve » pour le secteur du Parc à Saint-Roch-des-Aulnaies
Saint-Roch-des-Aulnaies se permettait de « rêver » avec son Plan directeur d’aménagement et de développement du parc municipal et du secteur de la rue du Parc. Des terrains sportifs rénovés, voire bonifiés; un local des contrebandiers converti progressivement en petite « Vigie » comme à Saint-Jean-Port-Joli; un littoral mieux aménagé en lieu et place d’un grand stationnement; un projet domiciliaire à quelques pas de ce parc municipal entièrement repensé. Peu de citoyens présents au dévoilement de cette vision de développement avaient des critiques à formuler. En clarifiant sa vision, la Municipalité estimait avoir tout ce qu’il faut pour saisir les opportunités qui se présenteraient à elle ces prochaines années : aides financières gouvernementales pour des projets d’infrastructures sportives ou récréatives, d’éventuels projets de développement du Centre de services scolaire Kamouraska–Rivière-du-Loup pour son école de la Marée-Montante, ou encore la vente de terrains qui pourraient servir à un projet domiciliaire.
La Ville de La Pocatière lance sa vidéo promotionnelle
La Ville de La Pocatière lançait sa toute nouvelle vidéo promotionnelle À La Pocatière, c’est ICI que ça commence! Réalisée en collaboration avec l’Agence A@Z Multimédias, la vidéo est axée sur les services, les commerces et les industries présents sur le territoire pocatois, exposant de façon authentique la réalité de cette ville dite de centralité. L’objectif poursuivi est l’attractivité de son milieu afin de prévenir l’exode des étudiants et des employés, tout en favorisant un sentiment d’appartenance.
Perle Morency de Côté Est remporte un Laurier
La cinquième édition des Lauriers de la gastronomie québécoise attribuait à Perle Morency, copropriétaire de Côté Est à Kamouraska, le Prix du meilleur service. Kim Côté, également copropriétaire de Côté Est, était de son côté en nomination dans la catégorie Chef de l’année. Le prix était toutefois attribué à François-Emmanuel Nicol de Tanière3 à Québec. Trois autres personnalités associées au milieu gastronomique de Kamouraska-L’Islet — Christian Bégin, Élisabeth Cardin et Samuel Lavoie — étaient aussi en nomination cette année.
La piscine du cégep ne rouvrira pas avant 2025
L’annonce de la fermeture prématurée de la piscine du Cégep de La Pocatière ne faisait pas fait le bonheur de certains de ses usagers. Selon les prévisions optimistes de la direction générale, les travaux de rénovation prévus reporteraient son ouverture au plus tôt à l’automne 2025. L’ensemble des analyses préliminaires effectuées au moment de la fermeture expliquaient pourquoi le Cégep de La Pocatière était contraint de fermer définitivement l’infrastructure. Lors de l’étape de la vidange du bassin et du carottage, il s’était avéré qu’il serait impossible pour l’institution de rouvrir l’infrastructure de façon sécuritaire et économique en attendant le début des travaux. Le projet ayant été évalué à 6 M$ en 2022, la directrice générale du Cégep, Marie-Claude Deschênes, craignait également l’explosion des coûts, un an plus tard, en raison des défis techniques complexes au rendez-vous.
Le Centre D’Anjou continue de colorer la vie de ses résidents
Les plafonds du Centre d’hébergement D’Anjou de Saint-Pacôme avaient déjà un petit quelque chose de plus avec leurs tuiles peintes par des artistes de la région dans les chambres des résidents. S’ajoutait à cela tout un corridor qui prenait vie de belle manière par l’ajout de murales peintes, dont les Chevaliers de Colomb de l’endroit contribuaient financièrement à la réalisation. L’ensemble du projet, estimé à 10 000 $, était couvert à hauteur de 8000 $ par le CISSS du Bas-Saint-Laurent. Les Chevaliers de Colomb du conseil 10 086 Saint-Pacôme/Saint-Gabriel contribuaient quant à eux pour 2000 $.
Un plan d’action qui apaise en partie les inquiétudes
Un total de 17 étapes, dont quelques-unes étaient déjà réalisées. La Municipalité de Rivière-Ouelle dévoilait son plan d’action collaboratif en sécurité incendie pour le secteur du Boisé de l’Anse. Les citoyens concernés ont semblé rassurés, mais certaines inquiétudes demeuraient. L’accès au Boisé de l’Anse par le chemin Dumais était de celles-là. Le chemin, qui demeure à ce jour le seul accès praticable pour les résidents du secteur, a depuis été élargi à certains endroits pour permettre aux camions de sécurité incendie de se croiser. « Il y a un projet sur la table pour finaliser le chemin de la Petite-Anse », indiquait également le maire de Rivière-Ouelle, Louis-Georges Simard. Cet accès, situé en terrain privé à l’extrémité est du Boisé de l’Anse, pourrait offrir une sortie d’urgence aux résidents en cas de feu, laissant le chemin Dumais à la disposition des services de sécurité incendie.
Le cheerleading débarque au Cégep de La Pocatière
La discipline du cheerleading marquait un retour cette année dans un esprit de développement athlétique, au même titre que les autres sports sous la bannière des Gaulois, au Cégep de La Pocatière. Cette renaissance était attribuable à deux étudiantes : Claudie Caron et Cassandra Gaudreau, disposant chacune d’une expérience dans ce sport. Elles avaient approché au préalable Julie St-Pierre, technicienne en loisirs et responsable des sports d’excellence au Cégep de La Pocatière, afin de concrétiser leur projet. Les entraînements ont démarré à l’automne 2022, à raison de deux jours par semaine. La première sortie officielle a été réalisée lors d’une partie hors-concours des Gaulois sur le terrain de football synthétique de l’École polyvalente La Pocatière, le 28 mai dernier.
La MRC de Kamouraska priée de mieux protéger les cabourons
Signature paysagère incontestée du Kamouraska, les cabourons, ces petites montagnes qui surgissent dans la plaine entre Sainte-Anne-de-la-Pocatière et Saint-André-de-Kamouraska, devraient être mieux protégés. La Municipalité de Saint-Germain-de-Kamouraska en faisait son cheval de bataille en adoptant à l’unanimité une résolution à ce sujet, sommant la MRC de Kamouraska de leur conférer un statut légal dans le cadre de la révision de son schéma d’aménagement. La MRC, qui s’est ensuite saisie de la résolution de Saint-Germain-de-Kamouraska, donnait pour mandat à sa commission d’aménagement de se pencher sur cette question. Or, des questions en apparence évidentes restaient selon elle sans réponse, au point où elle estimait impossible dans l’immédiat de légiférer adéquatement pour protéger ceux-ci. Une étude de caractérisation était donc la première étape à laquelle songeait la MRC de Kamouraska dans ce dossier.
Encore huit heures sans ambulance dans L’Islet-Nord
Pendant la nuit du 19 au 20 mai dernier, aucune ambulance n’était disponible pour desservir la population de L’Islet-Nord, une situation dénoncée par la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec de la section locale 7300 du SCFP (FTPQ). Pour la population de L’Islet-Nord, il ne s’agissait pas de la première rupture de service. Les horaires de faction, jugés moins attractifs, étaient de nouveau pointés du doigt pour expliquer cette situation attribuable à la pénurie de main-d’œuvre.
Les résidences du cégep pleines à craquer
Du jamais vu. Les 388 chambres des résidences du Cégep de La Pocatière, autant sur la 4e Avenue que sur la 13e Avenue, allaient toutes être occupées lors de la prochaine année scolaire. À contrecœur, l’établissement collégial se devait de montrer la porte à des locataires de longue date pour répondre à la demande estudiantine. Les bourses Parcours, annoncées en 2022, étaient évoquées pour expliquer la situation. Celles-ci offrent aux étudiants de faire leurs études collégiales dans un cégep éloigné de leur domicile, en échange d’une somme de 7500 $ sur une base annuelle pour la durée normale du programme d’études. À la Ville de La Pocatière, le maire Vincent Bérubé avançait pour sa part que la pénurie de logements, une réalité bien documentée dans la région, pouvait expliquer cette situation.
Le Parc régional du Haut-Pays fête ses dix ans
Le Parc régional du Haut-Pays de Kamouraska célébrait ses dix ans cette année. Une série d’activités étaient à l’honneur afin de souligner cette étape anniversaire, en attendant une réflexion concertée des sept municipalités impliquées et de la MRC de Kamouraska concernant les dix années à venir. Dix ans après la création de l’entité, force était de constater que les projets s’étaient non seulement succédé sur le bureau de l’agent de développement, mais que des secteurs d’activité économique jadis insoupçonnés étaient désormais en pleine effervescence, comme l’agroalimentaire, l’art et l’artisanat, des créneaux qui ont contribué à animer les célébrations du dixième anniversaire.
D’autres municipalités affectées par la mauvaise couverture cellulaire
La couverture cellulaire inadéquate dans le Kamouraska ne faisait pas que déranger les résidents de Mont-Carmel et du lac de l’Est, elle touchait également les zones de Saint-Pascal, de Saint-Joseph-de-Kamouraska, ainsi que de Sainte-Hélène-de-Kamouraska. Même que pour certains entrepreneurs de ces secteurs, cette problématique était désormais vue comme un frein à leur développement. Claude Ouellet, propriétaire de Porc O’Rye à Saint-Joseph-de-Kamouraska, était de ceux-là. Selon lui, il était difficile de développer des partenariats avec d’autres entreprises, en raison spécifiquement de l’incapacité à avoir un réseau cellulaire performant. De plus, à quelques reprises, notamment dans le cas d’un accident de travail subi par un de ses employés étrangers, il avait été impossible pour lui de contacter les services d’urgence, faute d’un réseau minimalement performant.
La SADC dévoile deux unités Mobil’eau
Deux unités mobiles permettant de distribuer de l’eau potable lors d’événements publics, tout en limitant les déchets causés par les contenants à usage unique, arrivaient en renfort dans les MRC de Kamouraska et de Rivière-du-Loup. Proposées par les SADC de ces deux MRC, les deux unités en question seraient déployées sous forme de projet pilote dans une dizaine d’événements au courant de l’été, dont six sur le territoire du Kamouraska. La première, appelée tout simplement Mobil’eau, consistait en une remorque fermée équipée d’un réservoir de 1000 litres, et de trois distributrices d’eau potable avec abreuvoirs et remplisseurs de gourdes. Autonome à 100 %, elle pouvait être raccordée aux réseaux d’aqueduc et d’électricité, ou être opérationnelle à partir de batteries alimentées par des panneaux solaires, pour une indépendance énergétique d’une durée d’environ huit heures. La seconde, dénommée Mobil’eau+, présentait les mêmes caractéristiques que la première en ce qui concerne la distribution d’eau potable. Son seul point faible : elle ne disposait pas d’autonomie électrique. En contrepartie, elle était équipée d’un lave-vaisselle commercial à cycle rapide.
Des contributions non remboursables aident le bilan de la SADC
L’incertitude économique et la hausse progressive des taux d’intérêt ont eu un impact sur les interventions effectuées par la SADC du Kamouraska auprès des entrepreneurs de son territoire. Au terme de son année financière 2022-2023, il s’avérait qu’environ la moitié d’entre elles avaient été réalisées par le biais de contributions financières non remboursables. Un total de 19 projets d’expansion, de démarrage ou de relève d’entreprise avaient tout de même été appuyés sous forme de prêts dans la dernière année, totalisant des investissements de 466 500 $ pour la SADC.
Une soirée digne d’Hollywood pour les élèves du groupe 601
La classe de 6e année d’Yvan Lévesque à l’école Sacré-Cœur de La Pocatière vivait une soirée digne des grandes premières hollywoodiennes. Trois des quatre salles du Cinéma Le Scénario étaient réquisitionnées pour la présentation de leur film Groupe 601, scénarisé et réalisé par l’enseignant. Les 22 élèves de la classe, qui y défendaient tous un rôle, défilaient ensuite sur le chic tapis rouge déroulé spécialement pour eux. Le scénario, dont 80 % ont été rédigés en cinq jours en septembre dernier, alors que l’enseignant était affligé de la COVID-19, multipliait les références historiques et de véritables lieux géographiques. « Je dois avoir mis l’équivalent de 450 heures de travail dans la production de ce film. Même mes propres enfants, Yoan et Alexane, m’ont aidé », évoquait-il, après la première.
Un karatéka de Saint-Philippe-de-Néri au Championnat mondial
Fort d’une deuxième position remportée lors d’une compétition d’importance tenue à Montréal en avril dernier, Eric Tremblay de Saint-Philippe-de-Néri s’apprêtait à se rendre au Japon en octobre pour participer au Championnat mondial de karaté Kyokushin. L’homme de 39 ans réussissait cet exploit à peine un an après être passé à ce style de karaté. Basé sur les styles de karaté plus traditionnels, le karaté Kyokushin se démarque par des coups plus directs et plus lourds, ce qui peut s’apparenter au kickboxing. Au Québec, Georges St-Pierre en est certainement l’ambassadeur le plus connu. Lors de sa première compétition d’envergure à Montréal, appelée Montreal Kyokushin Fighting Spirit Championship, Eric Tremblay terminait en deuxième position chez les 18 à 39 ans dans la catégorie ceinture noire Élite poids lourds full contact. Plus de 300 compétiteurs provenant de partout au Canada et des États-Unis participaient à cette compétition. Grâce à cette performance, Eric Tremblay a obtenu son laissez-passer pour le Championnat du monde de karaté Kyokushin tenu à Tokyo, au Japon.
Plus de 40 000 $ amassés au 25e tournoi de golf
La Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima profitait d’une fenêtre clémente de dame nature pour tenir son 25e tournoi de golf annuel au Club de golf Saint-Pacôme. Quatre-vingt-dix-sept golfeurs prenaient part à l’événement qui soulignait le 40e anniversaire de la Fondation. Dre Josée Rousseau, présidente d’honneur de l’événement, était choisie pour cette raison, elle qui est née à l’hôpital de La Pocatière en 1983, année de création de la Fondation, et qui continue aujourd’hui d’y exercer sa profession. Une somme de 41 670 $ a été amassée grâce à ce tournoi.
L’école primaire de Sainte-Hélène inaugure sa nouvelle serre agropédagogique
Grâce à un projet initié par l’organisme Le Semoir, la toute nouvelle serre dite agropédagogique Les jeunes pousses, installée sur le terrain de l’école primaire de Sainte-Hélène-de-Kamouraska, était inaugurée le 12 juin. Bien que le projet ait été initié par Le Semoir, l’équipe-école s’était mobilisée au préalable afin de trouver des partenaires pour le concrétiser. Une somme de 15 000 $, amassée auprès de divers collaborateurs, dont la Municipalité de Sainte-Hélène, l’ITAQ et Desjardins, pour ne nommer que ceux-là, a permis de concrétiser le projet.
Centraide fait des heureux et crée une déception au Kamouraska
Plus d’un million de dollars investis dans tout le Bas-Saint-Laurent, dont 140 400 $ au Kamouraska. La campagne de Centraide Bas-Saint-Laurent atteignait de nouveaux sommets, qui se sont traduits en 2023 par des dons en argent auprès de huit organismes kamouraskois. L’un d’eux, le Fonds d’entraide du Kamouraska, d’ordinaire soutenu par Centraide, ne le serait plus à partir du 30 septembre, une amère déception pour sa présidente Marjolaine Émond. Le directeur régional et du développement philanthropique chez Centraide Bas-Saint-Laurent, Akotchayé Lawin-Ore, expliquait que divers critères d’évaluation sont pris en compte dans l’analyse d’un dossier de financement triennal, sans toutefois préciser lesquels avaient manqué dans le cas précis du Fonds d’entraide du Kamouraska. Sans cet appui de Centraide, la présidente du Fonds avouait qu’elle n’aurait d’autre choix que de partir en campagne de financement, même si elle estimait le milieu déjà sursollicité.
Des élèves en persévérance scolaire de Saint-Pamphile au service de leur communauté
Dans le cadre de l’année scolaire 2022-2023, les élèves de la classe de persévérance continue (CPC) de l’école secondaire de la Rencontre de Saint-Pamphile travaillaient à la fabrication de tables et de bancs pour le projet de classe extérieure de l’école primaire Saint-Joseph, située dans la même localité. Ainsi, vingt jeunes appuyés de cinq adultes construisaient ces meubles, et ce, avec des matériaux recyclés. Les élèves avaient appris dans la foulée à manipuler le bois, avec toutes les étapes inhérentes à la fabrication de ce type de mobilier.
Le président de l’UMQ de passage à La Pocatière
Le nouveau président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Varennes, Martin Damphousse, était de passage à La Pocatière le 14 juin afin de rencontrer les élus locaux. Le 59e président, élu à l’unanimité par les membres en mai dernier, s’était engagé à rencontrer les élus municipaux de la belle province en visitant 32 villes en 40 jours, afin de comprendre et d’approfondir l’ensemble des enjeux importants inhérents au monde municipal, en vue de la négociation du prochain pacte fiscal 2024-2029 avec le gouvernement du Québec.
Le Martinet dévoile sa salle multimédia
Le Motel Le Martinet de La Pocatière terminait de belle façon la saison des 5 à 7 en entreprise de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) par le dévoilement de sa nouvelle salle multimédia. En lieu et place de l’ancienne verrière, complètement détruite, cette nouvelle salle au goût du jour permettrait d’accueillir la clientèle d’hébergement pour le petit-déjeuner, ou encore des groupes d’affaires pour la tenue de petits congrès ou d’assemblées.
Des travaux de près de 500 000 $ au CLSC et à l’hôpital de La Pocatière
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent réalisait des travaux de réfection des entrées principales et de différents escaliers d’issue de secours à l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima et au CLSC de La Pocatière. Le coût de ces travaux était évalué à un peu plus de 500 000 $, et ceux-ci visaient à conserver l’intégrité structurale du bâtiment et à en améliorer la fonctionnalité.
Le Festival Endiablée voit le jour
La Baleine endiablée de Rivière-Ouelle réalisait un « vieux rêve » en mettant sur pied un tout nouveau festival. Tenu du 19 au 22 juillet sur les terrains de la microbrasserie riveloise, le Festival Endiablée se voulait accessible aux familles. La microbrasserie profitait notamment de ses atouts naturels, comme son gigantesque site, pour y accueillir quatre jeux gonflables pour les adultes et les enfants, en plus de présenter quatre spectacles aux genres musicaux des plus éclectiques. Outre les spectacles et les jeux gonflables, le Festival Endiablée se voulait une occasion de conjuguer bière et bouffe. Des repas méchouis, mais également des dégustations de bières animées par le microbrasseur lui-même étaient au menu.
Mission accomplie pour la course L’éveil du Phénix
Ils étaient 200 coureurs répartis dans 40 équipes. La course L’éveil du Phénix, tenue le 4 juin, connaissait un départ à la hauteur des attentes pour sa première édition. Inspiré du nom des équipes sportives de l’École polyvalente La Pocatière, l’événement faisait également un clin d’œil à cet oiseau de la mythologie censé renaître de ses cendres, la course étant en quelque sorte une version revue et corrigée de la Course de l’Anse tenue pendant cinq ans dans les années 2010. Au lieu d’un défi individuel, la course L’éveil du Phénix met l’accent sur le travail d’équipe. Composées de deux à cinq coureurs, ces équipes se partagent à leur guise une distance de 10, 20 ou 40 kilomètres à relais, sur une boucle de deux kilomètres. Seule contrainte : ne pas oublier de donner le témoin au coureur qui prend le relais. L’organisatrice en chef, Nancy Milliard, était déjà à réfléchir à l’an prochain, au terme de la première édition.
Une surface de dek hockey à Saint-Pamphile
Avec beaucoup d’enthousiasme, le maire de Saint-Pamphile, les conseillers municipaux et plus d’une soixantaine de citoyens inauguraient une nouvelle surface de dek hockey le 4 juin dernier. L’ensemble du projet s’élevait à 215 000 $, et incluait également l’asphaltage des terrains de basketball et du skatepark, qui avaient été déménagés pour permettre l’aménagement de la surface de dek hockey. La facture a été assumée entièrement par la Ville de Saint-Pamphile.
L’Expo renoue avec ses racines en accueillant le marché public
Le bâtiment patrimonial de 1917, emblème du site de l’Exposition agricole de Saint-Pascal, renouait avec ses racines plus de cent ans après sa construction en accueillant désormais le marché public de la ville, pour ne pas dire le marché de tout le Kamouraska par sa taille et son ampleur. Dix-huit espaces intérieurs et extérieurs, et d’autres réaménagements permettent à la Place de l’Expo d’être en activité sur trois saisons, ce qui est bien davantage que la seule semaine de l’Exposition agricole tenue en juillet de chaque année. Évalué à 432 000 $, le projet a vu le jour grâce à des demandes de subventions et une campagne de sociofinancement.
Des étudiants du Cégep de La Pocatière forcés d’évacuer le Nord québécois
Quatre étudiants en Techniques de bioécologie, en compagnie de deux enseignants du Cégep de La Pocatière, vivaient toute une mésaventure lors de la deuxième édition des projets de leur formation générale ayant lieu à la station Uapishka, située à Manicouagan sur la Côte-Nord. Ces derniers ont dû évacuer l’endroit en raison des feux de forêt qui faisaient rage dans cette zone. Après seulement une journée et demie, et après avoir déployé leur équipement scientifique pour commencer les études, les responsables de la station avaient reçu la consigne des services d’urgence de procéder, au plus tard le lendemain matin, à l’évacuation des lieux. « On est resté surpris, car on ne sentait pas de fumée. Par contre, en se réveillant, la fumée et la senteur de brûlé étaient perceptibles, alors que les feux les plus proches étaient, nous disait-on, à plus de 200 kilomètres », confiait Richard Turbide, enseignant.
Nouveau CA et nouvelles orientations pour les Jardins du Clocher
Un nouveau départ attendait les Jardins du Clocher, à la suite de l’assemblée générale annuelle tenue le 19 juin en l’église de Saint-Pacôme. Une nouvelle mission, quatre démissions au conseil d’administration, et la venue prochaine d’un opérateur privé pour la production maraîchère dans la sacristie réorientaient l’avenir de l’organisme, sur pause depuis décembre 2022. Le nouveau modèle d’affaires était basé sur un opérateur privé qui s’occuperait désormais de la production maraîchère dans la sacristie, dans une tour d’Inno-3B, en échange d’un loyer mensuel de 3000 $ versé à l’organisme. En déléguant le volet production maraîchère à un privé, les Jardins du Clocher réorientaient leur mission vers un rôle « d’animateur communautaire et de formateur sur la saine alimentation et les bonnes habitudes de vie ». Quelques mois après le dévoilement de cette nouvelle orientation, aucun opérateur privé n’avait encore été trouvé, confirmait le nouveau président de l’OBNL, Robert Bérubé.
Obakir et des étudiants de l’ITAQ vont renaturaliser un ruisseau
Un ruisseau de la Ferme-école Lapokita, appelé décharge du Collège, allait bénéficier d’une renaturalisation complète au cours des deux prochaines années. Obakir et des étudiants de l’ITAQ s’apprêtaient à mettre conjointement la main à la pâte pour concrétiser cette vision aux résultats bénéfiques anticipés pour l’ensemble de l’écosystème. Ces aménagements seraient réalisés sur l’équivalent d’un kilomètre, soit de l’extrémité ouest de la Ferme-école Lapokita jusqu’au début du périmètre urbain de la ville, à l’est, où la décharge du Collège se retrouve pour ainsi dire canalisée, et jusqu’à la rivière Saint-Jean dans le réseau d’égout pluvial de La Pocatière. D’autres travaux, comme le recul d’un chemin de ferme afin d’agrandir la bande riveraine de la décharge, étaient aussi du nombre des interventions prévues.
Une kermesse à faire rougir l’Expo
La deuxième édition de la kermesse des écoles primaires Monseigneur-Boucher, Saint-Louis et Saint-Bruno permettait de souligner de belle façon la fin de la première année scolaire normale depuis la pandémie de COVID-19. L’événement s’est déroulé toute la journée du 21 juin sur le site de la Société d’agriculture du comté de Kamouraska. Initiée par Maryse Alexandre, enseignante en éducation physique à l’école Monseigneur-Boucher, cette kermesse n’avait rien à envier à l’Expo agricole de Saint-Pascal : cinq jeux gonflables, vingt-quatre jeux d’adresse, 3000 toutous distribués, un spectacle de djembé collaboratif, et toutes les gourmandises caractéristiques des fêtes foraines étaient de la partie. Une vente de pots de recettes au porte-à-porte par les élèves avait permis d’amasser l’équivalent de 75 % du budget nécessaire à la tenue de l’activité. Des commanditaires ont attaché le financement restant, permettant de tenir l’événement gratuitement pour tous les enfants.
La loi sur l’âge minimal pour travailler attriste un casse-croûte kamouraskois
La Fine cantine Chez Mag de Sainte-Anne-de-la-Pocatière devait se départir d’un coup de cinq de ses employés à son service depuis plus d’un an, parce qu’ils avaient moins de 14 ans. Cette situation occasionnée par l’application de la loi sur l’âge minimal pour travailler attristait le chef et propriétaire Steve St-Pierre, mais également Carl Bossé, père de deux des enfants qui travaillaient à l’enseigne. Steve St-Pierre se consolait quant à lui en se disant que ces cinq jeunes pourraient revenir à l’emploi l’été prochain, lorsqu’ils auraient atteint l’âge légal de 14 ans.
Le Jardin-Mémoire éclot à Saint-Denis
De nombreux amoureux d’histoire et de patrimoine répondaient à l’appel de l’Association patrimoniale de Saint-Denis-De La Bouteillerie pour inaugurer la nouvelle exposition extérieure Jardin-Mémoire qui commémore le parcours de Jean-Charles Chapais fils. Ce jardin était le fruit du travail d’Andréanne Vailles, directrice conservatrice de la Maison Chapais, et d’une équipe composée de plusieurs professionnels. Déclinant 15 stations thématiques, le parcours intégré aux jardins de la Maison Chapais appelle à découvrir le riche héritage scientifique et agricole de Jean-Charles Chapais, probablement le membre le moins connu de la célèbre famille.