Les Escapades séduisent à leur premier été
Concocter son propre pain en compagnie d’un boulanger, à partir de la farine moulue au moulin de la Seigneurie des Aulnaies; réaliser une composition florale sous l’œil attentif d’une fleuriste, à partir de fleurs récoltées à la Ferme Mouvance. Les Escapades faisaient le plein de participants durant l’été dans la MRC de L’Islet. Les chiffres étaient sans équivoque, et démontraient aisément le succès remporté par Les Escapades au courant de la saison estivale. Douze concepts, pratiquement tous bâtis sur le même principe que ceux énumérés ci-haut, avaient attiré 160 participants en quatre mois, soit 90 % de tous les billets mis en vente. De projet pilote, on souhaitait maintenant pousser le concept à l’année.
Un centre communautaire tout neuf, mais à quel prix?
Projet de plus grande envergure, pandémie et frais supplémentaires à débourser pour les plans et devis. Saint-Pascal allait bénéficier d’un Centre communautaire Robert-Côté tout neuf d’ici 2025, mais à quel prix? Attendus depuis au moins 2018, les travaux venaient tout juste de commencer, mais l’ensemble de la facture, elle, laissait un goût amer en bouche. Évalué en 2017 à 3,2 M$, le projet passait finalement à 8,1 M$, une augmentation qui frôlait les 155 %. L’ouverture officielle était vraisemblablement prévue pour le début de 2025.
Deux nouveaux élus à Sainte-Anne-de-La-Pocatière
À la suite du décès du maire de Saint-Anne-de-la-Pocatière, Rosaire Ouellet, deux postes étaient devenus vacants au conseil municipal de la localité, dont celui du conseiller numéro 5, Jean-François Pelletier, qui avait officialisé sa candidature au poste de maire. Le citoyen Sylvain Dorion, quant à lui, souhaitait prendre le siège du conseiller démissionnaire. Bonne nouvelle pour les principaux intéressés, puisqu’à la date limite du dépôt de candidatures, aucune autre personne ne souhaitait se présenter, de sorte que Jean-François Pelletier et Sylvain Dorion étaient élus par acclamation respectivement au poste de maire et de conseiller numéro 5.
La Ville de La Pocatière officialise son nouveau projet domiciliaire
Après deux années et demie de travail, et un investissement total dépassant le 1,1 M$, la Ville de La Pocatière procédait à l’inauguration de son nouveau projet domiciliaire situé dans le secteur du Verger, non loin de la montagne du Collège. Ce nouveau quartier possède 25 terrains, dont quatre réservés à la construction de multilogements, alors que les autres serviront à la construction de résidences de type unifamilial.
Il est désormais interdit de camper au parc Havre du souvenir
La décision était votée à l’unanimité par le conseil de la municipalité de L’Islet pendant la dernière saison estivale : il était désormais interdit de faire tout type de camping au parc du Havre du souvenir, incluant le stationnement asphalté et celui en gazon, ainsi qu’au quai, et ce, en tout temps. Même si cette réglementation était déjà en vigueur dans la localité, le conseil municipal décidait de la réitérer, car depuis quelques années, des visiteurs se stationnaient au parc afin d’y camper. Ceux-ci auraient par ailleurs été plus nombreux en 2023. La Municipalité de L’Islet craignait de plus en plus pour la sécurité de ces amateurs de camping improvisé. De la signalisation a depuis été installée dans le secteur afin d’informer les visiteurs de l’interdiction.
Un prix provincial pour le Cirque de la Pointe-Sèche
Le Cirque de la Pointe-Sèche de Saint-Germain-de-Kamouraska était coiffé du prix Innovation et développement de l’offre – Initiative de 100 000 $ et plus lors de la sixième édition des Prix excellence tourisme, pour son spectacle Charcoal présenté à l’été 2022. Il s’agissait de la seconde nomination du Cirque à ces prix qui constituent la plus haute distinction de l’industrie touristique québécoise.
La Corporation des arts et de la culture de L’Islet inaugure son Café culturel
Dans le cadre de la 27e édition des Journées de la culture, la Corporation des arts et de la culture de L’Islet inaugurait son Café culturel à la salle des habitants de la municipalité. Avec un budget totalisant 23 580 $, financé par le Fonds de soutien aux cafés culturels de la MRC de L’Islet « Signature innovation », en partenariat avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, l’endroit proposait une panoplie d’activités tournant autour de la culture. En somme, les gens pourraient assister autant à des événements musicaux qu’à des conférences, et ce, autant pour les enfants que les adultes.
Le comité des Fêtes du 175e présente son legs
Avec un budget de 165 000 $, et tout près de trois années de travail, le comité des Fêtes du 175e de la corporation municipale de Sainte-Anne-de-la-Pocatière présentait son legs afin de commémorer l’événement. Le comité organisateur réalisait ainsi un projet en trois volets, soit un parcours de panneaux thématiques, un parcours des croix de chemin, et la réalisation d’une installation médiatique portant sur le Haut de Sainte-Anne, présentée au Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation.
Une compétition provinciale de force athlétique à La Pocatière
La salle de conditionnement physique Le Gymnase de La Pocatière organisait une compétition provinciale de force athlétique (powerlifting) en l’honneur du champion de dynamophilie décédé en 2021 à l’âge de 97 ans, le légendaire George Labrecque. L’athlète de Saint-Athanase avait commencé à pratiquer la dynamophilie, un sport voué au développement de la force physique, en 1972, alors qu’il était déjà âgé 48 ans. Une trentaine d’athlètes, dont certains du Bas-Saint-Laurent, participaient à cette compétition de calibre provincial.
Des travailleurs étrangers résident maintenant au presbytère de Saint-Pamphile
La pénurie de logements, criante dans la MRC de L’Islet, forçait les entreprises du milieu à user d’imagination pour loger, entre autres, les travailleurs venus de l’étranger. À Saint-Pamphile, le presbytère de l’endroit était converti en maison de chambres, dans l’attente que de nouveaux logements soient disponibles. L’immeuble n’en était pas à sa première vocation communautaire puisqu’il avait été durant trois ans le site d’une « garderie atypique », ouverte aux jeunes de 0 à 12 ans durant les périodes de la journée où les CPE étaient fermés. Ce projet pilote n’ayant pas été poursuivi, à la demande du ministère de la Famille, le presbytère était devenu depuis peu une forme de « chambre en ville » pour les travailleurs étrangers de quelques entreprises de Saint-Pamphile. Huit travailleurs y résidaient en octobre dernier.
Un ambitieux projet de revitalisation du cœur du village à Saint-Adalbert
Le restaurant du village, Ô Sommet des délices, et le dépanneur de la localité sont désormais fermés, à Saint-Adalbert. Qui plus est, la municipalité apprenait antérieurement que la Fabrique de la paroisse voulait se départir de son église. Il n’en fallait pas plus pour que le conseil municipal, avec en tête le maire René Laverdière, prenne le taureau par les cornes, et mette sur pied un comité bénévole pour la revitalisation du cœur du village. La Municipalité voudrait également construire plus de loyers afin d’attirer de jeunes familles. Puisque les maisons disponibles dans le secteur sont rarissimes, l’acquisition de l’église pourrait ainsi permettre de lancer le nouveau projet de centre multifonctionnel, tout en libérant l’actuel Centre communautaire afin d’y construire ce type de logements. Ce centre comporterait un lieu de rassemblement pour la population avec différentes activités autant pour les jeunes que pour les aînés, un coin pour les adolescents, un café culturel comme à la salle des habitants de L’Islet, et éventuellement l’aménagement d’une bibliothèque plus accessible que la présente, et ce, tout en gardant un lieu pour le culte, comme le veut la vocation première de l’église. Un dépanneur dit autonome, doté d’une caisse libre-service avec carte pour y accéder, et contenant les produits de base, était également dans les cartons de la Municipalité.
Des raisins de table maintenant cultivés au Kamouraska
La viticulture est en effervescence au Québec, mais principalement dans l’objectif de transformer les raisins en vin. Alors que certains producteurs se démarquaient déjà dans la région avec leur production viticole, de nouveaux joueurs orientés vers le raisin de table émergeaient à leur tour au Kamouraska. Mario Belzile et Pascale Ouellet, des Produits maraîchers Belzile de Saint-Pascal, étaient de ceux-là. À eux seuls, ils cultivent 400 vignes sur 0,2 ha. À La Pocatière, Rémi Faucher de la Ferme Harfang suivait la même trajectoire avec presque 2000 vignes réparties sur 0,8 ha.
Un nouveau propriétaire pour le Restaurant Opéra
Riche d’une histoire qui s’échelonne sur pratiquement 100 ans, le Restaurant Opéra de La Pocatière voyait un nouveau propriétaire prendre ses rênes en la personne de David Fromentin, alors que l’entrepreneur de 34 ans en officialisait l’achat auprès de Damien Charest. Le jeune acheteur étant impliqué depuis deux ans dans l’entreprise, la transition s’est faite en douceur, jusqu’à la conclusion de l’achat au début de l’automne. Le Restaurant Opéra emploie 35 employés répartis sur plusieurs fronts : service, livraison, cuisine.
La Résidence L’Envol inaugure sa cour extérieure
La Résidence L’Envol offrait une alternative de milieu de vie normalisant, adapté et sécuritaire à des personnes adultes vivant avec une ou des limitations intellectuelles ou physiques, par l’inauguration de sa cour extérieure. Réalisée avec un budget de 45 000 $, la nouvelle installation comprenait un pavillon, une terrasse avec un petit foyer, un terrain de pétanque et de basketball, ainsi qu’un trottoir pour les gens à mobilité réduite, avec des fleurs et du gazon. Ce projet avait émergé durant la crise covidienne, alors que les endroits autres que la résidence pour se rencontrer ou pour faire des activités étaient rarissimes en raison des mesures sanitaires imposées par Québec.
Une première rencontre citoyenne réussie pour Mathieu Rivest
Afin de faire le bilan de sa première année à titre de député provincial de la circonscription de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest organisait une rencontre citoyenne à La Vigie de Saint-Jean-Port-Joli. Après avoir présenté les membres de son équipe, tout en expliquant les tenants et aboutissants relatifs à son travail de représentant du peuple, Mathieu Rivest exposait les grandes lignes du bilan de sa première année à titre de député de Côte-du-Sud. Mathieu Rivest profitait également de l’occasion pour rendre hommage à plusieurs artisans locaux de la culture, étant lui-même issu de ce milieu. Ainsi, des médailles du député étaient remises notamment à Guy Bélanger, Simon-Pierre Paré, Martin Morais, Victor Pelletier, et à la Corporation des fêtes et événements culturels (COFEC) de Saint-Jean-Port-Joli.
L’église de Saint-Joseph-de-Kamouraska convertie en salle multifonctionnelle
Saint-Joseph-de-Kamouraska réussissait ce qui dans plusieurs municipalités est souvent un processus ardu. Après plus de sept ans de travail, l’église de la municipalité avait désormais une nouvelle vocation, accueillant une salle multifonctionnelle et un café. Son dévoilement à la population était réalisé le 7 octobre dernier lors d’un souper organisé par la Fabrique.
Des cégépiens de Victoriaville étudient le Kamouraska
Visite au Musée régional de Kamouraska, pêche à l’anguille, restauration d’un marais et excursions dans les cabourons. L’histoire et la géographie du Kamouraska n’avaient plus de secrets pour un groupe de 16 cégépiens de Victoriaville qui ont passé trois jours à étudier les particularités de la région dans le cadre de leur cours Environnement et développement durable. Daniel Montembeault, enseignant de géographie au cégep de Victoriaville, réalisait cette virée au Kamouraska tous les automnes avec ses étudiants, et cela, depuis 2017. Habitué de la région, il disait trouver l’endroit particulièrement intéressant d’un point de vue visuel, mais également pédagogique.
Sophie Poulin de Courval reçoit le prix Médiation du patrimoine
L’artiste multidisciplinaire de Saint-Joseph-de-Kamouraska, Sophie Poulin de Courval, recevait le Prix du patrimoine du Bas-Saint-Laurent 2023 – Médiation du patrimoine au Volet projet lors de la dernière remise des prix Culture Bas-Saint-Laurent 2023. Le projet Viens que j’te raconte, dévoilé par l’artiste à l’été 2021, était à l’origine de cette récompense. Ce dernier permettait de perpétuer la mémoire collective de Saint-Joseph-de-Kamouraska, à l’aube de son 100e anniversaire. Les diverses histoires enregistrées par les aînés de la municipalité, et qui avaient constitué le cœur de ce projet, étaient retransmises avec musique et effets sonores par le biais d’une cabine téléphonique installée devant l’église, rappelant cette époque où les gens passaient de longues heures au bout du fil à raconter récits, ragots, ou encore anecdotes du quotidien.
24 000 $ pour les écoles primaires de La Pocatière et de Mont-Carmel
Une somme de 24 000 $, divisée en parts égales, était remise aux écoles primaires Sacré-Cœur de La Pocatière et Notre-Dame de Mont-Carmel. Amassé dans le cadre du Grand défi Pierre Lavoie, cet argent allait servir à l’achat d’équipements sportifs à La Pocatière, et à l’amélioration de la cour d’école à Mont-Carmel. Vincent Bernier de Nova Biomatique, et Bruno Fournier de Desjardins Entreprises Côte-du-Sud, faisaient la remise de chèque au nom de l’équipe Desjardins jeunes entrepreneurs, qui était également composée de Gérald St-Aubin, Jacques Hamel, Alexandre St-Aubin et Dan Martineau, qui ont parcouru à vélo les 1000 kilomètres du Grand défi Pierre Lavoie.
Une marée de gens à l’ouverture officielle du Maxi
Le porte-parole officiel de la chaîne, l’humoriste Martin Matte, n’y était pas, mais la marée de gens présents le 19 octobre au matin au Maxi de Saint-Pascal donnait l’impression qu’un personnage de son envergure leur avait donné rendez-vous. Une mascotte, une coupure de ruban, une remise de chèque à un organisme de la communauté, et quelques petits gâteaux étaient plutôt ce qui attendait ce groupe de consommateurs visiblement impatients de profiter des rabais du supermarché réputé pour offrir les prix parmi les plus bas en alimentation au Québec.
Un bilan positif pour Bonjour la visite
Le comité organisateur du Festival Bonjour la visite annonçait avoir réalisé un bilan financier positif pour sa 20e édition. Ce dernier avait décidé de jouer gros pour cette édition anniversaire en accueillant des spectacles d’envergure, dont Présence d’esprit du groupe Les Trois accords.
Le comité des loisirs de Saint-Gabriel-Lalemant paye le matériel scolaire des écoliers
Pour une deuxième année consécutive, l’école primaire de l’Amitié de Saint-Gabriel-Lalemant recevait un don de 1000$ du comité des loisirs local, ce qui permettait de payer le matériel scolaire des 32 enfants qui fréquentent l’établissement. Les parents des écoliers n’avaient ainsi pas à assumer les coûts pour l’achat des livres et des cahiers d’exercices pour l’année scolaire 2023-2024.
Les Jardins du clocher encore loin d’une relance
Tous les espoirs étaient permis en juin dernier, alors que l’ancien conseil d’administration présentait les nouvelles orientations de l’OBNL les Jardins du clocher en assemblée générale annuelle. Quatre mois plus tard, les nouveaux administrateurs en étaient toujours à s’approprier leurs fonctions et la nouvelle mission de l’organisme. Le nouveau président de l’OBNL, Robert Bérubé, a parlait d’un « départ à neuf ». Quant à l’opérateur privé qu’Inno-3B s’était engagé à trouver pour s’occuper de la production sur ses systèmes d’agriculture verticale dans la sacristie, les recherches demeuraient vaines à ce jour. Aucune production maraîchère n’avait donc lieu dans l’église, confirmait Robert Bérubé. Inno-3B menait néanmoins des tests sur l’une des tours installées, alors que l’installation de la seconde n’était toujours pas complétée.
Le Carrefour des jeunes demande davantage de moyens
La Semaine des maisons des jeunes était l’occasion d’offrir une programmation d’activités bonifiée aux adolescents de la région, mais également de rappeler au gouvernement provincial les besoins en matière de financement. Seulement au Carrefour des jeunes de La Pocatière, on estimait que le manque à gagner pour son bon fonctionnement était plus du double de l’enveloppe actuelle. Conséquence : des six personnes employées, tous des intervenants formés en éducation spécialisée, seule Andrée-Anne Jacob-Tardif, la coordonnatrice, travaillait à temps plein. Son bras droit, qui assure la fonction de responsable de l’animation, était présent pour sa part à raison de 30 heures par semaine. Tous, sans exception, cumulaient également deux emplois. « Quand on perd nos employés, c’est toujours pour le réseau public. Mais demandez à ces employés ce qu’ils auraient fait s’ils avaient eu de meilleures conditions de travail; tous seraient demeurés dans le communautaire si les salaires étaient intéressants », confie Andrée-Anne Jacob-Tardif.
La section est de l’Auberge du Faubourg démolie
La partie se situant à l’est de l’Auberge du Faubourg était démolie. L’endroit étant à l’abandon, certaines personnes s’y aventuraient alors que le bâtiment est jugé non sécuritaire. Les propriétaires ont donc décidé de mettre à terre cette section. En juin 2019, un groupe de gens d’affaires de la région avait fait l’acquisition de l’auberge, non pas pour l’exploiter, mais avec l’intention de trouver un opérateur qui aurait l’expertise du domaine de l’hébergement touristique. Seulement, depuis cette sortie, rien ne s’est concrétisé.
Le Kamouraska continuera de faire cavalier seul en transport collectif
La MRC de Kamouraska décidait de ne pas joindre la nouvelle régie intermunicipale de transport collectif du Bas-Saint-Laurent. Le préfet de la MRC de Kamouraska, Sylvain Roy, n’excluait pas joindre le mouvement dans le futur, mais pour le moment, ses collègues maires étaient unanimes : ils veulent poursuivre le modèle Trans-Apte. « La principale raison derrière notre décision est que nous n’avions pas l’assurance que les municipalités du Haut-Pays continueraient d’être bien desservies, comme c’est le cas actuellement avec Trans-Apte. Donner toute la subvention qu’on reçoit du ministère des Transports à cette nouvelle régie, sans avoir l’assurance que le service serait à la hauteur, le jeu n’en valait pas la chandelle », déclarait-il.
L’Hôtel Victoria revivra dès février prochain
De nombreux souvenirs mémorables émanaient encore suffisamment des murs de l’Hôtel Victoria de Saint-Pascal pour qu’un trio d’entrepreneurs, composé de Samuel Dionne, d’Hélène McKoy et de Marie-Fleur St-Pierre, sachent capter l’énergie particulière des lieux pour concocter un projet de relance articulé autour de la restauration. Considéré par bien des Pascaliens comme une véritable institution au sein de la ville, le bâtiment de l’hôtel aurait été construit entre 1905 et 1920, selon le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Seulement entre 1904 et 1968, neuf ventes successives du bâtiment ont eu lieu. La plus récente permettait à Samuel, Hélène et Marie-Fleur de démarrer leur projet à titre de locataires.
Des étudiants du cégep demandent une meilleure protection de la biodiversité
Appuyés de quelques adultes et de membres du personnel du cégep de La Pocatière, une cinquantaine d’étudiants de l’établissement manifestaient le 21 octobre en après-midi, demandant une meilleure protection de la biodiversité dans la région. Le maire de La Pocatière, le préfet de la MRC de Kamouraska et le député de Côte-du-Sud étaient interpellés dans la foulée. La manifestation portait le nom de Marche pour la vie, en référence à la biodiversité. Elle était organisée par Le Vert tige, comité environnement du cégep de La Pocatière.
Marie-Chloé Duval réalise une première exposition solo à New York
Les portes ne cessaient de s’ouvrir pour Marie-Chloé Duval. L’artiste-peintre originaire de Saint-Pascal, installée dans la grosse pomme depuis plus d’un an, exposait son travail à la Nicolas Auvray Gallery du quartier Chelsea à New York, une expérience arrivée si subitement que la Pascalienne avait encore de la difficulté à la réaliser une fois terminée. « Quand je suis débarquée à New York à pareille date l’an passé, je me donnais un bon trois à quatre ans, au moins jusqu’à la fin de ma maîtrise en 2025, avant que les choses débloquent. Quand je créais dans mon atelier, je me disais : “Mais pourquoi je fais ça?” J’ai beaucoup peint et j’étais très brûlée. Quand Nicolas m’a appelée, c’était le bonheur, je n’aurais jamais pensé que ça pouvait arriver si vite », racontait-elle.
Un lancement aux allures d’ode à la grandeur de Jacques Boucher
L’organiste Jacques Boucher avait droit à un lancement à la hauteur de l’imposante carrière qu’il a connue, le 21 octobre dernier en l’église de Saint-Pascal. Devant plus d’une centaine de personnes, dont plusieurs anciens collaborateurs, amis et membres de sa famille, l’organiste pascalien dévoilait sa biographie La musique, un bonheur à partager – Itinéraire artistique, malgré les contraintes physiques qui le clouent dans un fauteuil roulant depuis maintenant quelques années. Le journaliste et ancien chef d’antenne du Téléjournal de Radio-Canada, Bernard Derome, agissait à titre de maître de cérémonie. Il a fait le pont, avec cohérence et humour, entre les différentes prestations musicales et les intervenants venus rendre hommage à Jacques Boucher, la plupart ayant collaboré étroitement à ce projet.