Discorde dans les rangs l’isletois concernant les regroupements
La participation de Saint-Roch-des-Aulnaies à une étude de regroupement municipal avec La Pocatière et d’autres municipalités de l’ouest du Kamouraska semait la discorde dans L’Islet. Déjà impliqué dans une démarche similaire avec Saint-Jean-Port-Joli, L’Islet et Saint-Aubert, le maire de Saint-Roch-des-Aulnaies André Simard s’attirait les foudres du maire aubertois Ghislain Deschênes. Girouette a même été le terme employé par le maire de Saint-Aubert pour qualifier son homologue aulnois, André Simard. Le maire de Saint-Jean-Port-Joli Normand Caron voyait toutefois la chose différemment, et se disait en accord avec la démarche de Saint-Roch-des-Aulnaies. Ayant reçu l’assurance d’André Simard que l’étude à quatre se poursuivait tout de même dans L’Islet-Nord, il ne voyait pas d’objection à ce qu’il évalue également la possibilité d’un regroupement avec La Pocatière.
Le lac de l’Est maintenant protégé
Le Kamouraska obtenait sa première aire protégée. La mise en réserve par décret ministériel du lac de l’Est à Mont-Carmel — première étape devant conduire à sa protection définitive au sein d’une réserve de biodiversité — représentait l’aboutissement du travail acharné d’une panoplie d’acteurs locaux et régionaux qui attendaient cette nouvelle avec impatience depuis plus de dix ans. Sept territoires au Bas-Saint-Laurent avaient été désignés comme autant de « merveilles » par deux organismes de préservation. Depuis décembre 2020, trois de ces merveilles avaient décroché le statut de territoire protégé. Les quatre autres, dont le lac de l’Est de Mont-Carmel, attendaient toujours ce qui vient tout juste d’être officialisé par le gouvernement du Québec. Le lac de l’Est avait été ciblé en 2013 comme territoire à protéger par l’ancienne Conférence régionale des élus (CRÉ), au même titre que les six autres merveilles, aujourd’hui toutes protégées. Sa sélection à l’échelle régionale comme territoire d’intérêt était basée, entre autres, sur le fait que son paysage forestier est préservé en majeure partie dans son pourtour, que le secteur est déjà reconnu pour le récréotourisme et la villégiature, et que le plan d’eau, actuellement à un stade oligotrophe, est à une étape relativement jeune de son cycle de vieillissement, ce qu’une aire protégée aiderait à maintenir.
Le Bûcheux de tous les records
Certaines données restaient encore à être dévoilées, mais les organisateurs de la 41e édition du Festival du Bûcheux étaient sûrs d’une chose : 2023 était l’année de tous les records. Le président Denis Leblanc et son adjointe Catherine Lemelin se qualifiaient de « conservateurs » en avançant le chiffre de 38 000 entrées sur trois jours, en rétrospective de la 41e édition tenue du 23 au 27 août dernier. Le Festival du Bûcheux comptait une fois plus cette année sur une programmation de spectacles ponctuée d’artistes bien en vogue au sein de l’industrie musicale québécoise, notamment Québec Redneck Bluegrass Project, 2 Frères, ou encore Paul Daraîche en clôture d’événement. Les organisateurs s’entendaient toutefois pour dire que toutes les activités à la programmation ont tiré leur épingle du jeu. L’engouement qui ne s’estompe pas pour le festival amenait d’ailleurs les organisateurs à réfléchir à la suite.
Saint-Pamphile demande une plus grande présence policière sur son territoire
Le conseil municipal de Saint-Pamphile votait à l’unanimité pour que la Sûreté du Québec du poste de la MRC de L’Islet soit davantage présente sur son territoire, en raison de l’inquiétude d’une partie des Pamphiliens concernant l’enjeu de la sécurité. Lors d’une consultation publique tenue le 30 mai dernier, certains citoyens avaient soulevé cette problématique attribuable à une augmentation de l’achalandage sur les rues et les routes de la municipalité, notamment plus de camions lourds. Qui plus est, la localité subissait depuis plusieurs années du vandalisme dans ses espaces publics et sur ses infrastructures de loisirs. La Ville de Saint-Pamphile ne se contentait pas de solliciter une présence policière accrue sur son territoire, mais demandait également à la Sûreté du Québec qu’elle installe un radar permanent, dit polyvalent, dans la zone entre le rang des Moreau et le rang des Gagnon, puisque la limite de 70 km/h pour cette artère ne serait que très peu respectée. On souhaitait aussi que la limite de vitesse à cet endroit soit ajustée à 50 km/h.
Les produits Purenat de Saint-Alexandre font leur entrée chez Walmart
Les produits corporels et ménagers écologiques Purenat, reconnus pour leur efficacité et leur durabilité, et appartenant à l’entreprise Total Fabrication de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, étaient désormais en vente sur les rayons de tous les Walmart de la province. Il s’agissait d’une nouvelle surface de vente importante pour les produits de l’entreprise régionale, puisque ceux-ci se trouvaient déjà sur les tablettes de plus de 300 pharmacies à travers le Québec et l’Ontario, en plus d’être disponibles en ligne chez Costco.
Le poulailler de l’Auberge des Glacis ouvert à l’hébergement touristique
L’Auberge des Glacis avait désormais son hébergement insolite. Le poulailler, connu depuis une trentaine d’années comme le lieu de résidence des aubergistes, subissait une cure de jouvence et s’ajoutait à l’offre d’hébergement de l’auberge quatre étoiles de L’Islet. À la fois contemporaines et rustiques, les rénovations effectuées dans le nouveau pavillon de l’Auberge des Glacis respectaient l’âme et l’histoire des lieux. Cette diversification dans l’offre d’hébergement n’était qu’un début pour l’Auberge des Glacis, qui prévoyait au même moment la construction de cinq cabines, pouvant accueillir de deux à quatre personnes, dès le printemps. Ce projet de minimaisons d’un étage et demi doit se déployer dans la prochaine année autour du lac du domaine de cinq hectares.
Une toute nouvelle exposition au Jardin floral de La Pocatière
Lancée le 31 août dernier, la toute nouvelle exposition au Jardin floral, Jardin des géants de l’artiste-sculpteur de L’Isle-Verte Patrick Lavallée, se spécialisant dans l’art populaire, était dévoilée au public. Gratuite, elle présentait une multitude de sculptures monumentales sur les légendes du Kamouraska et du Bas-Saint-Laurent. Les œuvres ont été spécialement conçues par l’artiste afin de raconter d’une façon colorée les nombreuses légendes attachées à la région. Toutes les sculptures étaient d’ailleurs accompagnées d’un panneau d’interprétation, incluant le texte de la légende, la vision de l’artiste, ainsi que sa location géographique. L’exposition s’inscrira dans la programmation culturelle automnale du Jardin floral pour les dix prochaines années.
Ressusciter la pêche aux marsouins à la pointe de la rivière Ouelle
Jamais autant de harts n’avaient été plantés depuis 88 ans à la pointe de la rivière Ouelle. Comme l’avaient fait jadis les ancêtres de Georges-Henri et Pierre Lizotte, une douzaine de « plantards » s’étaient mis à l’œuvre pour reconstituer la pêche aux marsouins – une pratique réalisée à cet endroit pendant environ 230 ans –, mais cette fois sous la direction du capitaine Marc Harvey. Samuel St-Pierre, cinéaste de Sainte-Félicité-de-L’Islet, filmait cette page d’histoire, caméra à l’épaule, les deux pieds plongés dans les eaux à marée basse du Saint-Laurent, pour son documentaire Résonance d’un fleuve. Une reconstitution similaire à celle vécue le 31 août avait été réalisée à L’Isle-aux-Coudres l’an dernier, toujours en compagnie du Capt. Marc Harvey. Samuel St-Pierre ne s’attendait pas à ce que l’occasion se présente de nouveau — mais cette fois à Rivière-Ouelle —, jusqu’à ce que le capitaine Harvey lui-même suggère l’idée. Georges-Henri Lizotte et son fils Pierre, tous deux pêcheurs d’anguilles mais descendants de pêcheurs de marsouins, ont rendu la chose possible. La résonance entre les deux rives était maintenant complétée.
Le Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup s’en sort bien
Alors que la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE) faisait état en août dernier de 5000 postes d’enseignants à temps plein et à temps partiel à combler pour l’entièreté de la province, la situation était toutefois maîtrisée du côté du Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup. En effet, ce dernier pouvait compter sur une équipe complète d’enseignants en salle de classe, puisque la majorité des postes avaient été pourvus. Du côté du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud, les données disponibles en ligne en date du 6 septembre faisaient état d’un manque de quelques enseignants au primaire : un en adaptation scolaire, un en anglais, un en musique, et deux à l’enseignement général. Même son de cloche du côté du secondaire, où on était à la recherche de personnel enseignant afin de pourvoir des postes en adaptation scolaire, en éducation physique, en histoire, ainsi qu’en sciences et technologies.
Saint-Pacôme et Rivière-Ouelle partageront la même administration
Une seule directrice générale, un directeur adjoint, et un directeur des opérations. Dès janvier 2024, les administrations municipales de Saint-Pacôme et de Rivière-Ouelle ne feront qu’une. Cette intégration, rare à l’échelle du Québec, n’avait encore jamais été tentée dans Kamouraska-L’Islet. La difficulté à recruter et à retenir des ressources qualifiées motivait essentiellement cette décision. La mairesse de Saint-Pacôme Louise Chamberland et le maire de Rivière-Ouelle Louis-Georges Simard promettaient que les services aux citoyens ne seraient pas affectés par cette opération. Au contraire, ils estimaient que les deux appareils municipaux ainsi intégrés seraient plus efficients, en plus de fonctionner à coût réduit. Le tandem arrivait à ces conclusions après avoir consulté autour d’eux.
Alimentation Coop La Pocatière ferme ses portes
Le conseil d’administration d’Alimentation Coop La Pocatière jetait la serviette. La coopérative qui fonctionnait sous la bannière IGA depuis pratiquement 20 ans au Centre La Pocatière annonçait qu’elle fermerait ses portes définitivement en novembre. Ouvert en 2004, le supermarché Alimentation Coop La Pocatière cumulait une dette de plus de 2 M$ à Sobeys, la chaîne canadienne qui détient la bannière IGA au Québec. Selon le président, il y avait bien eu quelques bonnes années chez Alimentation Coop La Pocatière, ce qui avait permis de garder le supermarché ouvert durant deux décennies. La dette cumulée avait toutefois commencé à peser lourd ces dernières années. Avec des ventes au détail qui n’augmentaient pas, et une fidélité des membres d’à peine 24 %, le conseil d’administration ne voyait pas comment redresser la barre. La fermeture a entraîné la perte de 58 emplois.
Le feu de circulation de Saint-Jean-Port-Joli en fonction
Le réaménagement de la route 204 à l’intersection de l’autoroute 20 à Saint-Jean-Port-Joli prenait fin avec l’inauguration du premier feu de circulation de tout le territoire de la MRC de L’Islet. Ce dernier était installé juste en face du restaurant Normandin et de l’accès à l’autoroute 20. Le but de cette installation, avec l’ensemble des travaux de réfection du secteur, demeurait l’atteinte d’une meilleure fluidité des véhicules, tout en favorisant la sécurité des automobilistes. Il a fallu une vingtaine d’années de diverses représentations de la Municipalité pour que Québec accepte finalement les demandes des élus de Saint-Jean-Port-Joli de réaménager le carrefour du côté sud de l’autoroute, où l’on retrouve une entrée et une sortie de la 20 Est, avec tous les autres accès des nombreux restaurants et stations-service qui y ont élu domicile.
Une nouvelle cabane de la patinoire dans les plans pour Mont-Carmel
Puisque la « cabane à Edgar » près de la patinoire de Mont-Carmel ne répondait plus aux normes de construction actuelles, la Municipalité souhaitait ériger un nouveau bâtiment au même endroit, après avoir démonté le précédent. Cette décision était prise par le conseil municipal de Mont-Carmel à la suite d’une inspection par un spécialiste attitré à ce type de vérification. On ne connaissait pas à ce moment le prix total de la future construction, mais la Municipalité soulignait qu’elle ferait des demandes d’aide financière par l’entremise des programmes gouvernementaux en vigueur.
TVCK, entre changements et expérimentation
Nouveaux visages, nouvelles émissions, bien des changements survenaient dans la dernière année à la Télévision communautaire du Kamouraska (TVCK). La programmation régulière qui reprenait le 18 septembre à l’antenne de MAtv Bas-Saint-Laurent permettait aux téléspectateurs de découvrir la direction empruntée par la nouvelle équipe. Expérimentation était certainement le terme qui s’appliquait le mieux à la mouture 2023-2024 de la programmation. Cette orientation était le fruit d’un changement survenu à la direction générale de la télévision communautaire, désormais assumée par Karl Turpin. Guillaume Pigeon apportait quant à lui sa touche personnelle à titre directeur technique, animateur et vidéojournaliste.
La structure de balle au mur pourrait être réhabilitée
Elle semblait à l’abandon depuis plusieurs années, et un incendie survenu à son extrémité nord laissait présager une possible démolition. Mais la structure de balle au mur du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, investie à la fin de l’été par l’artiste en art contemporain Nicolas Laverdière, était tout sauf en danger. Le directeur de l’établissement d’enseignement secondaire privé, Stéphane Lemelin, souhaitait même sa réhabilitation complète d’ici les cinq prochaines années. Ce dernier tenait à dévoiler une partie de sa vision d’avenir à la suite d’une rumeur persistante sur les réseaux sociaux annonçant sa démolition prochaine. Il confirmait par le fait même qu’il travaillait à un projet en étroite collaboration avec Christine St-Pierre, finissante du 142e cours, et que celui-ci impliquait une demande de financement auprès du ministère de la Culture et des Communications, ministère détenu par Mme St-Pierre à l’époque du gouvernement de Jean Charest, entre 2007 et 2012.
Inauguration de l’école primaire rénovée de Saint-Pamphile
Le Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud inaugurait officiellement l’école primaire Saint-Joseph de Saint-Pamphile. Cette dernière avait subi une cure de rajeunissement pour l’équivalent de 5 M$. L’ensemble des travaux avaient été réalisés durant l’année scolaire 2022-2023, obligeant les élèves et le personnel de l’école Saint-Joseph à déménager temporairement dans une aile du sous-sol de l’école secondaire de la Rencontre, située dans la même localité. Les rénovations impliquaient une multitude de changements et d’ajouts, dont de nouveaux revêtements de planchers, des locaux réaménagés, la mise aux normes des systèmes électriques et de plomberie, des toilettes réorganisées avec de nouvelles commodités, et des écrans d’affichage numérique, pour ne nommer que ceux-là. Des abreuvoirs modernes étaient également installés à certains endroits névralgiques de l’école.
Retour à la normale chez Trans-Apte
Un volume d’appel particulièrement élevé, combiné au départ du répartiteur, occasionnait bien défis pour le service de transport collectif et adapté du Kamouraska, Trans-Apte. Au milieu de septembre, alors qu’un retour à la normale s’installait, la directrice générale Valérie Provencher assurait que le service n’avait pas souffert durant cette période. Les habitués du service n’avaient toutefois pas fini d’être « chamboulés », puisque la politique du transport adapté adoptée par la MRC de Kamouraska viendrait avec un nouveau guide de l’usager devant standardiser les bonnes pratiques.
Gestion Sandalwood réagit à la fermeture du IGA
Gestion Sandalwood réagissait à la fermeture d’Alimentation Coop La Pocatière. Par voie de communiqué, le propriétaire et gestionnaire du Centre La Pocatière confirmait que des discussions avaient été entamées auprès d’autres bannières en alimentation du Québec, en vue de remplacer le supermarché. Cette réaction survenait après que diverses critiques aient été formulées dans les différents médias régionaux à l’égard de la gestion et de l’entretien du Centre La Pocatière, dont plus de la majorité des locaux sont à louer.
La MRC veut être propriétaire du terrain de la Maison du Kamouraska
Des démarches étaient en cours afin que la MRC de Kamouraska devienne propriétaire du terrain de la Maison du Kamouraska à La Pocatière. Locataire du site depuis 1987, date à laquelle le précédent bureau d’information touristique avait été ouvert, la MRC de Kamouraska entreprenait de devenir officiellement propriétaire du site en 2019, à la suite de l’inauguration de la Maison du Kamouraska. Le terrain accueillant la Maison du Kamouraska appartient au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs depuis 1978, avec lequel la MRC est liée par un bail de location. Le terrain est quant à lui protégé par la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, et dispose d’une dérogation pour les installations rattachées à la Maison du Kamouraska. L’adoption d’une résolution par le conseil de la MRC de Kamouraska, le 13 septembre dernier, ouvrait maintenant la voie aux démarches auprès de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) afin que la vente du terrain du Ministère à la MRC soit autorisée. Advenant le feu vert de la CPTAQ, le préfet de la MRC, Sylvain Roy, estimait que le terrain serait probablement vendu pour la somme de 1 $, ce qui est d’ordinaire la norme lorsque ce type de transaction implique deux gouvernements.
Mes soins restent ICI pondent un mémoire en lien avec le projet de loi 15
Mes soins restent ICI se jetait dans la mêlée. Le comité, composé de citoyens et professionnels de la santé du Kamouraska, profitait de l’étude détaillée du projet de loi n° 15 pour pondre un mémoire présentant des recommandations sur l’amélioration des soins et de la gouvernance en santé, en vue de l’adoption prochaine de cette nouvelle législation « visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace ». La rédaction de ce mémoire faisait suite à la visite surprise du ministre de la Santé et des Services sociaux Christian Dubé en juin dernier. Lors des échanges, le député de Côte-du-Sud Mathieu Rivest avait suggéré au comité de rédiger un mémoire exposant la réalité kamouraskoise. Parmi ses recommandations, Mes soins restent ICI souhaitait notamment le maintien en poste du directeur adjoint exécutif, la mise en place d’un comité de vigie locale, et la tenue d’audits dans la région du Kamouraska, une fois la réforme implantée, afin d’évaluer les bénéfices ou les ratés de Santé Québec dans la région.
Le Kamouraska prêt à regarder ailleurs que la SÉMER
Les citoyens du Kamouraska devraient débourser encore davantage pour envoyer leurs déchets organiques à l’usine de biométhanisation de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER). Cette nouvelle augmentation de cinq dollars par citoyen, qui passait difficilement auprès des élus kamouraskois, poussait maintenant la MRC de Kamouraska à évaluer d’autres débouchés pour le bac brun. Où? Et quand? Il était encore trop tôt pour le dire. Mais surtout, « rien n’était coulé dans le béton », insistait le préfet de la MRC de Kamouraska Sylvain Roy. Selon le président de la SÉMER, Michel Lagacé, il serait préférable pour la MRC de Kamouraska de mettre en place une série de mesures incitatives afin d’augmenter la participation de ses citoyens à la collecte du bac brun, plutôt que de regarder d’autres options que la SÉMER, qui risqueraient de s’avérer, selon lui, beaucoup plus coûteuses.
Transformer les maisons de retraite en maison de poupées reborn
La Résidence Hélène-Lavoie de La Pocatière prenait les allures de maison de poupées, le 22 septembre dernier. Marie-Claude Bouchard, originaire de La Pocatière, y tenait un atelier de poupées reborn avec une vingtaine de résidents, à la fois curieux et séduits par leur réalisme, suscitant au passage toute une panoplie de souvenirs chez plusieurs d’entre eux. Basée à Saint-Zacharie dans la région de la Beauce, Marie-Claude Bouchard est de celles qui défendent l’usage thérapeutique de ces « bébés », dont le réalisme a de quoi surprendre. Depuis deux ans, elle a bâti son entreprise Les 1000 câlins de Marie en offrant notamment des ateliers dans les résidences pour aînés. Armée d’une douzaine de poupées reborn, elle stimule la mémoire des résidents, dont certaines souffrent parfois de troubles cognitifs. Hommes comme femmes se laissent attendrir par les bébés de Marie, comme s’il s’agissait d’un atelier de zoothérapie. En s’arrêtant à La Pocatière le 22 septembre, Marie-Claude Bouchard souhaitait s’offrir un cadeau : celui de redonner aux gens de chez elle par la tenue de cet atelier offert gratuitement. Mission accomplie, car la participation et les sourires parlaient d’eux-mêmes.
De la zoothérapie à la Clinique dentaire Saint-Jean-Port-Joli
Depuis plus d’un an déjà, la Clinique dentaire Saint-Jean-Port-Joli offrait des services de zoothérapie visant à calmer les enfants et certains adultes vivant de l’anxiété pouvant être reliée à diverses problématiques d’ordre mental ou physique. Monica Leduc, assistante dentaire détenant une Attestation d’études collégiales (AEC) en intervention en zoothérapie acquise au Cégep de La Pocatière, offrait ce service. Avec ses deux chiens, Ragnar, un berger de Shetland et Sooky, une femelle teckel, Mme Leduc faisait pratiquement des miracles, puisque son taux de succès était de 100 %, disait-elle. Chez le dentiste, l’apport de la zoothérapie serait très efficace pour abaisser le pourcentage des diverses formes d’anesthésie, ce qui ferait en sorte que l’intervention serait moins coûteuse, et beaucoup plus agréable pour le patient concerné.