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Rupture de services à l’hôpital de La Pocatière : Amir Khadir partage les inquiétudes des médecins

Le député de Québec Solidaire, M. Amir Khadir, était de passage à La Pocatière mercredi pour venir constater l’état de la situation à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima, après que la rupture de services au bloc opératoire prévue cet été, faute d’anesthésistes, ait rebondi à l’Assemblée nationale, mardi.

Lors de son point de presse, M. Khadir était accompagné d’une douzaine de médecins du Kamouraska qui ont saisi l’occasion pour médiatiser les raisons de leur participation à la marche du dimanche 7 mai.

De son côté, M. Khadir a déploré le manque de planification du gouvernement libéral ces dernières années qui n’a pas anticipé les besoins croissants en santé. « On est face à une population vieillissante et plus éduquée, donc qui est plus attachée à sa santé, qui consulte et qui consomme plus de services. C’est sûr qu’on a des besoins croissants. Mais ça, n’importe quel gestionnaire bienveillant qui réfléchit en fonction des besoins peut le prévoir d’avance. Là on se rend compte que le gouvernement ne l’a pas prévu », mentionnait-il, en référence au manque d’anesthésistes partout en province.

Solutions

Comme solutions, Amir Khadir propose de former plus et d’accepter davantage de médecins étrangers qui attendent d’être placés sur des listes de formation. « Cette problématique relève des admissions en médecine, des admissions en spécialités, des postes à pourvoir et de la planification des effectifs médicaux. Si c’est bien géré, en principe, on ne devrait pas avoir de problèmes », martelait-il.

Autres réactions

Responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, la députée caquiste de Mirabel, Sylvie D’Amours s’est également dite interpellée par la situation aujourd’hui décriée à l’hôpital de La Pocatière. « Des gens m’ont contacté pour dénoncer la rupture de service. Je déplore le fait que les députés de votre région, qui sont au gouvernement, ne fassent pas davantage pression auprès de leur collègue en santé pour remédier à la situation », déclarait-elle.

Député de Rimouski pour le Parti québécois et porte-parole de l’opposition officielle pour les régions du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches, Harol LeBel s’inquiète des conséquences de la rupture de services sur le tissu socio-économique du Kamouraska. « Il faut absolument que le ministre Gaétan Barrette trouve une solution permanente à cette situation », indiquait-il par voie de communiqué.