La Municipalité de Saint-Adalbert a demandé au ministère des Transports (MTQ) de faire l’ajout d’un feu clignotant à l’intersection des routes 204 et 285. Jugée dangereuse par les élus, cette intersection est le théâtre de deux à quatre sorties de route par année.
Aucun de ces accidents n’a causé le décès d’individus, de spécifier le maire de Saint-Adalbert René Laverdière. Néanmoins, la Municipalité estime qu’il faut une intervention du MTQ avant que cela ne survienne. L’augmentation du flux de circulation en provenance de Saint-Pamphile sur la route 204 ces dernières années, plus précisément les camions lourds, lui fait craindre le pire.
« Ce n’est pas un caprice, c’est vraiment une question de sécurité », insiste-t-il.
Située dans une courbe, la configuration de cette intersection est complexifiée par une pente sur les derniers mètres de la route 285 qui fait que les automobilistes voient souvent l’arrêt obligatoire à la toute dernière minute lorsqu’ils atteignent la route 204.
« Il suffirait qu’un camion lourd circulant sur la 204 n’entre en collision avec un véhicule ayant “manqué son arrêt” sur la 285 pour que le pire survienne », s’inquiète René Laverdière.
L’installation d’un feu clignotant jaune pour les véhicules circulant dans les deux directions de la route 204 et un rouge pour ceux de la route 285 serait la solution, selon lui.
« C’est la demande que la Municipalité a faite. Le Ministère s’engage à faire des analyses et à nous présenter le résultat d’ici la fin février », ce que nous a confirmé le relationniste et porte-parole à la direction des communications du MTQ Nicolas Vigneault.
Ces analyses impliquent différents calculs, l’étude des accidents survenus, des relevés des terrains et une mise à jour des données de circulation dans ce secteur. Selon les données de 2018, le débit journalier annuel sur le tronçon de la route 204 situé entre Saint-Pamphile et l’intersection de la route 285 était évalué 800 véhicules par jour, dont 19 % sont des véhicules lourds. Sur le tronçon de la 285 entre l’intersection des routes 204 et 216, le débit journalier annuel était estimé à 480 véhicules, dont 25 % de véhicules lourds.