En grande partie dans une zone jugée inondable, le village de Saint-André-de-Kamouraska se dit freiné dans son développement parce qu’on ne peut pas y construire ou rénover des maisons facilement.
« Tout ce qui découle de la zone inondable, on essaie de trouver des solutions. On veut faire reconnaître la digue, le sentier derrière le village, comme élément de protection. Morale de l’histoire, c’est très difficile en urbanisme », résume le maire de Saint-André Gervais Darisse.
« On n’a pas de place pour les loger. Le défi c’est de trouver des terrains pour construire des nouvelles constructions et on n’est même pas capable de l’envisager en dedans de 5 ans, ça va être sur du 10 ans ou du 15 ans. » – Gervais Darisse
Celui-ci doit faire des représentations auprès des ministères, ce qu’il fait depuis trois ans. Il en fait une priorité dans ce plan. « Il faut débloquer cette impasse-là. Tout le village est en zone inondable », dit-il.
L’enjeu des nouveaux arrivants, dont les immigrants, représente aussi tout un défi. « On n’a pas de place pour les loger. Le défi c’est de trouver des terrains pour construire des nouvelles constructions et on n’est même pas capable de l’envisager en dedans de 5 ans, ça va être sur du 10 ans ou du 15 ans. », ajoute le maire.
Le 22 mars dernier, Saint-André a lancé son nouveau plan de développement, le troisième pour la municipalité, pour les années 2019 à 2023.
Avec un taux de réponse des plus enviables, à savoir 82 formulaires complétés au cours du mois de mai 2018 pour une municipalité comptant un peu plus de 200 résidences, les résultats obtenus ont permis d’enrichir la réflexion dans les mois qui ont suivi. Les enjeux et les actions souhaités par la population ont été exprimés lors de différentes consultations permettant au final d’identifier les axes de développement suivants : l’environnement (écosystème et physique), l’économie diversifiée, la culture et la collectivité.