En place pour un 3e été complet, les bornes antimoustiques de Saint-André-de-Kamouraska semblent bien fonctionner. On relève de moins en moins de moustiques dans les filets.
« Ça diminue d’année en année. La diminution est à peu près la même pour chacune des bornes. C’est bon signe ! », a dit Jacques Bodart, citoyen impliqué.
Les filets des bornes ont été relevés toutes les semaines sauf celle du 1er septembre. La fin de la saison est prévue pour le 15 septembre. Les bornes seront retirées, nettoyées et entreposées jusqu’à la prochaine saison.
Pour le moment, on note que 80 746 moustiques femelles fécondés ont été capturés en mai et juin, environ 241 282 en juillet et environ 251 522 en août. Encore cette année, le comptage s’est effectué par volume via un vase gradué, indique-t-on. En 2018, on avait capturé plus de 1 million de moustiques.
Le but était de faire diminuer la population de moustiques autant pour les résidents que pour les touristes.
Les 30 bornes attirent le moustique en projetant du CO2 à 60 mètres autour, puis envoient de l’acide lactique alimentaire pour que l’insecte croie qu’un humain est à proximité. Le maringouin est finalement aspiré dans un filet.
Financièrement, les bornes ont été achetées il y a quatre ans et la Municipalité paie un employé municipal trois heures par semaine pour le suivi et la maintenance.
« Il fait le relevé des filets, contrôle la pression et une fois toutes les trois semaines, il faut changer les bornes de CO2, entre autres », a ajouté M. Bodard.
Depuis la mise en place de ce système, les citoyens derrière le projet sont fréquemment questionnés par d’autres municipalités intéressées à mettre le même procédé en place.
« Les gens viennent ici en visite, voir les bornes de près. Une municipalité est même venue assister au comptage. Le plus souvent, on a des demandes par téléphone. Les gens sont très intéressés », a conclu Francine Côté.