Le comité de développement de Saint-Denis-De La Bouteillerie continue de travailler au projet de réouverture d’une épicerie, là où se trouvait l’ancien Marché de la Bouteillerie fermé en janvier dernier. Une activité de financement est même prévue lors des festivités du prochain Noël au cœur du Kamouraska.
Cela fait plus de 10 mois que les citoyens de Saint-Denis-De La Bouteillerie n’ont plus d’épicerie. Lors de la fermeture du Marché de la Bouteillerie, en janvier dernier, le maire de la municipalité, M. Jean Dallaire, reconnaissait qu’il était difficile de maintenir des services de proximité dans les petites municipalités.
Cela n’empêche pas le comité de développement de Saint-Denis de travailler à la relance de l’épicerie, de la cantine et du poste d’essence. Le projet, passablement avancé selon le maire, pourrait même voir le jour, en partie, au courant de l’été 2018. « Nous allons faire l’acquisition bientôt d’une partie du terrain et de la cantine. On voudrait au moins opérer le casse-croûte l’été prochain », expliquait-il.
Nous allons faire l’acquisition bientôt d’une partie du terrain et de la cantine. On voudrait au moins opérer le casse-croûte l’été prochain.
En ce qui concerne l’épicerie, M. Dallaire confirmait que des soumissions avaient été faites pour la construction éventuelle de nouveau bâtiment et que des négociations avaient été entamées avec une pétrolière pour opérer un nouveau poste d’essence.
Nouveau concept
Si le concept d’entreprise n’a toujours pas été déterminé pour le dépanneur, Jean Dallaire mentionnait que le comité de développement regardait actuellement différents modèles d’entreprises développés ces dernières années dans ce domaine, à travers le Québec. « On veut aller voir un concept de dépanneur intelligent en Estrie et évaluer si c’est une formule qui pourrait s’appliquer à Saint-Denis », précisait-il.
Toutefois, le maire reste réaliste et convient que le projet en entier aura besoin de financement pour se concrétiser. D’ailleurs, le souper prévu lors des festivités du Noël au cœur du Kamouraska doit agir comme activité de financement. « On l’appelle le souper de la relance et une bonne partie de l’argent amassé ira à la réalisation du projet », de mentionner M. Dallaire.
Une campagne de financement dans le milieu n’est pas non plus exclue au cours des prochains mois.