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Saint-Jean-Port-Joli : du plomb dans l’eau depuis trois ans à l’école primaire

La Commission scolaire de la Côte-du-Sud procédera dans les prochaines semaines aux derniers travaux qui doivent mettre fin à une problématique de plomb dans l’eau à l’école Saint-Jean de Saint-Jean-Port-Joli. Selon elle, le problème serait maintenant confiné qu’à trois locaux.

C’est un test réalisé il y a trois ans qui a permis de déceler la présence de plomb dans l’eau de cette école de 235 enfants. En date d’aujourd’hui, la situation serait rétablie dans pratiquement dans l’ensemble du bâtiment, à l’exception de trois locaux : une classe de maternelle, la bibliothèque et un autre local que la Commission scolaire dit être « peu utilisé. »

Dans le cas de la classe de maternelle, des travaux sont prévus le 17 novembre prochain, lors d’une journée pédagogique. En ce qui concerne la bibliothèque, la Commission scolaire mentionne qu’elle évalue actuellement la possibilité de mettre un filtre à eau. « Autrement, l’utilisation de la cuve continuera de se limiter au nettoyage du matériel d’art », d’indiquer Isabelle L’Arrivée-Lavoie, conseillère en communication à la Commission scolaire.

Trois ans

Au total, la Commission scolaire a mis près de trois ans à régler la problématique qui s’étendait à pratiquement tout le bâtiment. Comme le rappelait Mme L’Arrivée-Lavoie, il était impératif de trouver la source du problème avant d’effectuer les travaux. « Souvent, les problèmes de plomb proviennent des robinets ou d’anciennes soudures de la tuyauterie. Il faut donc procéder par étapes pour trouver l’origine du problème », précisait-elle.

Ce processus par étapes est principalement responsable des longs délais rencontrés pour régler la problématique à la grandeur de l’école. En effet, une fois les robinets changés, la Commission scolaire devait procéder à de nouveaux tests d’eau pour vérifier la présence de plomb. Toutefois, les exigences gouvernementales commandent que les tests soient réalisés entre juillet et octobre, moment de l’année où l’eau est considérée comme étant à la « bonne température », de préciser Mme L’Arrivée-Lavoie.

Changer des sections de tuyaux coûtent extrêmement cher et comme les écoles contiennent parfois de l’amiante, les travaux ne peuvent être effectués en présence des enfants.

S’il y avait toujours trace de plomb, la Commission scolaire devait ensuite attendre les journées pédagogiques ou la période des vacances d’été, l’année suivante, pour effectuer les travaux de remplacement de la tuyauterie par du PVC. « Changer des sections de tuyaux coûtent extrêmement cher et comme les écoles contiennent parfois de l’amiante, les travaux ne peuvent être effectués en présence des enfants », d’ajouter la conseillère en communication, qui ajoutait que la facture de ces travaux correctifs s’élevaient à plus de 15 000 $.

Personne incommodée

Durant toute la durée de cette saga, la Commission scolaire de la Côte-du-Sud mentionne qu’aucun enfant ni membre du personnel de l’école Saint-Jean n’ont été incommodé. « Dès que nous avons été mis au fait de la problématique, nous avons mis de l’eau embouteillée à la disposition de l’école », de déclarer Mme L’Arrivée-Lavoie.

De plus, aucun vent d’inquiétude n’aurait circulé auprès des parents, selon le directeur de l’école, M. David Raby. Questionné récemment par le conseil d’établissement sur l’état des travaux, il affirme avoir transmis l’information qui nous été communiquée par la Commission scolaire dans le dossier, ce que confirme la présidente du conseil d’établissement, Mme Marie-Claude Gamache.