Plutôt que de devoir payer une usine de traitement de près de 4 M$, Saint-Pacôme évalue la possibilité d’acheter l’eau traitée de Rivière-Ouelle, qui n’est pas à pleine capacité.
Saint-Pacôme a dû commencer à penser à une solution lorsque le conseil a su que le ministère de l’Environnement revoyait ses normes quant au taux de manganèse dans l’eau. Une fois la norme revue, elle excéderait quatre fois le taux requis. Une eau trop élevée en manganèse tache le linge et noircit les appareils.
« On a eu un choc quand on a su qu’une usine de traitement coûterait 3,4 M$, en plus de 400 000 $ pour éliminer la dureté de l’eau. C’est très coûteux pour 600 résidences qui ont le service », a dit le maire Robert Bérubé.
C’est en discutant avec le maire de Rivière-Ouelle Louis-Georges Simard que M. Bérubé a su que l’usine de traitement de l’eau de cette municipalité n’était pas à pleine capacité. Il a donc été décidé de commander une étude pour vérifier la capacité exacte de l’usine, puis, dans une seconde phase, quel tracé permettrait de raccorder les deux municipalités. Ce projet n’est pas simple, car s’il y a 1,5 kilomètre entre la centrale de Rivière-Ouelle et le site de pompage de Saint-Pacôme, il n’en demeure pas moins qu’il y a l’autoroute 20 entre les deux.
D’ici trois à six mois, l’étude, dont les deux coûteront 18 000 $, devrait être complétée. C’est la municipalité de Saint-Pacôme qui en assume les frais.
« Il faut évaluer si c’est faisable et si c’est avantageux financièrement », conclut le maire Bérubé.