Lorsqu’elle a connu son âge d’Or en 1900, la carte postale était considérée comme une révolution dans les communications à l’instar de Twitter dans les réseaux sociaux aujourd’hui. Toutes les municipalités de la province ont été représentées dans la carte postale. Les municipalités des MRC de Kamouraska et de L’Islet ont presque toutes été représentées.
Si dans la région la ville de La Pocatière remporte la palme quant au nombre de cartes postales illustrant ses réalités, celle de Saint-Pascal ne donne pas sa place. Les grands éditeurs du Québec tels que Pruneau et Kirouac et J.P. Garneau ont croqué des rues de Saint-Pascal. Leurs cartes nous laissent un portrait fort détaillé du début de ce siècle. Au début des années 1900, les cartes postales en noir et blanc, parfois colorisées à la main, représentaient surtout le village de Saint-Pascal, l’église, la gare, l’école ménagère, le presbytère, les banques et des moulins. Comme dans plusieurs municipalités, il était rare de présenter la vie quotidienne et la vie en société. On y trouvait parfois des enfants.
Dans la région, certains photographes étaient assez fortunés pour publier des cartes postales représentant les villages. C’est le cas de Dionne et Leclerc de L’Islet, d’Elzéar J. Pinet à Saint-Pascal dans les années 1900, lequel publie une belle série de cartes postales du village. Jean-Paul Martineau pour sa part ouvre un studio de photographe à Saint-Pascal en 1949. Dans les années suivantes, son studio qui prend le nom de Jean-Paul réalise plusieurs cartes postales de qualité montrant les rues de Saint-Pascal et ses maisons l’hiver.
D’autres éditeurs s’intéressent à la ville de Saint-Pascal. On peut penser à Lorenzo Audet de Lévis et des compagnies montréalaises telles que la Cie. Internationale des Beaux-arts et la Compagnie internationale d’importation. Bref, la carte postale de la Belle Époque témoigne de l’évolution des villages, des villes et des activités urbaines.