Saint-Pascal a accepté d’être volontaire pour être un «laboratoire de pratique» et d’expérimenter des actions pour favoriser la participation des femmes en politique municipale.
C’est entre autres de concert avec la Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent que Saint-Pascal mènera ce qui s’apparente à un projet-pilote.
Suite à un groupe de discussions impliquant des dizaines d’élues et ex-élues de trois régions, dont le Bas-Saint-Laurent, des axes d’action ont été mis de l’avant.
«Le message était que la structure, c’était difficile. C’est-à-dire que les femmes trouvaient les procédures en quelque sorte rigides», a indiqué Annick Mercier, agente de projet pour le secteur ouest pour la Table de concertation des groupes de femmes.
Saint-Pascal tentera donc quelques changements au conseil municipal, comme changer l’ordre du jour, augmenter le temps donné à chacun pour défendre ses dossiers, etc. Un suivi sera fait à chaque conseil.
Rivière-du-Loup et Matane font aussi partie des sept villes qui se sont jointes à l’expérimentation. Dans le cas de Rivière-du-Loup, les appels de candidatures pour combler des postes au sein des comités de travail de la Ville se font également par l’intermédiaire des réseaux sociaux afin de rejoindre un plus grand nombre de citoyens et citoyennes. Une mesure qui ouvre la porte à davantage de diversités, car on sort des réseaux traditionnels, estime-t-on.
Dès l’automne prochain, les résultats permettront de cerner les meilleures pratiques afin d’inspirer d’autres municipalités à entreprendre aussi des actions en faveur d’une représentation plus égalitaire.